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Carnet noir - Page 90

  • Hubert Bernard n’est plus

    hubert bernardJeudi 22 février, l’église Saint-Pierre réunissait une assistance venue rendre un dernier hommage à Hubert Bernard, domicilié Plaine du Pont-Neuf, décédé à l’âge de 79 ans. Né le 28 juin 1938 à Chalabre, il n’a que deux ans lorsque ses parents agriculteurs choisissent de s’installer dans le village voisin de Montjardin. Il y effectuera sa scolarité, dans une école communale où Roger Dumay exerce sa fonction d’instituteur.

    Certificat d’étude en poche, il découvre à quatorze ans le domaine de la vie active et de la chaussure, sur les machines de l’usine Canat. Il y exercera jusqu’en 1973, essentiellement dans l’atelier caoutchouc et vulcanisation. Dans l’intervalle il sera mobilisé (juillet 1958), embarquant à Port-Vendres sur le Cazalet, qui l’emmène aux côtés des appelés du contingent, vers le port d’Alger. Soldat au 47e RA, il rentrera en métropole, avant sa libération en novembre 1960 et son retour vers le Kercorb.

    Ses multiples activités le ramènent fréquemment sur la ferme de Saint-Martin, où il fera la rencontre de Nadia Nogherotto, qu’il épouse le 23 octobre 1971. La naissance de Jérôme comble le jeune couple de bonheur, et en 1973, Hubert doit se convertir aux métiers du textile dans le proche Pays-d’Olmes. Un bail de huit années qui verra Hubert Bernard travailler à la filature Roudière, à Lavelanet d’abord, puis à Villeneuve-d’Olmes. Par la suite, et avec la réputation grandissante du restaurant du Moulin de l’Evêque, Hubert se joindra à l’activité familiale, jusqu’en 2000.

    Passionné de chasse, élément très apprécié au sein de l’équipe de Dédou Mamet, il s’attachait à conjuguer amitié, convivialité et partage, avec amour pour la nature. Et pour la terre, comme en témoignait le généreux jardin potager qu’il soignait sur les berges limoneuses de l’Hers.

    Au terme de la cérémonie, un dernier adieu lui a été adressé, en présence du drapeau et de ses amis du comité de la Fnaca. A Nadia son épouse, à son fils Jérôme, sa belle-fille Laurence, Maëlys et Clara ses petites filles, à tous ses proches, très sincères condoléances.

  • Carnet noir

    hubert bernard

    La cérémonie des obsèques religieuses à la mémoire de M. Hubert Bernard, décédé à l’âge de 79 ans, sera célébrée jeudi 22 février à 10 h, en l'église Saint-Pierre de Chalabre.

  • Jacques Cunillera n’est plus

    2015 18 juillet Jacques Cunillera.JPGAu revoir président.

    Vendredi 2 février, Jacques Cunillera était accompagné vers le caveau familial, porté par ses joueurs du quinze de l’USCKBP. Ultime hommage rendu à un président enlevé à l’affection de ses proches et amis à l’âge de 57 ans, au terme d’un nouveau combat perdu face à la maladie. Originaire de la ville d’Argentan (Orne) où il était né le 1er juin 1961, d’une maman normande et d’un papa hispano catalan qui émigrera plus tard vers les Etats-Unis, Jacques Cunillera avait quitté le cercle familial à l’âge de 18 ans. Un premier départ qui lui permettra d’arriver en pays audois, après un engagement signé au 3e RPIMA de Carcassonne. Cinq années de vie militaire et plusieurs campagnes, au Gabon, en Centrafrique et au Tchad, avant de renouer avec la vie civile en pays toulousain.

    Il choisi de se former au métier de charpentier, puis il intègre le cercle des Compagnons du Devoir. A la faveur d’un chantier effectué rue du Presbytère, il découvre le Kercorb, et par le jeu de l’amour et du hasard, il fait la connaissance à l’orée d‘un nouvel an, de Muriel Marty, jeune chalabroise qu’il épousera bientôt. Son intégration en pays chalabrais se verra renforcée par une forte implication dans la vie associative, au sein du FCC d’abord, où il coache les jeunes pousses de l’école de football, de 2004 à 2006. Egalement actif avec ses amis du club de pétanque qu’il retrouve place Charles Amouroux, sa vie professionnelle prendra un nouveau virage en janvier 2006. Date à laquelle avec son épouse Muriel, ils prennent en main les destinées du Café des Sports, succédant à Thom et Marie, pour un bail de dix ans derrière le zinc et en cuisine.

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    Jacques Cunillera en mai 2006, avec les benjamins du Football-Club Chalabrois.

    Passionné de ballon rond et sportif dans l’âme, Jacques Cunillera va rebondir en prêtant ses services au vieux club de rugby de l’US Chalabre XV, qu’il présidera de janvier 2008 (année du Centenaire du club) jusqu’à juin 2009. Une présidence qu’il reprendra en juin 2015, l’USCK a fusionné dans l’intervalle, avec les voisins ariégeois de La Bastide-sur-l'Hers et du Peyrat. Un club aujourd’hui orphelin de son président, désireux de perpétuer sur le terrain, l’hommage rendu en ce premier vendredi de février.

    Après les messages d’affection témoignés par ses enfants, chacun a manifesté soutien et sympathie à ses proches, avant un dernier au revoir. Très sincères condoléances à Muriel son épouse, à ses enfants, Fabien, Laure, Mickaël, Medhi, Alexia et Narjis, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jacques cunillera,usc kercorb-la bastide-le peyrat

    Le 30 octobre 2016, avec l'équipe dirigeante de l'USCKBP.

  • Sonnac-sur-l’Hers : Louisette Boussioux n’est plus

    louisette boussiouxL’église St-Jean-Baptiste de Sonnac-sur-l’Hers a réuni une assemblée recueillie, venue rendre un dernier hommage à Louisette Boussioux, décédée le 13 janvier à l’âge de 84 ans. Née en 1933 en Aragon, dans un petit village de la province de Teruel (Espagne), Louisette se prénomme alors Libertaria, prénom conforme à l’idéal républicain de sa famille. Entre trois et six ans elle vit les années de guerre sans son père, qui a rejoint les « carabinieros » de la République sur le front, face aux factieux du général Franco. En février 1939, c’est l’exode vers la France et le camp de réfugiés de Labenne (Landes), où meurt sa sœur Lilia, âgée de un an. Elle-même gravement malade, est baptisée et le prénom de Louise lui est donné. Le préfet des Landes ordonne le renvoi en Espagne, des femmes, enfants et personnes âgées. Sa mère est emprisonnée pendant deux ans et les biens de la famille sont en partie volés puis vendus. En France, son père connaît l’enfer des camps de réfugiés, Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech, Argelès, Le Barcarès et Bram, d’où il est autorisé à sortir pour travailler dans une ferme de l’Ariège. En 1947, elle franchit à pied la frontière avec sa mère, clandestinement, et retrouve enfin son père. La famille s’installe à Sonnac-sur-l’Hers, Louisette a alors quatorze ans et n’est plus en droit d’être inscrite à l’école. Elle travaille à l’usine de chaussures Canat, puis se marie avec Louis en 1954, Alain leur fils naîtra en 1956.

    Ils prennent alors la direction de Saramon (Gers), où ils gèrent un magasin d’alimentation. En août 1960, la famille s’agrandit avec la naissance de Marie-Christine, et la carrière commerciale se poursuit à Toulouse, puis Colomiers. En 1987, la médaille du travail viendra parfaire une carrière accomplie, avant une retraite bien méritée. Louisette Boussioux laisse le souvenir d’une personne patiente, généreuse et serviable, animée par le souci du travail bien fait, comblée de pouvoir s’occuper et voir grandir ses trois petits enfants

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Louis son époux, à ses enfants Alain et Marie-Christine, à ses petits-enfants Alexis, Gaël et Raphaël, à toutes les personnes que ce deuil afflige.