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C'était hier - Page 500

  • C’était hier : La vierge miraculée de l’Hôtel de France

    L’article mis en ligne avait été publié dans l‘Indépendant, édition du lundi 20 janvier 2003.

    hôtel de france

    L'hôtel de France avant l'incendie

    Au mois de mai 1908, un violent orage provoquait l’incendie qui allait entièrement détruire l’hôtel de France sur le Cours National. La foudre tombée sur les écuries remplies de foin, réduisait à l’état de ruines fumantes, un édifice appartenant alors à Joseph Courrent, chef cuisinier renommé (photo en fin d'article).

    hôtel de france

    S’il n’y eut par bonheur que des dégâts matériels, un fait troublant allait susciter bien des interrogations. Au beau milieu des décombres retirées après le sinistre, la statue d’une vierge à l’enfant en bois polychrome fut retrouvée intacte, épargnée par un brasier qui avait eu raison d’une construction contemporaine de la Révolution de 1789.

    hôtel de francehôtel de franceCet événement dans l’événement ne manqua pas d’être diversement interprété, tandis que l’hôtel assuré depuis 1857 à la Compagnie du Phénix, était reconstruit de façon plus moderne et confortable dans sa forme actuelle. Un contrat fut signé avec l'Union Prévoyante, « Société d'épargne et de construction de maisons à bon marché», dont le siège social était 44 rue Lafayette à Paris (IXe). Lors de la journée inaugurale du « Modern Hôtel de France », Henri Rascol maire de Chalabre de 1905 à 1919, devait prononcer un discours chaleureux qu’il concluait en s’adressant aux jeunes filles de l’assemblée : « Quant à vous, Mesdemoiselles, qui par votre gracieuse présence, augmentez la vision du printemps que la nature inclémente nous refuse, je bois à vos plus douces espérances ».

     

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 janvier 2003.

    calvaire chalabre,frédéric paillard,sophie jacques de dixmude,sergi panCélébration en musique avec Sophie à la boudègue et Sergi à la flûte (Photo archives, Janvier 2003).

    Les portes de la chapelle du Calvaire se sont ouvertes en ce dimanche de l’Epiphanie, sur une colonne de hardis pèlerins venus partager une tradition familiale avec Frédéric Paillard, nouvel ermite des lieux. Après avoir gravi une à une les stations qui jalonnent le chemin de croix menant jusqu’à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs, chacun a pu apprécier le calme et la sérénité qui règnent sur le Mont Calvaire. Ce site très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs de passage, a servi de cadre à une belle fête, célébration de la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

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    Sergi Pan à l'église Notre-Dame (photo archives, Juillet 2001)

    Comme le veut la tradition en cette journée qui célèbre aussi le premier miracle des noces de Cana (l’eau changée en vin), la galette a été partagée en autant de parts que de convives, plus une. Un intermède gourmand et convivial qui s’est poursuivi en musique grâce aux talents de Sophie Jacques de Dixmude et de Sergi Pan, très heureux d’apporter la touche musicale à ce premier dimanche de l’année 2003. Avant de se quitter, nos pèlerins et leur hôte ont pris rendez-vous pour le dimanche 2 février prochain, jour de la Présentation au Seigneur.

    Ebeniste et ancien compagnon du tour de France, Frédéric Paillard propose en effet une visite guidée des lieux le premier dimanche de chaque mois, de 14 h à 18 h, il veille également aux destinées de l’association « Les amis du Calvaire ».

  • C'était hier : Eclipse de football au stade Lolo-Mazon

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 8 janvier 1998.

    Décembre 93 bis.JPGUn traitement de faveur dont Amar Hélimi se serait bien passé (photo archives, décembre 1993).

    Les supporters chalabrois seront heureux d’apprendre que leurs footballeurs préférés ont facilement obtenu le billet pour un nouveau tour de coupe Georges-Favre. Une qualification obtenue dimanche 4 janvier aux dépens de l’Olympique narbonnais sur le score sans appel de 4 à 1, consécutif à deux doublés du capitaine Jean Martinez et du chasseur de but Georges Dos Santos.

    Mais en ce début d’année, le football a visiblement la migraine des lendemains de fête, et le score relève plutôt de l’anecdote lorsqu’on évoque la manière déplorable dont s’est conclue la rencontre entre Chalabrois et Septimaniens. Il fut un temps où les sacs de sport ne contenaient que des effets personnels, crampons, sous-vêtements et autre savonnette. Il n’était pas rare de voir plusieurs joueurs s’accommoder après une douche, du seul et unique peigne disponible dans les vestiaires. Mais les temps changent et aux côtés des protège-tibias réglementaires, il semble aujourd’hui normal de trouver une batte de base-ball, celle-là même qui a servi à agresser un joueur chalabrois, modèle de correction s’il en est, après que le référé ait anticipé la fin du match. Le climat détestable dans lequel cette première rencontre de 1998 s’est déroulée, et la succession d’agressions physiques et verbales qui ont émaillé les débats, auront mis le football sous l’éteignoir. Un stade Lolo-Mazon transformé en base de cricket, voilà bien une image inédite pour tous les sportifs du Kercorb qui ont vécu un triste dimanche.

    FCC Septembre 1997.jpg

    Le FCC 1997-1998

    De gauche à droite. Debout :  Alain Suilhard, Philippe Lara, Fabrice Canal, Jean Martinez, Fabrice Jean, Roger Dumay, José Planas, Frédéric Massat. Accroupis : Sébastien Ruiz, Georges Dos Santos, Nicolas Discala, Stéphane Alcoser, Eric Puerto, Amar Hélimi, Stéphane Morin, Santiago Martinez.

  • La passerelle du lac a vingt ans

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 10 janvier 1998.

    5 février 2012.jpgUn cadre enchanteur qui invite à la promenade (photo archives, 5 février 2012).

    Elle n’était qu’à l’état de projet il y a à peine quelques mois, elle est aujourd’hui devenue un lieu très prisé par les promeneurs qui ne se lassent plus de l’emprunter. A la faveur d’un hiver exceptionnellement clément, nombreux sont les Chalabrois qui ont déjà franchi la nouvelle passerelle jetée sur le Chalabreil en amont du lac, près du gouffre de la Piche. Un ouvrage dont le côté pratique fait l’unanimité puisqu’il ouvre un accès direct depuis la plage jusqu’aux courts de tennis et les toilettes, mais qui se double d’une réussite complète sur le plan esthétique. Commandée par la municipalité désireuse de valoriser la structure du plan d’eau chalabrois, cette réalisation a été menée à bien par les soins du REC d’Argent, entreprise spécialisée de Gruissan. Un joli petit pont de bois a ainsi vu le jour, grâce notamment à la coopération de Roger et Janine Dumay, riverains du lac qui ont gracieusement cédé à la commune, la parcelle sur laquelle repose un des appuis de la passerelle. Parfaitement intégrée dans un cadre superbe, cette dernière semble avoir toujours été là, gageons qu’elle contribuera à faire naître quelques idylles.