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Patrimoine - Page 2

  • Quand un son et lumière rassemblait au pied du château de Puivert

    son et lumière puivert

    Voilà un an tout juste, une affiche annonçait des retrouvailles entre « Les anciens du Son et lumière de Puivert ». Le rendez-vous s'était tenu le vendredi 29 décembre 2023 à Campsadourny, objectif un retour vers les années 1990, quand Puivert et le château de la Dame Blanche brillaient de mille feux, l'été venu.

    Mais à l'hiver dernier, et à l'initiative des enfants des principaux organisateurs de l’époque, Aude, Jean-François, Lionel, Julien et Vanessa, l'événement avait permis à un maximum de participants, qu’ils aient été organisateurs, figurants ou bénévoles, de se retrouver.

    son et lumière puivert

    Ainsi, au travers de plus de 300 photos sélectionnées sur plus de 500 et d’un film des années 1990, il a pu être retracé l’histoire de cette épopée. Laquelle avait démarré initialement au château par une prise d’armes de l’armée dans les années 1980, avant d'être reprise par Jean Tisseyre, puis Patrick Conreur, Serge Fournier et André Galaup. L'aventure s'était ensuite prolongée avec l'investissement d'une dernière équipe composée de Richard Verganzonès, Jean-Pierre Brzesc, Jean-Luc et Julie Bénet, Yves et Florence Saddier, Jean-Yves et Françoise Avargues, Bernard Jeuvrey et Pierre Terpant.

    son et lumière puivert

    Trente années après, ces retrouvailles auront également été l’occasion de se remettre dans le contexte de l’époque, avec l'exposition des affiches, des tenues et des accessoires qui avaient servi au spectacle. A quelques heures de 2024, la participation vocale de Christophe Roncalli qui avait collaboré à la bande son de l’époque, a permis de ranimer l’ambiance sonore, en retraçant l’arrivée de Simon de Montfort et l'armée de l'Ost.

    son et lumière puivert

    Au final, cette soirée avait rassemblé environ 150 personnes, ravies de pouvoir se retrouver et partager ce moment de souvenirs et d’anecdotes ayant marqué les esprits de tous les participants. Retrouvailles goûtées autour d’un buffet organisé par Richard Verganzonès, c'était il y a un an déjà.

    son et lumière puivert

    son et lumière puivert

    son et lumière puivert

    son et lumière puivert

    Un album Son et Lumière de Puivert sera bientôt mis en ligne

  • Demain, la chapelle du Calvaire

    ensemble pour le calvaire

    Le tableau restauré est dévoilé par Monseigneur Planet

    Photo archives, Septembre 2020

    L'assemblée générale de l'association Ensemble pour le calvaire aura lieu le lundi 13 janvier 2025 à 18 h 30 à la mairie de Chalabre. A l'ordre du jour, bilan et perspectives, démission et renouvellement du bureau. Michel Alegre, président du groupe de bénévoles fédérés depuis 2007 afin de préserver l’héritage légué par la congrégation des marguilliers, invite les personnes motivées pour soutenir et prolonger les initiatives en faveur de la Chapelle de Réparation, à participer à ce rendez-vous annuel.

    Au fil des dernières années, ce lieu de prières qui servait autrefois à la réparation des âmes a retrouvé un peu de son lustre d'antan. Au chapitre des temps forts, l'inauguration le 12 septembre 2020 des quatorze stations du Chemin de croix réhabilitées, ainsi que le retour à la lumière du tableau datant du XVIIe siècle représentant Le Repas de la Sainte Famille, restauré par Elisa Hermer Pietri. Plus récemment, la réfection en juillet dernier de la façade sud de la chapelle, une première tranche de travaux financée à hauteur de 25.000 €, grâce aux cotisations et dons reçus.

    ensemble pour le calvaire

    Les rénovations sont confiées à une entreprise agréée par le Patrimoine

    Photo archives, Juillet 2024

    Afin d'assurer le devenir de l'association, les bonnes volontés seront les bienvenues le lundi 13 janvier qui vient. Pour l'heure, Michel Alegre et l'ensemble du bureau vous souhaitent de passer de très Bonnes Fêtes de fin d'année.

  • L’alambic est prêt pour sa première chauffe

    hervé peyronnie

    Romain et Hervé Peyronnie sont prêts a accueillir les premiers bouilleurs de cru

    Avec l’arrivée des premiers froids, il descend depuis Massat, village ariégeois calé au pied du Port de Lers. Depuis hier jeudi 19 décembre, l’alambic se dresse sur son emplacement habituel, au cœur de la commune de Sonnac-sur-l’Hers. Après un premier atelier public installé au Carla-de-Roquefort (Ariège), Hervé Peyronnie et son fils Romain ont pris leurs quartiers dans la plaine de l’Hers, où la blanche ne va pas tarder à couler.

    Les gelées survenues en avril dernier ayant entraîné une pénurie générale de fruits, l’alambic ne devrait stationner que quelques jours à proximité des rives de l’Hers. La transformation des fruits en alcool s’effectuera ensuite à Puivert, puis l’alambic rejoindra le Pays-de-Sault et Roquefeuil. Pour l’heure, les bouilleurs sont invités à prendre contact au 07 85 72 01 40 ou au 06 42 49 43 26.

  • C'était hier : « Brulou de vi », le métier qui ne dit pas son âge

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 20 décembre 1994.

    aristide peyronnie

    Aristide et son alambic, installé sur une rive du Blau

    Photo archives, Décembre 1994 *

    Installé sur une des berges du Blau en amont du petit village de Villefort, Aristide Peyronnie continue malgré la nuit qui tombe vite en cette saison, à scruter ce petit flotteur calibré semblable à un thermomètre, qui lui permet de contrôler au degré près la qualité d'un produit très prisé par les amateurs d'alcool fort. Opération délicate, mais qui ne présente aucune difficulté pour Aristide Peyronnie, bouilleur ambulant depuis 1950 et originaire de Massat, petit village ariégeois blotti au pied du col de Port, patrie certifiée « de les brulous de vi ». En 44 ans de métier, Aristide se souvient d'avoir perdu deux saisons tout au plus (1954-1955), la conscription avait alors privé les bouilleurs de cru de ses services.

    L'imposant alambic (700 kg) qui lui permet de produire les 1000 degrés auxquels peut prétendre tout ayant-droit, est ainsi installé sur ce qu'il est convenu d'appeler « l'atelier-public ». Ouvert à tous, il devient souvent comme l'explique Aristide « ce lieu de rencontre qui fait tellement défaut dans les petits villages dont le café a définitivement tiré le rideau ».

    Aristide a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec (pépins, peau...) était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu'à ce changement de décor, lorsque les vignes, ayant peu à peu disparues, les prunes, les pommes et autres fruits sont à leur tour venus remplir la « cucurbite » (bouilloire) de l'alambic.

    C'est la fin du jour à Villefort, le Blau continue à couler à quelques mètres de cette drôle de machine à nectar. Tandis que notre bouilleur s'affaire autour de la chaudière qui s'éteint, les reflets de la lampe d'Aristide Peyronnie renvoient l'image un peu floue de sa machine à remonter le temps.

    (* En guise d'anecdote, c'est l'ami Justin Canal présent ce soir-là pour la bonne cause, qui avait été sollicité afin de tenir la lampe qui allait permettre le cadrage de la photo).