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C'était hier - Page 599

  • Les hommes de l’USK à l’épreuve du rugby cubain

    Cet article avait paru dans l'édition du journal l'Indépendant, le vendredi 26 mai 2000.

    Cubains.JPGF. Lacanal, M. Izart, R. Daynier, T. Cnocquart et F. Boussioux en partance pour Muret.

    Après avoir échoué en championnat face aux Aveyronnais de Camarès et en challenge du Crédit Agricole face au vainqueur final Labruguière, les rugbymen chalabrois terminent leur saison en roue libre. A l'exception de Frédéric Boussioux, Thierry Cnocquart, Emmanuel Izart et Frédéric Lacanal, lesquels étaient appelés par le comité Midi-Pyrénées à disputer une pré-sélection, le samedi 20 mai dernier à Muret. Intégrés dans deux « quinze » formés de joueurs de l'Ariège et de la Haute-Garonne, ces quatre éléments clefs de l'USK ont parfaitement tiré leur épingle du jeu sous les yeux avertis de la commission de détection chargée de constituer le quinze de la Haute-Garonne.

    A l'issue d'un tournoi triangulaire de haute tenue, le demi de mêlée Frédéric Lacanal et le trois-quart aile Emmanuel Izart ont été retenus afin de disputer une rencontre internationale qui se déroulera le mercredi 14 juin prochain en nocturne face aux représentants de la République de Cuba. Cette excellente nouvelle réjouit bien sûr le staff du président Julien Bonnéry auquel nous nous  joignons pour adresser de vives félicitations à Zonzon et à Manu. Ils étrenneront leur première cape sur la pelouse de Cugnaux, et si pour Boubou et Titou la déception est grande, il faut avouer que la concurrence fut rude. A ce titre, ils méritent eux aussi, tous nos compliments, ainsi que Roger Daynier leur entraîneur (au centre sur la photo).

    note  de l'admin. : Malgré la déconvenue, nos deux lauréats malheureux n'allaient pas tarder à rebondir, et plutôt brillamment. En 2004 en effet, Titou et Boubou s'adjugeront la VIIIe édition de la Course Internationale à la Brouette du Cazal.

  • Les batailles de boules de neige sont interdites

    Neige sur le lac de Montbel 005.jpgEt du côté de St Antoine, on aimerait bien passer à autre chose.

    C'est le thermomètre qui l'affiche, l'hiver que l'on croyait derrière nous n'en finit pas de finir. Avec le retour de la neige, il n'est peut-être pas inutile de rappeler l'existence d'un texte voté par les lointains prédécesseurs de l'actuel conseil municipal. (L'article qui suit est basé sur des recherches effectuées dans les archives municipales par le citoyen Serge Fournié).

    Il était une fois après la Révolution, un petit village qui voulait régler des comptes. En l'an XIV (1805) donc, le sieur Subreville Antoine fait un procès au châtelain de Bruyères, lequel a décidé de créer et agrandir des parcelles sur la place publique (Place Espérance Folchet, cf.photo ci-dessous). Du haut de sa particule, De Bruyères répond fièrement qu'il a échappé aux ravages de la Révolution, et que de plus, c'est son aïeul qui a fait construire la halle, en 1775. Il estime de ce fait que la réclamation vient un peu tard, d'autant que les autorités ne se sont jamais émues de cette situation. Bien au contraire, puisqu'elles ont accordé toute leur protection à lui et aux siens, durant le sinistre épisode de la Terreur.Halle Chalabre.jpg

    Dès lors, le maire Jean Baptiste Clavel et le conseil avec le marquis François Jean Bruyères, Jean Poulhairiès, Guillaume Castre Saint Martin, Lazare Anduze père, Nicolas Bézard juge de paix, Jean Paul Aragon, Jean Pierre Bézard Falgas, Etienne Cambon (teinturier), Nicolas Gaudy (négociant), Gabriel Bas (fabriquant de savon), Pierre Anduze, François Bataillé, François Louis Cazalens, Vincent Cavaillé et Jean Rivals (fabriquants de draps) sont régulièrement importunés par le peuple qui a pris fait et cause pour Subreville.

     Et avec l'arrivée de l'hiver en Kercorb, un nouveau jeu va très vite faire fureur auprès des Chalabrois qui méthodiquement « canardent » leurs chers élus avec de la neige dès qu'ils pointent leur nez sur les cours. Dans un premier temps les boules sont natures, puis elles sont lestées d'un « petit » caillou.

    « L'insurrection » couve, et le conseil n'y tenant plus arrête le 29 frimaire de l'an XIV (20 décembre 1805) que le lancer de boules de neige est interdit. Le préfet de l'époque, Claude Joseph Trouvé baron de son état se demandera comment Clavel maire, victime d'une crise de goutte et alité, a pu signer et surtout prétendre avoir assisté aux délibérations du conseil municipal. La demande restera sans réponse mais le peuple de Chalabre aura bien d'autres occasions de manifester son mécontentement. Pour la petite histoire, il est important de rappeler que cette loi est toujours en vigueur !

  • Les enfants de Badaluc, ou l’imagination au pouvoir

    L'article ci-dessous avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 2 mai 1997, juste après la visite de sa Majesté Carnaval. Treize années plus tard et avant l'arrivée imminente de Badaluc 42e de la lignée, la tradition perdure, l'esprit demeure.

    Badaluc Blog.JPGBadaluc existe, la jeune équipe de copains chère à Thierry Roncalli l'a rencontré ! (De gauche à droite, Bruno, Jean-Brice, Thierry, Anne-Marie, Alexandra, Séverine, Jean-José, Yvon et Jean-Philippe).

    Le dernier acte des festivités carnavalesques a clôturé deux jours de liesse exceptionnels. Aussi, le moment est-il venu de prendre rendez-vous avec Badaluc XXXe du nom. Badaluc est venu, Badaluc reviendra. Qu'il arrive par le train comme en 1946, ou bien en avion comme en 1996, une évidence s'impose, le monarque du carnaval chalabrois est bon prince. Accueilli avec faste et honneur un jour, livré aux flammes de l'enfer le lendemain, Badaluc n'a pas la rancune tenace, d'aucuns pensent même qu'il est de très bonne constitution.

    Un jour le poète s'est demandé si les objets inanimés avaient une âme, il faut croire que oui en observant le regard de Badaluc XXIX. Une âme forgée par l'imagination débordante et fertile de la jeune équipe de copains chère à Thierry Roncalli, à l'ouvrage depuis de longues semaines pour que la fête soit plus belle. Aussi inventifs que René, Richard ou « Touste » leurs aînés, Thierry et ses amis ont grandi dans le mystère des exploits d'un personnage hautement célèbre en Kercorb. Si bien qu'aujourd'hui, ils ont cette particularité d'être à la fois les enfants et les créateurs de Badaluc.

  • Le blanc s’expose au collège Antoine Pons

    A la veille de vacances scolaires marquant une trêve pascale décalée, nous souhaitons aux collégiens d'Antoine Pons et à l'équipe éducative, une quinzaine de repos paisible et sereine. L'occasion d'adresser un clin d'oeil à une génération de potaches et d'enseignants qui les ont précédés sur les bancs voisins de l'allée des Marronniers, et qui avaient bouclé leur deuxième trimestre sur une excellente note. C'était il y a dix ans ou presque, l'article ci-dessous avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 23 avril 2000.

    Blanc blog IV.jpgLes élèves de 3e ont rendu copie blanche. Mais c'était pour la bonne cause...

    Les potaches du collège Antoine Pons voulaient-ils faire le vide complet dans leur tête avant les vacances pascales ? C'est ce qu'il faut croire au vu de la copie parfaitement blanche qu'ils ont rendu à l'occasion d'une expo pour le moins originale et surprenante. En faisant preuve d'une imagination débordante, les élèves de 3e ont en effet réussi le tour de force de créer une galerie d'art entièrement consacrée au blanc.

    Un thème qui les a assurément inspiré comme ont pu le vérifier les nombreux amateurs, parents et élèves qui se pressaient aux portes du CDI à l'heure du vernissage. Dans un décor et une atmosphère tamisée de lumières blanches, les visiteurs sont passés successivement du blanc au blanc, il suffisait de lire dans le blanc de leurs yeux pour y déceler des reflets teintés d'admiration.Blanc blog II.jpg

    Toutes nos félicitations aux artistes qui décrochent leur examen blanc avec mention, sans oublier Laurence Toustou, leur professeur d'arts plastiques, initiatrice et guide d'un projet particulièrement original. Une belle réussite qui offrait à chacun l'opportunité de lever le verre de l'amitié, avec un blanc de blanc et avec modération. Egalement invités à cette manifestation par Claude Ruiz, principal du collège et l'équipe éducative, les acteurs de la vie économique locale au premier rang desquels les responsables d'entreprise ayant accueilli les élèves de 3e à l'occasion d'un stage récemment effectué en entreprise. Et en définitive, deux animations bien différentes et pourtant complémentaires qui auront permis au collège Antoine Pons d'assumer sa double mission, culture et ouverture vers le monde extérieur.    

    Blanc blog I.jpgLors du vernissage, les collégiens de 3e ont apprécié  les messages de félicitations