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C'était hier - Page 58

  • C’était hier : Un invité de marque à la caserne

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 23 décembre 1994. 

    caserne jean-cabanier

    Le Père Noël est enfin arrivé 

    Photos archives, Décembre 1994 

    La parade du Père Noël a débuté samedi vers 17 h aux abords du centre de secours Jean-Cabanier à grand renfort de sirène, devant les enfants de nos sapeurs, un tantinet impressionnés. Ces derniers ont très vite sympathisé avec le grand bonhomme à la belle barbe blanche, porteur il est vrai, de nombreux et magnifiques cadeaux. 

    Accueilli ensuite par les personnalités du cru, le Père Noël s’est joint à la fête, et a pu constater que l’ambiance chez nos soldats du feu est toujours aussi excellente.

    caserne jean-cabanier

    Protocole respecté pour la venue du Père Noël 

  • C'était hier : Un choeur improvisé pour fêter Noël

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 22 décembre 2014.

    Anglais Larrue Décembre 2014 002.jpg

    Charles a donné le A à ses choristes

    Photo archives, Décembre 2014

    A l'image de leurs cadets prenant les vacances d'hiver, les grands élèves d'une classe ouverte du côté de la Croix de Missions, bouclaient l'année sur une note festive. Mercredi 17 décembre et à l'approche des festivités de Noël, Bernadette Larrue, répétitrice bénévole en langue anglaise et ses élèves, se sont essayé à mettre la langue de Shakespeare en chansons. Devant un parterre d'invités, Charles (nom d'emprunt) et ses choristes, ont entonné quelques Christmas carols célèbres. Prélude à un buffet composé de quelques recettes d'Outre-Manche, venues rivaliser avec les oreillettes de Rivel et les croustades du Cazal.

    Cette session très conviviale a mis un terme à la saison 2014 sur les airs de « Jingle bells », « Silent night » ou encore « Grandma got run over by a reindeer ». Les ateliers de conversation sont réservés aux débutants et sont gratuits, ils se déroulent le mercredi de 17 h à 18 h, dans le local des Restos du coeur et reprendront en janvier. Pour tout renseignement, prendre contact auprès de Bernadette Larrue.

  • C'était hier : Un roman pour les veillées

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 21 décembre 1994.

    maguy morat,vincent gary

    Vincent Gary a présenté son roman chez Maguy Morat

    Photos archives, Décembre 1994

    C'est « L'ami de la famille » et c'est le titre du premier roman d'un auteur que les potaches du Chalabrais connaissent bien, son violon d'Ingres est l'écriture et il exerce la gratifiante profession d'enseignant au collège Antoine-Pons de Chalabre. Vincent Gary a une deuxième passion, la montagne, et les Pyrénées jouent un grand rôle dans un ouvrage qui raconte l'histoire de deux copains, chacun reconnaissant en l'autre sa propre solitude.

    maguy morat,vincent garyLe roman de Vincent Gary est publié aux éditions ariégeoises « Toute latitude » et il s'inscrit dans un projet visant à donner envie d'écrire, par la mise en place d'ateliers d'écriture. Une expérience qui a déjà trouvé sa place à Montolieu où existent « Les chemins littéraires ».

    Les lecteurs peuvent aller à la rencontre de « L'ami de la famille » chez Monique et Roger Garros, nos dépositaires de la presse cours d'Aguesseau, ou chez Maguy et Edmond Morat, le roman figure en bonne place dans leur vitrine du cours Dr Joseph-Raynaud.

  • C'était hier : « Brulou de vi », le métier qui ne dit pas son âge

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 20 décembre 1994.

    aristide peyronnie

    Aristide et son alambic, installé sur une rive du Blau

    Photo archives, Décembre 1994 *

    Installé sur une des berges du Blau en amont du petit village de Villefort, Aristide Peyronnie continue malgré la nuit qui tombe vite en cette saison, à scruter ce petit flotteur calibré semblable à un thermomètre, qui lui permet de contrôler au degré près la qualité d'un produit très prisé par les amateurs d'alcool fort. Opération délicate, mais qui ne présente aucune difficulté pour Aristide Peyronnie, bouilleur ambulant depuis 1950 et originaire de Massat, petit village ariégeois blotti au pied du col de Port, patrie certifiée « de les brulous de vi ». En 44 ans de métier, Aristide se souvient d'avoir perdu deux saisons tout au plus (1954-1955), la conscription avait alors privé les bouilleurs de cru de ses services.

    L'imposant alambic (700 kg) qui lui permet de produire les 1000 degrés auxquels peut prétendre tout ayant-droit, est ainsi installé sur ce qu'il est convenu d'appeler « l'atelier-public ». Ouvert à tous, il devient souvent comme l'explique Aristide « ce lieu de rencontre qui fait tellement défaut dans les petits villages dont le café a définitivement tiré le rideau ».

    Aristide a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec (pépins, peau...) était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu'à ce changement de décor, lorsque les vignes, ayant peu à peu disparues, les prunes, les pommes et autres fruits sont à leur tour venus remplir la « cucurbite » (bouilloire) de l'alambic.

    C'est la fin du jour à Villefort, le Blau continue à couler à quelques mètres de cette drôle de machine à nectar. Tandis que notre bouilleur s'affaire autour de la chaudière qui s'éteint, les reflets de la lampe d'Aristide Peyronnie renvoient l'image un peu floue de sa machine à remonter le temps.

    (* En guise d'anecdote, c'est l'ami Justin Canal présent ce soir-là pour la bonne cause, qui avait été sollicité afin de tenir la lampe qui allait permettre le cadrage de la photo).