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C'était hier - Page 595

  • Football: Rouvenac 1- Chalabre 1

    L'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du 4 décembre 1996. Ce petit retour en arrière permet de saluer les sportifs qui représentaient les couleurs du pays chalabrais voilà soixante et dix ans. Leurs successeurs seront dimanche 28 novembre sur l'ancien pré Jean de Mauléon. Le FCC I et FCC II accueilleront respectivement le FC Malepère (15h) et le FC Pexiora II (13h). Demain samedi à 15h, les Moins de 13 ans accueilleront les représentants de la Montagne Noire. La bonne nouvelle extra sportive du jour, c'est que le chien Pitou a été retrouvé en parfaite santé, sur les hauteurs du Pays de Sault.

    Ce jour-là et comme à leur habitude, les représentants du sport en Kercorb avaient hardiment enfourché leur bicyclette afin de basculer de l'autre côté du redoutable col des Tougnets où les attendaient les footballeurs de Rouvenac. C'était un dimanche après-midi de l'année 1940 et cette affiche aujourd'hui révolue s'était soldée par un résultat nul, un partout, Paul Lagarde, frère de Lucette Théron avait signé le but chalabrois. Nos footballeurs qui n'étaient engagés alors dans aucune compétition officielle, étaient motivés par le seul le plaisir de courir derrière un ballon. Par la suite, certains choisiront une autre voie, après avoir été gagnés par la passion du ballon ovale. Ce sera le cas de Sylvain Saurel, dit « Fioulette » ou encore Roger Raynaud baptisé  le « Ravageur » par ses amis treizistes et qui s'illustrera sur de nombreux terrains, sous le maillot carcassonnais aux couleurs « jaune et noir » de l'ASC notamment. En peloton aussi soudé à l'aller comme au retour, les footballeurs chalabrois ne se déplaçaient jamais sans la compagnie de quelques fidèles supporters invités à poser avec eux devant l'objectif du photographe local. Photo : Le onze chalabrois et ses supporters sur la pelouse de Rouvenac.

    Rouvenac.JPG

    De gauche à droite : Debout : Jeannot Rey, Roger Tanière, M. Vernet (?), Joseph Biart, Roger Caux, Paul Lagarde, René Berland, Roger Raynaud, Christophe Martin, Sylvain Saurel. Accroupis : Justin Navarro, Charles Franzone, Louis Amat. 1er rang : Yves Fournès, Louis Bauzil, Jean Carbonne, Auguste Jaud, Emile Pous.

  • Les atomes crochus de T2L Chimie

    L'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du lundi 11 décembre 1995. Les employés de T2L Chimie n'étaient qu'une petite poignée dans la gigantesque manifestation de soutien à l'égard des « Myrys », mais ils avaient choisi d'être là. Très loin d' imaginer qu'une petite décennie plus tard, ils seraient ailleurs. Où qu'ils soient aujourd'hui, ils auront une pensée pour Hervé et Philippe.

    T2L 1995.JPGLes T2L ont manifesté leur soutien sur l'Esplanade à Limoux (photo archives Novembre 1995)

    C'était il y a huit ans, c'était un vendredi 13 et ce jour là, un vilain nuage de fumée bien noire emportait au gré du vent et vers un sort inconnu, une unité chimique implantée jusqu'alors dans la vallée du Kercorb. En renaissant de ses cendres dans la Haute-Vallée de l'Aude, T2L, a depuis retrouvé un second souffle mais ne reste pas pour autant insensible aux multiples difficultés que rencontre autour d'elle l'industrie de la chaussure.

    Canat-Hutchinson en 75, Myrys et la Chausséria en 95, la mauvaise histoire à tendance à se répéter et c'est peut-être pour tenter d'enrayer cette fatalité que les ouvriers de T2L Chimie ont voulu eux aussi apporter leur soutien à leurs collègues Limouxins et Quillanais, victimes d'un sinistre dont les retombées vont obscurcir davantage encore l'horizon de la Haute-Vallée.   

  • L’O.P.V.C. a marié la châtaigne au vin primeur

    L'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du dimanche 29 novembre 1998. L'arrivée imminente du fruit de la vendange nouvelle, offre l'occasion d'envoyer un petit clin d'oeil aux amateurs rencontrés sur les cours chalabrois, chaque troisième vendredi de novembre. 

    Thomas 97.JPGUn vrai travail de force pour donner tout son craquant à la châtaigne (photos archives café des Sports, Novembre 1997).

    Fallait-il qu'ils aiment les châtaignes et le vin primeur pour braver d'aussi glaciales températures, verre à pied à la main. C'était le week-end dernier sur les cours chalabrois et à la tombée de la nuit, les amateurs de vin nouveau se sont retrouvés nombreux qui chez Thom et Marie, qui chez Fred et Betty, afin de pouvoir découvrir et apprécier les arômes parfumés et fruités du cru 98. Les vignobles français sont un héritage de l'Empire romain, s'ils ont survécu à son déclin nous dit l'Histoire, c'est grâce aux moines et aux religieux. Certes mais pas seulement, si l'on en juge par les moyens mis en œuvre vendredi afin d'inverser la courbe d'une température plongeant vers le zéro.

    La Paix Châtaignes.JPGLes virtuoses de l'OPVC sur la terrasse du café de la Paix (photos archives Novembre 1996).

    Parfaitement regroupés autour d'un feu salvateur et dans le crépitement des châtaignes à la braise, chacun a respecté à la lettre une tradition établie un beau jour d'automne 1985. Un peu de Chardonnay, un peu de Beaujolais, un peu de Chardonnay, un peu de Gaillac, pour une dégustation opérée avec parcimonie et modération, chacun gardant jusqu'au bout une admirable lucidité. Ce qui est la moindre des corrections lorsqu'il s'agit de faire honneur au primeur, «vin de soif à boire sans arrière-pensée !», selon la formule consacrée en pays de Bourgogne. Grappillées au hasard de discussions animées sur le zinc de la Paix ou du café des Sports, les anecdotes n'ont pas manqué tout au long d'une soirée comme doit les aimer Saint Martin, patron des aubergistes.

     Didier Oct 2001 .JPGDidier à pied d'œuvre au pied de la cheminée du France (Hôtel de France 2001).

  • Les ombres du soir ont plané sur le château

    L'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du dimanche 11 novembre 2001. En ce dernier jour d'octobre 2010, nombre d'enfants vont tout surnaturellement célébrer une coutume venue d'Outre-Manche ou peut-être d'Outre-Atlantique. Avant que bonbons et sucreries ne tombent dans l'escarcelle de ces petits diables, voici un petit clin d'oeil en direction d'un passé à peine lointain. 

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    Fête des courges oblige, les monstres ont envahi les rues du village pour un véritable bal des vampires (photos archives Octobre 2001).

    Le grand mystère d'halloween et son cortège lugubre et ténébreux ont investi la paisible cité chalabroise, à l'heure où les ombres du soir invitaient de sinistres fantômes, sorcières et autres spectres à se retrouver sous la halle. Ainsi acoquiné, tout ce petit monde a entrepris une furtive promenade sur les cours chalabrois, enchantés par le son d'un violon, d'une guitare et d'une flûte venues c'est sûr d'un lointain au-delà.

    Halloween 2001 Olivier.JPGPlus tard, de très étranges lueurs animeront créneaux et couloirs obscurs du château où l'on pouvait croire qu'était tourné un remake du « Bal des vampires ». Sournoisement posée sur le donjon de la demeure des Mauléon, une pleine lune complice surveillait les allées et venues tandis que le bal des sorcières battait son plein dans le grand salon de la demeure ancestrale. Du plus profond de son armure, le baron Pons de Bruyères le Châtel essayait de se pincer pour y croire, tandis que commençait sous ses yeux le tournage de « Ghosbuster » deuxième version. Au petit jour, une bande de joyeux fêtards flapis rendait Arthur et ses semblables à leur éternité. Halloween avait fait son œuvre, certainement réussie grâce à l'initiative originale et inédite de Gilles Roméro, grand maître de cérémonie.

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