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C'était hier - Page 495

  • C’était hier : Les coureurs des Foulées dans les vignobles de Céret

    L’article en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 22 septembre 2002. En forme de clin d’œil à l’adresse des Chalabrois, voire des Villeforto-Aurillacois, qui auront eu le bonheur de se retrouver sous le ciel cérétan à l’occasion d’un rendez-vous en pays catalan, dont on ne sait s’il était gastronomique, sportif, ou les deux à la fois.

    foulées du kercorb,ronde cérétaneClaude et Francis ont fait honneur aux spécialités locales (Photo archives, Septembre 2002).

    Tandis que Laurent Garcia s’adjugeait samedi soir la 58e place parmi les 645 concurrents de la XIIe Ronde des Vendanges à Carcassonne (46’ 18’’), Claude Cnocquart et Francis Amouroux prenaient la direction des Albères pour s’aligner au départ de la XIXe Ronde Cérétane. Vingt kilomètres au menu d’une course dont le départ était donné sous les platanes centenaires de l’Avenue d’Espagne, dans une ambiance rythmée par les bandas, « Les Tirons » en tête. Au terme d’une boucle de 2,5 km permettant de découvrir le vieux Céret et la célèbre rue Saint-Ferréol, les fondeurs allaient prendre un peu de hauteur via le col de Bousseils, principale difficulté à franchir deux fois. Depuis les hauts de Céret, les Chalabrois enfoncés dans le cœur du vignoble catalan vont emballer le chrono, avec pour toile de fond la chaîne des Pyrénées et la Méditerranée.

    Le premier à fouler le tapis rouge déroulé sur la ligne d’arrivée sera l’ami Claude Cnocquart, 73e en 1 h 24’ 41’’ au classement scratch, et 2e junior sur le podium. Le vétéran 2 Francis Amouroux bouclera à son tour la distance en 1 h 42’ 37’’, un temps qui le place en 321e position sur 634 concurrents au départ. Engagés dans la course des 6,5 km avec leurs partenaires rugbymen des juniors Reichel de Céret et parmi 376 concurrents, Julien et Benjamin Vila se classent respectivement 65e et 90e en 28’ 48’’ et 29’ 59’’, deux chronos qui auront certainement fait l’admiration de Mamy Jeannette à la Plaine du Pont-Neuf.

    Après cet intermède catalan conclu par les traditionnels « castellers » et le fameux « pourrou », l’heure était venue pour les Foulées du Kercorb de retourner le sablier. Après la Catalogne, cap sur le Lauragais, où nos fondeurs ont pris à Castelnaudary, le départ du 25e semi-marathon de la Légion.           

  • C’était hier : La statue de la Vierge a rejoint l’ermitage du Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 septembre 2007.

    vierge du calvaire de chalabreFace aux Pyrénées, la Vierge accueille le promeneur et veille sur le village, et le nouvel hôpital (photo archives, Septembre 2007).

    Le 22 mars dernier, les pensionnaires de l’hôpital local quittaient l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques pour prendre leurs quartiers dans le nouvel établissement des Hauts-de-Bon-Accueil. Ils mettaient ainsi un terme au bail établi le 7 juin 1582, selon la volonté de « Maitre Jéhan Prévost, prestre et recteur du lieu de Lavelanet », lequel voulait permettre « aux pauvres de Dieu d’avoir retraicte pour leur soulaige (ment) en la ville de Schalabre ». Une donation qui allait conférer à une maison et son jardin de la rue Saint-Pierre, le statut reconnu d’hospice, puis d’école, sous la direction des disciples de Sœur Marie-Javouhey, avant de devenir maison de retraite et enfin hôpital local.

    Ce lieu chargé d’histoire, et désormais promis à une vente prochaine, a vu récemment partir le dernier vestige qui le reliait à son passé, en l’occurrence une statue de la Vierge érigée dans son jardin en 1872. Avant que les promoteurs n’attribuent une nouvelle vocation à l’endroit et avec l’accord de la municipalité et des Sœurs de la Présentation de Marie, Jean-Jacques Aulombard, directeur de l’hôpital, a souhaité que le monument retrouve une place dans le patrimoine local.

    Grâce aux bons soins de MM. Azam, Oliver et Rivals, la représentation de la Vierge a rallié les hauts de la chapelle du Calvaire. Cette opération délicate, a été menée à bien par les services techniques de l’hôpital confrontés à de nombreuses difficultés relatives au démontage, déplacement et remontage d’un vestige fragilisé par le temps. Lequel a pris de la hauteur, pour mieux embrasser la « Prima Kercorbis Civitas » (première cité du Kercorb), et afin que les pensionnaires du nouvel hôpital puissent en levant les yeux, apercevoir la Vierge qu’ils ont toujours connue.  

  • C'était hier : La douce vie du quartier Salinas

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 septembre 2007.

    quartier salinas,michel et josiane mesadoLes voisins ont fait la fête dans un quartier où il fait bon vivre (Photo archives, Août 2007).

    Voilà bientôt un demi-siècle, le quartier Salinas sortait de terre sur une plaine du Pont-Neuf jusqu’alors fertilisée par la rivière du Chalabreil, et quadrillée par le cordeau de jardiniers aux petits soins pour leur lopin de terre. Chalabre l’industrielle n’échappait pas à la règle et voyait ainsi naître une banlieue habitée aujourd’hui par de paisibles retraités. Une communauté unie que l’on aperçoit quelques fois dans le « bourg », arpentant les cours et sacrifiant aux traditionnels tours de ville, comme tout Chalabrois qui se respecte.

    Samedi 25 août pourtant, pas de promenade au programme mais en lieu et place, une sympathique cérémonie destinée à fêter l’arrivée prochaine d’un néo retraité, enfin libéré de ses obligations dans la Ville Rose.

    Michel Mesado, employé de la société nationale des chemins de fer depuis 1969, et son épouse Josiane, avaient donc décidé d’inviter leurs futurs voisins pour célébrer l’événement. Autour de la table apéritive et dans une ambiance festive, chacun a bu, mangé, ri, et dansé sur les airs de Radio Montaillou. Des plus petits aux plus grands, tous ont apprécié ce moment de détente sous la demeure des Mauléon, et dans un coin de Chalabre où l’on ne manque décidément aucune occasion de se réunir et où solidarité rime avec jovialité. Le cercle s’agrandi, l’occasion de souhaiter une heureuse et paisible retraite à l’ami Michel Mesado.