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C'était hier - Page 598

  • Un jour, deux images

    Deux photos mises en ligne aujourd'hui, instantanés de la vie en internat. Juste pour ranimer l'atmosphère dans laquelle de jeunes Chalabroises et Chalabrois auront évolué, aux côtés de leurs amis du pays de Limoux et du Plateau de Sault... Voilà un petit peu plus de quarante ans.  

    " Vous me ferez quatre heures ! "

    C'était le jour du 26 novembre de l'année 1971, qui tombait un jeudi. Une des salles d'études du lycée nationalisé mixte de Limoux, dont le regretté Robert Badoc était alors le proviseur, accueillait treize potaches invités à effectuer quatre heures de "coince". Une sanction collective, purgée sous la garde d'un jeune surveillant d'internat, tout dernièrement réélu premier magistrat dans sa bonne ville de Leuc. L'atmosphère était plutôt sereine sur les bancs, d'autant que le motif de la punition reposait sur des faits, qui de nos jours encore, ne sont pas avérés. En deux mots, tout le monde avait préféré la jouer fair-play.   

    lycée nationalisé mixte de limouxDe gauche à droite : Jean-Pierre Nadal, Francis Garcia, Christian Moralès, Jacques Boulbès, Henri Rouquette, Bernard Calvet (surveillant d'internat), Alain Durand, Roland Rougeas (qui "rioule" en direction du photographe, du verbe "riouler"), Bernard Sarda, Pierre Maugard, Bruno Bourdel, André Röösli, Michel Jouve (Absent sur la photo, ... et à la retenue, Franklin Beauvais).

     Nocturne inachevé ...

    A peine quelques semaines plus tard, dans ce même établissement et à la veille de Noël, les élèves s'apprêtent à  fêter le départ en vacances. Peu avant l'entrée au réfectoire où les petits plats ont été mis dans les grands, des notes martiales s'élèvent dans l'enceinte de la cour intérieure, et dans la nuit limouxine. La partition n'ira pas au bout, car l'intervention de Robert Badoc, garant de la sérénité des lieux, mettra un terme à la performance musicale ... En confisquant l'instrument incriminé, en l'occurrence le clairon tiré du cartable d'un soliste débutant de l'Avenir du Kercorb.  

    lycée nationalisé mixte de limouxDe gauche à droite : Robert Badoc (proviseur), Michel Marraco, Jean-Paul Messerschmitt, Roland Rougeas (masqué), Charly Jaumes-Anglade (†), Christian Moralès, Alain Durand, Franklin Beauvais, Michel Jouve (masqué),  Jean-Marc Taudou.  

  • C'était hier : Les cyclos en pays de cocagne

    L'article mis en ligne aujourd'hui, avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 7 avril 1994.

    Cyclos Ganguise Mars 1994.jpgAu rendez-vous de la Ganguise, ils étaient quinze et un sprinters. De gauche à droite, debout : Roger Théron, Claude Chauveton, Robert Guilhemat, Jean Quério, Hervé Franot, César Martinez, Robert Duchan, Eric Fayet, Robert Beret, Eric Guilhem. Accroupis : Jean Navarro, Mariano Gimenez, Guy Calvène, Claude Théron, Christian Moralès. Photographe : Aline Guilhemat (Photo archives, Mars 1994).

    Les rendez-vous du calendrier 94 présentent un bel enchaînement de dénivelés que les cyclotouristes chalabrois n'ont surtout pas l'intention de sous estimer. Le vélo exigeant une préparation de longue haleine, quinze cyclos déjà très aguerris, ont pris le départ de la première sortie dominicale pour un périple en pays lauragais, via Mirepoix et la Vixiège, halte gastronomique prévue sur les rives de la Ganguise où l'arrivée ne se fera pas sans mal. Comme il n'est rien de pire que les idées reçues, certains auront très vite constaté que l'arrière-pays lauragais n'a vraiment rien à voir avec la plaine de la Beauce.

    Et c'est en compagnie d'un appétit fortement aiguisé par une succession de montées non mentionnées sur le "road book", que les Chalabrois du président Roger Théron vont entrer sur la base nautique de la Ganguise, où un festin les attend. Et voilà ausitôt relancée la querelle qui divise régulièrement, adeptes de la musette et partisans d'une intendance mûrement organisée. Un débat qui va tourner court, devant les arguments alignés sur la table grâce aux bons soins d'Aline, et de Roger, véritable père du peloton.

    Le plat de flan caramel maison passait pour la deuxième fois, lorsqu'il fut suggéré pour que la fête soit complète, de pousser jusqu'à Saint Félix-de-Lauragais, goûter à l'atmosphère de la Fête à la Cocagne. Certes il ne restait en tout et pour tout, qu'une soixantaine de kilomètres à parcourir, mais était-ce bien convenable ? Les tenues de nos cylos n'allait-elles pas détonner avec les crinolines des belles de Saint-Félix ? Et c'est très raisonnablement que le retour vers le Kercorb fut décidé, toujours sous le soleil, et l'inhabituelle légèreté de la brise lauragaise.

  • C'était hier : Ecole de rugby : ça continue !

    L'article qui suit avait été publié le dimanche 3 avril 1994, dans les colonnes du journal l'Indépendant.

    école de rugby chalabroiseLe virus de l'ovale, n'attend pas le nombre des années (Photo archives Mars 1994). De gauche à droite, debout : Chantal Mamet, Joël Roncalli, Alain Mamet, Patrick Séris. Au milieu : Alexandre Granger, Mickaël Carbou, Bastien Azzi, Michel Sanchez, Mickaël Guirao, Julien Franot, Jérémy Roncalli, Pascal Sola. Accroupis : Martial Fourcassa, Jessica Frémy, Maxime Sanchez, Nicolas Not, Delphine Guirao.

    En dépit d'un ciel très menaçant, l'Ecole de Rugby Chalabroise accueillait samedi 26 mars, les jeunes pousses du ballon ovale, venus du Carcassonnais, du Lauragais, pour un tournoi mettant aux prises débutants, poussins et benjamins, bien décidés à parfaire leur apprentissage du rugby à XV.

    Dans l'ensemble, les poussins de l'Entente Alaric ont plutôt bien dominé leur sujet, de même que les benjamins du Carcassonnais. De leur côté, les éducateurs patentés de l'Ecole Chalabroise, Chantal et Alain Mamet, Joël Roncalli, et Patrick Séris, ont éprouvé quelques difficultés pour constituer leurs groupes de jeu, en raison de nombreuses absences.

    Sont-ce les gros nuages noirs qui ont effrayé les uns, ou ont-ils préféré la perspective d'un après-midi d'anniversaire dans une ambiance calfeutrée ? Quoi qu'il en soit, les mamans et les papas présents sur le bord de touche, ont pu apprécier la superbe tenue "sang et or", dans laquelle l'encadrement chalabrois a opéré, pour le bon déroulement de cet après-midi de rugby. Une tenue offerte le matin même par Jacques Montagné, et donc une initiative à mettre au compte du conseil général, qui n'ignore pas que la richesse d'un club se compte au nombre des bénévoles dont il dispose. Chantal, Alain, Joël et Patrick donnent rendez-vous à tous les rugbyphiles, le samedi 23 avril pour la 8e édition du "Challenge Lolo Mazon".

  • Un jour, une image

    La photo mise en ligne ci-dessous, appartient à la collection de Louis Monnier, dont les archives sont précieusement conservées par Robert Voltes, son petit-fils. Photographe bien présent dans la mémoire des Chalabrois, Louis Monnier rendait visite ce jour-là à un groupe de travailleurs profitant d'une journée de répit. C'était en 1941, sur les hauteurs de Corbières, à la ferme de La Tuilerie, où des bûcherons espagnols travaillaient au débardage de la forêt et à la confection du charbon de bois. Après avoir transité par les camps de concentration du Roussillon et du Sud-ouest, ces Républicains espagnols exilés, avaient bénéficié de contrats de travail, grâce à la solidarité de militants locaux. La création de groupes de travailleurs étrangers, permettra ensuite aux guerrilleros partisans de la IIe République espagnole, de participer à la Résistance, dans les maquis de l'Aude et de l'Ariège. Tout en bénéficiant d'une activité de couverture, de par leur appartenance à ces chantiers forestiers, des chantiers qui permettaient de bien utiles allées et venues.

    Corbières La Tuilerie Travailleurs Espagnols en 1941.jpg

    charbon de bois,guerrilleros,groupes de travailleurs étrangers

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