L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 20 juillet 2002.

L’atelier cycle du Cazal, jour et nuit sur la brèche pour le grand rendez-vous (Photo archives, Juillet 1999).

Les plus anciens s’en souviennent peut-être, l’année 1999 avait vu le célèbre hameau du Cazal renouer avec sa tradition cycliste. C’est ainsi que le premier critérium d’après-guerre organisé à l’occasion des fêtes de Sainte Marie-Madeleine par le Cyclo-Club Cazalien avait offert un spectacle de toute beauté, couronné dans une confusion totale par la victoire finale de Gianluca le Bisontin. Contrôlé positif à la saucisse de Morteau dans un premier temps, le brillant vainqueur avait été très vite blanchi par une contre expertise réalisée dans les laboratoires Julius Bone Eary. L’honneur étant sauf, rien ne s’opposait alors à l’organisation d’un nouveau critérium, deuxième du nom et prévu aujourd’hui 20 juillet 2002.

Là où la selle blesse, c’est que les coureurs du Tour de France seront justement de passage en Kercorb ce même jour, ce qui amène à poser la question suivante : pourquoi deux animations similaires organisées à la même date ? Le critérium du Cazal ne risque-t-il pas de faire de l’ombre au rendez-vous également très attendu par les Chalabrois avec Lance Armstrong et ses compagnons forçats de la route ? Joint sur son portable mobile, le bourgmestre du Cazal a assuré que les deux animations étaient complémentaires, et surtout qu’il y en aurait pour tous les goûts.

Pour l’heure, et c’est là une grisante certitude, les coureurs du Tour de France ralliant Lavelanet à Béziers seront bien à Chalabre aux alentours de 13 heures. La prudence est recommandée au passage de la caravane et des coureurs qui emprunteront la rue du Capitaine Danjou, le cours Docteur Joseph-Raynaud, l’avenue Auguste-Cathala, et l’avenue Rhin et Danube.            

A l’approche des fêtes en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine, les amoureux de la balle ovale savent qu’ils vont pouvoir retrouver leur sport favori, à la faveur de la XVIIe édition du Bouclier Raymond Fort. Une question de jours maintenant, et du grain à moudre pour France Télévisions, qui sera alors libérée de la couverture du Tour de France, de passage aujourd'hui à Chalabre.

En effet, à l’image du bouclier de Brennus, le hameau du Cazal possède lui aussi son « bout de bois », créé en hommage à l’ancien président de l’US Chalabre XV. Côté fiche technique, il convient de préciser que les ateliers du Tataubas n’ont pas mis les deux pieds dans le même crampon. Ainsi, la planche d'origine, en érable de Palauqui, a été redressée et revernie, tandis que le logo « effet vitrail », qui était cassé, a été refait. Un logo qui rappelle bien sûr le maillot emblématique des anciens du rugby en Kercorb, depuis 1986.

En ce qui concerne la partie rétro, il faut revenir à 2005 pour la tenue de la 1ère édition du Bouclier Raymond-Fort, quand les Badalucs battent en toute logique l’US Kercorb, championne de 4e série de Midi-Pyrénées. En 2006 les Badalucs doublent in extremis la mise, face à une USK encore battue, par 4 essais à 3.

L’année 2007 sonne le réveil, puisque les rugbymen de l’US Kercorb, vice champions de 3e série après s’être inclinés à Mirepoix face à La Tour-du-Crieu, se refont la cerise face aux Badalucs. En 2008 et au petit trot, c’est une USCK rajeunie qui règle une sélection d’anciens, toujours dans une excellente ambiance.

Edition 2009

En 2009 et sous l’autorité impartiale du duo arbitral composé de Sébastien Danjou et Romain Sicre, le Bouclier reviendra au team « Murillo et Silva », associé à la jeune équipe « Eliot-Pierre-Thomas ». La première dauphine et lauréate du Challenge est l’équipe « Noy-Mamet » renforcée grâce à ses cadets, emmenés par Eric Sanchez et Frédéric Noy.

Avec la fin d’une nouvelle décennie, il est décrété en cette année 2010, que les deux formations en présence doivent soulever le trophée, l’occasion de célébrer comme il se doit, le Jubilé Francis Amouroux. Le stade Lolo Mazon offre la superbe image d’une fusion inter générations, Bernard, Puce ou Henri partageant le cuir avec Alan, Pierre et Thomas, rugbymen en herbe conscients de vivre un épisode d’exception.

En 2011, un quinze nouveau vient défier les rugbymen du cru depuis son fief de Montpellier. Résultat des courses, les « Cissous Boys» emmènent le Bouclier dans l’Hérault. Pour être précis, deux sélections sont cette fois en lice, avec un résultat final mettant dos-à-dos ou presque, les Badalucs et l’équipe du Président. En l’absence cumulée d’Arnaud Molini et de Joël Laffite, réquisitionnés par l’ami Richard pour la « mounjetado » du soir, les Badalucs ont joué cartes sur table en envoyant les gros devant. Composée d’un éventail des « Cissous Boys», des campeurs de St Jory et de Chalabrois sélectionnés entre le guichet et la buvette, l’équipe du Président prendra ses marques pour vaincre contre toute attente.

Edition 2013

L’année 2012 est l’année du sursaut pour les Badalucs qui reprennent le Bouclier à leur alter ego montpelliérain. En 2013, le challenge délocalisé au Stade Roger-Raynaud voit les Champions du Languedoc prendre le meilleur sur nos anciens. Le RC Limoux-Razès XV repart avec le trophée.

Edition 2014

La fête annuelle du ballon ovale 2014 est célébrée en présence de Julien et Benjamin Vila, doubles champions de France et du Roussillon de 3e série avec l'Entente Vallespir. A leurs côtés, Olivier Carbonneau, qui voilà juste vingt ans soulevait le Bouclier de Brennus avec son frère Philippe et le Stade Toulousain, et Benoît Baby, international venu se ressourcer sur la pelouse de ses débuts. L'affiche du jour offre un duel opposant  les « Cissou Boys » de Montpellier aux « Badalucs » du Kercorb, duel qui revient aux Badalucs, vainqueurs sur le fil, comme d’habitude.

2015 permet à deux sélections riches en pointures, et renforcées par un trio venu d’Arles-sur-Tech, de s’affronter sous la direction de Sébastien et Romain, préposés au sifflet, suppléant au pied levé Christian Laffont alité. Le résultat final met dos-à-dos ou presque, les Badalucs et le XV nouveau de l’USCKBP.

Edition 2016

Pour ce millésime 2016, il s’agit d’un nouveau duel opposant les « Cissou Boys », venus de Montpellier, est-il utile de le préciser, aux « Badalucs » du Kercorb, duel arbitré au diapason par Romain et Christian. Un match plein, foisonnant de gestes techniques, lesquels relèguent au second plan, l’apathie des officiels du club de la « Ressègue ». Au meilleur des trois manches, le Bouclier Raymond-Fort reprend un billet pour la place royale du Peyrou.

Edition 2017

2017 voit l’émergence d’une nouvelle entité, et c’est le quinze des Trois Clochers qui s’adjuge le Bouclier Raymond Fort. Toutes générations confondues, fédérées par un même ballon ovale, prennent plaisir à produire du beau jeu, faisant encore une fois fi des mines chagrines exhibées par Henri, Jean-Denis, René, Michel et Bernard, observateurs dépêchés par la fédération de la « Ressègue ».

Edition 2018

L’édition 2018 est engagée tambour battant par les Badalucs face aux Cissous Boy, vainqueurs en 2016. Les anciens du Kercorb submergent leur adversaire pour prendre un net avantage à la marque. Tout aussi surpris que piqués au vif, les vétérans des bords de l’Hérault se reprendront après la pause, échouant toutefois sur le fil pour laisser la victoire aux Badalucs.

Edition 2018

Les membres de la fédération de la Ressègue se retirent pour délibérer

Edition 2019

2019 est l’édition qui verra les Badalucs prendre leur revanche sur le quinze des Trois-Clochers. Plongé dans la torpeur de l’intersaison, le ballon ovale connaît un beau sursaut à la faveur de la XVe édition du Bouclier Raymond-Fort. La billetterie est en surchauffe et le sifflet sobrement tenu par Sébastien Not puis Jérôme Bernard, servira une rencontre très disputée mais très serrée. Avec du beau jeu pour seulement deux passages en dame, signés de part et d’autre, les vétérans parviendront à éteindre une fougue en « rouge et bleu », à grand renfort de camphre dans les rouages.

Edition 2021

Après une année 2020 blanche, 2021 sonne un timide retour aux fondamentaux. L’Entente chalabro-montpelliéraine ravive l’étincelle et assure le show sur l’annexe du stade Lolo-Mazon.

L'aventure continue, rendez-vous samedi 23 juillet à 16 heures sur la pelouse du stade Lolo-Mazon, où les Badalucs relèveront le défi face à une sélection en Jaune et Noir. Sélection issue de la génération 1973-1974 entraînée par Roger Daynier, bien connu à Chalabre, coach d'un Stade Lavelanétien au sein duquel Julien Bonnery occupait les fonctions de président des Juniors.

Mila était très accompagnée en cette journée marquante.

Par un chaud samedi de juillet, la petite église Saint-Vincent de Montbel ouvrait ses portes pour la venue de Mila Gérard, centre de toutes les attentions en ce jour de baptême. Accompagnée par Cyril et Justine Gérard, ses parents, Mila a reçu le sacrement du baptême, en présence d’une belle et joyeuse assemblée. L’office célébré par l’abbé Hervé Savournin, curé de la paroisse de Laroque-d’Olmes, a également permis à Julien Garros et Maëlann David, descendue de Bretagne, d’officialiser leur statut de parrain et marraine. En présence de Martine et Philippe Gérard, ses grands-parents, et Simone Pianetti, arrière grand-mère comblée, Mila chaperonnée par sa grande sœur Giulia a géré sans trop de stress son premier grand rendez-vous.

Après avoir pris congé de l'abbé Hervé Savournin, « prélat des temps modernes » installé dans sa paroisse du Pays-d'Olmes depuis 1994 (photo La Dépêche), la cérémonie s’est prolongée sous les platanes de la place Charles Amouroux, où chacun a partagé un repas dans une ambiance des plus festives. Agapes prolongées par une après-midi consacrée au jeu de pétanque.

C’est sous un soleil de plomb qu’a débuté la Fête de la musique, avec une dizaine de bénévoles de la MJC de Puivert, actifs depuis le matin, et jusqu’à très tard dans la nuit. Les Halles ont accueilli  différents groupes musicaux locaux sur la scène ouverte. L‘occasion pour les habitants de Puivert, de la Haute-Vallée mais aussi du territoire plus éloigné (environ 400 personnes), de chanter, danser et découvrir gratuitement des groupes et artistes,  novateurs ou confirmés. 
C’est ainsi que les chanteurs et musiciens de Philecat, Barefoot Blues, Au Clair de Rue, Trad al Pais, Eric Floch, Johannes Winckler,… se sont succédés devant un public très enthousiaste. Aux alentours de 21 h, les très nombreuses personnes présentes ont eu le plaisir de fêter la musique avec le concert du groupe Les Yog’s. Scènes de danse collective joyeuse et survoltée ont eu lieu jusqu’en tard dans la soirée, puis la DJ Mapsilva est venue clore cette fête en mixant sous les Halles. Afin de rassasier tout ce beau monde, une buvette tenue par les bénévoles de la MJC était prévue, ainsi que les Food Truck de la Family Truck avec Yodeline et la Ch’tite Vadrouille.

Comme le souligne ses animateurs, « La MJC a proposé un événement revenant aux fondamentaux de la Fête de la musique : un événement festif, populaire et spontané, qui s’est adressé à tous les publics et qui a visé à mettre en lumière et favoriser les pratiques amateurs locaux ! Merci à tous les bénévoles qui ont permis que cet événement ait lieu, et au public venu très nombreux et ayant participé au grand succès de cette fête de la musique 2022 ».