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C'était hier - Page 498

  • Il y a cinquante ans, Lolo Mazon disparaissait

    Le jeudi 6 février 1969, Louis Mazon s’éteignait à Carcassonne, emporté par la maladie à l'âge de 47 ans. Les sportifs qui évoluent aujourd’hui dans l’enceinte qui porte son nom, n’ignorent rien de la brillante carrière de Lolo Mazon, qui aura vécu pour le rugby et par le rugby. Né le 21 juillet 1921 à Montluel (Ain), il avait découvert Chalabre au milieu des années 1930, aux côtés de ses parents, Maurice et Claudia, et de son frère Jean, qui avait trouvé un emploi d’électricien aux Etablissements Canat.

    lolo mazon

    François Sanchez, Lolo Mazon, François Lopez, M. Bouichou dit Gobelet

    (Photos Maurice Mazon)

    Licencié à l’US Chalabre dès l’âge de 14 ans, puis au CACO d’Espéraza et à l’ASC XV, il passera au jeu à XIII après la guerre, pour connaître les joies des grandes victoires et les plus beaux titres de gloire sportive. Champion de France, vainqueur de la Coupe, Champion du Monde avec quatorze sélections sous le maillot tricolore, Lolo Mazon fut de la tournée que fit en Australie l’équipe de France, lors de la saison 1951-1952, et qui reste fameuse dans les annales du jeu à XIII. Une carrière sportive qu’il terminera comme entraîneur du RC Narbonne puis de Lavelanet et enfin du XIII Catalan.

    lolo mazon

    Pourtant, avant de briller ballon en main, Lolo Mazon avait été contraint de prendre ses marques dans une France occupée. Envoyé aux « chantiers de jeunesse » de novembre 1941 à juin 1942 (photo ci-dessus), il sera ensuite, comme la plupart des garçons de sa classe, requis pour le STO (service du travail obligatoire), et envoyé en Allemagne, à Schweinfurt, pour travailler dans les usines du reich hitlérien. Sa déportation durera de mars à septembre 1943, date à laquelle il réussira à fausser compagnie à ses geôliers. Dès son retour, il rejoindra les maquisards de Picaussel, avec son ami Henri Moutou. Commencera pour lui et ses compagnons une existence d’incertitude, ils sont traqués autant par leurs compatriotes que par les nazis. Lolo Mazon vouera une haine farouche envers l’occupant, après avoir vu l’un de ses camarades, Auguste Cathala, atrocement mutilé et assassiné par les nazis, à la ferme du Roudié (23 mai 1944).

    Une autre vie s’offrira à lui après la guerre, Lolo Mazon renouera bien sûr avec le ballon ovale, puis il fondera une famille et épousera Simone Mas, avec laquelle ils auront une fille, Anne-Marie. Lolo Mazon repose au cimetière de La Conte à Carcassonne.

    lolo mazon

    Avec les copains des chantiers de jeunesse

    lolo mazon

    Maquis de Picaussel, Maurice et Lolo Mazon

    lolo mazon

    Les bonheurs de la vie civile

  • Un jour, deux images

    C’est le tout début des années 1960, et ce jour-là à Couiza, l’US Chalabre XV est représentée par sa formation Minimes, laquelle arbore un superbe maillot à chevron.

    us chalabre xvDe gauche à droite, debout : André Ayral, Robert Galaup, Jean-Paul Castella, Christian Conte, Jean-Pierre Huillet, Edmond Marty (dirigeant). Accroupis : Michel Raynaud, Max Marty, Christian Laffont, Michel Garros. (photos collection Simone Raynaud)

    A quelques jours d’intervalle, les jeunes représentants chalabrois se retrouvent sur la pelouse des Chapeliers à Espéraza.

    us chalabre xvDe gauche à droite, debout : André Ayral, Robert Galaup, Christian Sicre, Christian Conte. Accroupis : Michel Raynaud, Freddy Marty, Max Marty, Christian Laffont. Le petit supporter s’appelle Jean-Georges Boyer.  

  • C’était hier : Les Réservistes du FCC disposent d’un modeste S.O.M.

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 6 avril 1994.

    fc chalabre footballLes éléments d’Henri Cazas, en réserve de l’équipe fanion. De gauche à droite. Accroupis : Henri Cazas, Frédéric Canal, David Géa, Raymond Dumay, Sébastien Duporge, Denis Payet, Jean-Philippe Discala. Debout : Christian Moralès, Gabriel Martinez, Guy Dumay, Stéphane Adell, Franck Sauvage, Cétin Ylmaz, Bernard Boulbès, Daniel Berthaut (photo archives, mars 1994).

    En match en retard de 2e division, Chalabre II a largement dominé le S.O. Moussoulens sur le score sans appel de 5 à 1, les jeunes joueurs du Kercorb menaient déjà à la mi-temps par 3 à 0. Cette rencontre que les visiteurs avaient la ferme intention de remporter a permis à Nanard Boulbès de retrouver son punch de buteur et prouver ainsi qu’un excellent gardien peut cacher un non moins excellent avant-centre, auteur d’un joli doublé en tout début de rencontre. Dans l’ensemble, les jeunes promus ont parfaitement assumé leur rôle, aidés en cela par les passes millimétrées et les ouvertures de Jean Martinez, dont c’était le retour et qui inscrira un 3e but peu avant la pause. Patrick Rouzaud dans les bois engrange les bons points et impose son assurance, Sébastien Duporge est à féliciter pour sa superbe reprise de demi-volée portant le score à 4 à 1, les Moussoulénois ayant auparavant réduit le score par leur avant-centre Carriqui, auteur d’une belle action personnelle.

    Le buteur maison ayant fait sa rentrée après le repos, il était évident que le score n’allait pas en rester là. Un grand pont sur le gardien visiteur et Denis Payet offre le 5e but à ses partenaires qui réalisent la bonne opération de la journée. La formation chalabroise était la suivante : Patrick Rouzaud, Gabriel Martinez, David Géa,, Sébastien Duporge, Cetin Ylmaz, Christophe Mercy, Jean Martinez, Bernard Boulbès, Denis Payet, Franck Sauvage, Nicolas Discala, Frédéric Granel, et Antoine Salas. Le FCC II se place à présent dans les cinq premiers de sa poule, et va préparer le déplacement de dimanche à Naurouze-Labastide. Le FCC I jouera à Cuxac-d’Aude.      

  • C'était hier : Une belle prise pour Frédéric

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 2 avril 2009. 

    frédéric noyFrédéric Noy et son trophée (Photo archives, mars 2009).

    Malgré une ouverture morose et à oublier, les pêcheurs qui ne se nourrissent pas de rancune redescendent régulièrement sur les berges du Blau, du Chalabreil ou de l’Hers. Armés il est vrai d’une bonne dose d’optimisme, ils poursuivent leur opération de séduction en direction de poissons qui n’en finissent pas de bouder l’appât, bien au frais au fond de leur « tutte ».

    Si les occasions de voir frétiller Dame Truite ont donc été rares depuis le samedi 14 mars, il est un jeune pêcheur qui a tout de même réussi à remporter le duel engagé avec une pensionnaire des eaux qui baignent la chaussée d’Aristide. Au terme d’une rude bagarre, Frédéric Noy a vu sa ténacité récompensée par une superbe prise aux mensurations plus que respectables, 54 cm dans l’épuisette pour 1kg 250 sur la balance.

    De quoi remettre un peu de baume au cœur de certains pêcheurs submergés par le pessimisme, à l’évidence la truite a retrouvé son humeur vagabonde.