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Education - Page 30

  • C’était hier : Le collège Antoine-Pons prépare l’avenir

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 25 novembre 2001.

    collège antoine-ponsLes nouvelles salles de classe seront bientôt opérationnelles (Photos archives, novembre 2001).

    Depuis plusieurs semaines maintenant, les collégiens du canton de Chalabre partagent leur emploi du temps avec les « pros » du bâtiment de l’entreprise campenoise Jordan, chargé de mener à terme une nouvelle tranche de travaux. Ce projet d’extension mené par le conseil général de l’Aude va créer les espaces devenus nécessaires devant l’augmentation constante des effectifs. Car en dépit des aménagements successifs réalisés au gré des besoins annuels, il devenait urgent de programmer la construction de nouveaux locaux.

    C’est ainsi que trois salles de classe supplémentaires et une salle spécialisée aménagée pour les cours scientifiques, seront bientôt opérationnelles. Elle aussi à l’étroit, la section administrative sera installée dans des locaux plus spacieux, sur l’emplacement de l’actuelle salle 5. Le réaménagement du bureau de M. Daniel Wagner, principal du collège, permettra l’agrandissement de la salle 4. Unique inconvénient engendré par la réalisation de ces travaux, la disparition de l’aire de stationnement devant l’entrée principale du collège. Pour l’heure, les véhicules sont dirigés vers l’ancien plateau d’éducation physique, dans l’attente d’un règlement définitif du problème. Avec une première tranche estimée à 500 000 F (76 225 euros), ce chantier devrait permettre à la fois aux élèves, aux enseignants et à l’équipe technique de travailler dans les meilleures conditions possibles, dans un collège qui mériterait peut-être une enseigne plus esthétique sur son fronton.     

  • C'était hier : Préavis de grève au collège Antoine-Pons

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du 4 novembre 2011.

    Deux postes ont été supprimés depuis la rentrée scolaire. Les enseignants dénoncent le silence de l'inspection académique. 

    collège antoine-ponsLe plus petit des collèges audois, qui avait fêté ses 30 ans en 2008 (photo), se retrouve privé de moyens (Photo archives, mai 2008). De gauche à droite, Daniel Koch inspecteur d'académie, Héloïse Bargain, Nargis Bottoto élèves, Roger Rosich conseiller général, Yannick Callat principal du collège, dévoilent une plaque à la mémoire d'Antoine Pons.

    Depuis la rentrée de septembre, l’équipe éducative du collège Antoine-Pons se trouve dans l’obligation de composer avec une problématique liée au fonctionnement interne de l’établissement. En raison du non renouvellement de deux postes de « CUI vie scolaire » (contrat unique d’insertion), représentant chacun 20h par semaine, les enseignants craignent que la sécurité et la surveillance des élèves ne puissent plus être correctement assurées.

    Aucune réponse de l'inspection académique     Sachant que l’amplitude horaire du collège est de 43,25 h /semaine, la présence de deux assistants d'éducation par jour serait nécessaire. Or les mardis, mercredis et jeudis, une seule et unique personne est de service. Très rapidement, l’équipe pédagogique a souhaité interpeller l’inspecteur de l’Académie de Montpellier, sur la situation actuelle de la vie scolaire à Antoine-Pons. Cela par le biais d’un courrier demandant le rétablissement de ces deux postes. A ce jour, aucune réponse n’ayant été obtenue de la part de l'Inspection Académique, il a été décidé de déposer un préavis de grève pour la journée du mardi 8 novembre prochain. Auparavant, une lettre d’information a été adressée à tous les parents d’élèves, afin de les alerter sur les conséquences d’une telle conjoncture.

    Le collège chalabrois sera donc en grève le 8 novembre, et l'équipe éducative sera présente ce jour-là, afin d’accueillir les élèves et expliquer aux différents interlocuteurs les raisons de cette action. Un mouvement dont la finalité est de garantir aux élèves des conditions d’études satisfaisantes, et pour lequel les enseignants espèrent l’adhésion des parents, afin qu’ils manifestent avec eux leur mécontentement, dans l’espoir d’obtenir gain de cause.

  • C’était hier : L’école Louis Pergaud a, au total, perdu cinq postes

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 16 octobre 2011.

    L’occupation des locaux par les parents et le soutien des élus locaux, au printemps dernier, n’ont pas évité les suppressions d’emploi.

    école louis-pergaud chalabreLa mobilisation du printemps dernier est restée lettre morte (photo archives, 28 mars 2011).

    Six semaines après que les élèves aient été invités à rejoindre leurs pupitres à l’école primaire, le souvenir d’un printemps 2011 marqué par les grèves et l’occupation des locaux de la place Salvador Allende est toujours présent dans les têtes. La forte mobilisation des parents et des élus avait alors laissé espérer le maintien d’un poste d’enseignant, menacé aux raisons d’une logique comptable. Vaine espérance au final.

    96 élèves dans 4 classes     En cette rentrée 2011-2012, la situation n’a pas cessé d’inquiéter, car à la suppression d’un poste d’enseignant, est venue s’ajouter la suppression de quatre autres postes, répartis entre vie scolaire et ABCD. Avec un effectif de 96 élèves pour quatre classes, Hélène Péricot directrice de l’établissement s’est vue dans l’obligation de doubler, voire tripler les niveaux,  comme cela a été le cas pour les tout petits. L’équipe enseignante ayant assuré cette nouvelle rentrée est composée de Stéphanie Barthe (Petite section), Hélène Péricot (CP), Chantal Tisseyre et Muriel Noy (aides maternelle), et pour le primaire, Isabelle Boulbet (CE1 CE2)  et Julie Mathon (Cm1 Cm2), qui remplace Delphine Giraldo, en congé maternité.

    L’établissement poursuit sa mission d’éducation, et a engagé plusieurs projets pédagogiques, avec notamment la célébration du centenaire de la parution de la « Guerre des Boutons », écrit est-il besoin de le rappeler, par l’écrivain comtois Louis Pergaud. Ateliers et jeux d’enfants d’autrefois ont ainsi été programmés, autour du thème repris tout dernièrement à l’écran et plutôt deux fois qu’une. Une sortie cinéma est d’ailleurs prévue très prochainement, qui permettra de découvrir une nouvelle version cinématographique de ce chef d’œuvre. L’occasion pour les petits écoliers de Louis Pergaud de faire l’école buissonnière, et d’apprécier quelques scènes d’anthologie agrémentées de répliques devenues célèbres, comme celle délivrée par le dénommé La Crique : « Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux ! ». Une invitation aux parents est lancée par l’équipe enseignante, afin qu’ils participent à leurs côtés à l’ensemble des activités proposées.