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C'était hier - Page 493

  • C’était Hier : « Poupou » et le « Grand fusil » accueillis à l’hôtel de France

    En ce dimanche 21 juillet, à l’heure où les coureurs du Tour de France s’apprêtent à quitter la cité blanquetière, un petit retour en arrière, par le biais d’un article publié dans l’Indépendant, édition du samedi 28 juillet 2001.

    tour de france 2001,hôtel de franceRaymond Poulidor et Raphaël Geminiani aux côtés de Thomas Cuaresma et des Festejaïres del Cazal (photo archives juillet 2001).

    Les Chalabrois gardent tous en mémoire le fameux épisode qui se déroula sur les marches de l’hôtel de France, lors du passage du Tour de France 1961. C’était le 10 juillet, et l’étape Perpignan-Toulouse passait par Chalabre. A Robert Chapatte qui se présentait en demandant si une table était libre, Barthélémy Guilhem maître des lieux envoya « promener » l’ancien champion et journaliste aujourd’hui disparu, en des termes peu accueillants : « Chapatte o pas Chapatte, chaparàs pas ! ». Parce que les cuisines étaient fermées, et que « Bartòla » ne faisait aucune exception, jamais.

    Le vendredi 20 juillet dernier, le Tour ou plutôt la caravane faisait à nouveau escale en Kercorb à l’occasion de l’étape Perpignan-Ax-Bonascre, mais le scénario aura été totalement différent. Avec l’entrée de Raphaël Geminiani et Raymond Poulidor, les salons de l’hôtel de France auront connu l’ambiance des grands jours, d’autant que par le plus pur des hasards, les Festejaïres del Cazal se trouvaient là, avec leurs instruments de musique. Invités à se joindre à la fête, « Poupou » et le « Grand fusil » se sont très gentiment prêtés au jeu, s’accordant un petit intermède musical offert par les solistes de l’OPVC trop heureux de soigner leurs partitions pour deux sympathiques champions. Et en refermant le livre d’or, Didier et Marielle Limouzy, lointains successeurs de Barthélémy Guilhem, tenaient leur cadeau d’anniversaire, un an après la réouverture de l’établissement. A la nuit tombée, les Festejaïres quittaient l’hôtel pour le Cazal, au petit jour, « Poupou », « Gem » et l’équipe partenaire du maillot jaune regagnaient les hauteurs pyrénéennes et le peloton.

  • C'était hier : Ils ont joué à cache-cache avec l’Aneto

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 16 juillet 2004.

    anetoUn dernier regard vers l’inaccessible Aneto, depuis le port de Venasque (photos archives juillet 2004).

    Les randonneurs du Kercorb grisés par les premières chaleurs de juillet n’avaient pas hésité une seconde lorsque l’idée de gravir les 3404 mètres de l’Aneto leur fut proposée. La confection du paquetage n’étant qu’une simple formalité, il suffisait alors de prendre la route des Hautes-Pyrénées et de mettre le cap sur l’Hospice de France via Luchon.

    A pied d’œuvre au douzième coup de midi, il était décidé de prendre de l’altitude au plus vite, après l’indispensable revue de détail. Le premier torrent franchi à 1385 m donnait aux sept marcheurs l’occasion d’essuyer le premier orage de l’après-midi. Sereine sous l’éclaircie, la cordée s’élèvera à travers les lacets menant à la cabane de l’Homme, pour atteindre le refuge de Vénasque perché à 2240m.

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    Une pause devant le refuge de Venasque

    Accueillis par le chat de la maison venu en éclaireur et par le sourire d’Emma la maîtresse des lieux, les marcheurs vont souffler un moment devant le bleu profond d’un lac sur lequel flottent encore les derniers blocs de glace de l’hiver 2003.

    anetoEncore un effort et l’altimètre de Raymond affiche 2450 m, avec en prime une vue imprenable depuis l’échancrure du Port de Vénasque où l’équipe chalabroise découvre une vue grandiose sur le massif de la Maladetta. En contrebas, la cascade « del Aiguallut » déverse des trombes d’eau vers un Trou du Toro qui conserve tout son mystère, le tout à quelques mètres du refuge de la Rencluse où les Chalabrois sont attendus pour la nuit.

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    Au sec et au chaud dans le refuge de la Rencluse

    Précédant un soleil qui finalement ne se lèvera pas, les lampes frontales sont de sortie dès 5 h du matin, elles mêmes précédées par une pluie discontinue qui va ruiner les espoirs de nos randonneurs.

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    Chaussés de leurs crampons et enveloppés dans des ponchos passablement gênants, ils devront déclarer forfait dans une brume compacte, après trois heures de marche et à quelques mètres seulement du Portillon Supérieur (2870m). Le retour au refuge ne laissera qu’une seule alternative, la sieste, comme au bon vieux temps des colonies de vacances. Au troisième jour d’une météo définitivement morose, Damien, Denis, Jean, Michel, Raymond, Yves et Christian vont abandonner l’idée de trinquer sur le toit des Pyrénées. En promettant de revenir au plus vite, histoire de régler une bonne fois leur pas sur le pas de Mahomet. La cordée chalabroise repassera par le refuge de Venasque, pour prendre congé de Emma et de son chat, autour d’une bonne tartiflette, avant d’abandonner la montagne à ses brumes.

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  • C’était hier : Les pétanqueurs du Kercorb raflent la mise au Peyrat

    pétanque chalabreL’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 14 juillet 2004.

    Les brillants vainqueurs ont été reçus avec les honneurs, au siège café des Sports (Photo archives, Juillet 2004).

    Insensibles à la chaleur, imperméables au froid, les pétanqueurs chalabrois ont démontré qu'ils n'avaient rien perdu de leur forme, en enlevant avec maestria le concours organisé au Peyrat. Un nouveau trophée enlevé haut la main par un trio dont la complicité fait merveille, au grand dam d'adversaires impuissants face à une maîtrise qui frise la perfection. Adeptes du cochonnet depuis leur plus tendre enfance, Joël Vitaux coach de l'USC XV, Jean-Pierre Sanchez maître-corvées, et Yvan Carbonneau, jeune retraité, ont disposé d'un ultime adversaire certes favori, mais submergé par la maîtrise d'une triplette en un mot impériale.

    Il convient d'apporter un petit bémol à cet enthousiasme bien légitime, dans la mesure où la prestation de l'équipe réserve n'a pas du tout été du goût de Thom le manager général du groupe. Défaits face à une triplette ariégeoise et féminine, Gérard Arthus, Richard Conte et Patrick Séris se doivent de réagir au plus vite, s'ils veulent conserver un strapontiin au siège du café des Sports. Prochain rendez-vous pour les boulistes chalabrois, la fête de Lescale où ils remettront leur titre en jeu.

  • C'était le temps du « certif »

    En ce mois de juillet 1966, les lauréats du C.E.P.E (Certificat d'études primaires élémentaires) s'apprêtent à quitter le C.E.G de Chalabre, diplôme en poche. L'établissement dirigé alors par M. Marc Jean-Pierre, ne portait pas encore le nom de collège Antoine-Pons, et la création d'une classe de 4e n'était toujours pas d'actualité.

    Délivré depuis 1874 aux élèves des écoles publiques et privées par une commission cantonale que présidait l'inspecteur d'académie, le « certif » était l'unique et premier examen auquel les potaches chalabrois étaient soumis. En effet, après la classe de 5e, c'était le grand départ vers l'inconnu, et souvent  vers l'internat, à Mirepoix, Quillan ou le lycée de l'Esplanade à Limoux.

    En 1966, nos brillants élèves (100% de réussite cette année là) méritaient certainement de poser devant l'objectif de Maurice Mazon.   

    CEPE juillet 1966.jpgDebout de gauche à droite : Lydie Jorda, Jacqueline Muros, Monique Bourgois, Eliane Saurat, Michelle Costa, Marie-Lise Gleizes, Daniel Gaubert, Marie-Claude Pech, Serge Nègre, Hélène Marcos, Michel Brembilla, Visitation Lorca, Daniel Delpech, Marie Baro, Denis Rives, René Boussioux, Alain Dalème. Accroupis : Gérard Calbo, Georges Sansano, Alain Saurel, Guy Silvestre, Alain Castelnaud.