A vos cartons le samedi 13 décembre, pour le loto de l'association Ensemble pour le Calvaire, au profit de la restauration de la chapelle.

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A vos cartons le samedi 13 décembre, pour le loto de l'association Ensemble pour le Calvaire, au profit de la restauration de la chapelle.


Photos archives, Fluris 2015
« Le Sieur Jacques Fleury de Montpellier, contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ».
Cet acte de décès extrait des archives communales de Chalabre représente l’unique certitude historique permettant d’identifier le personnage « Fluris ». Et pourtant, nombre d’interrogations demeurent : Qui l’a tué ? Pourquoi ? Plus de trois cent ans ont passé et nul n’a réussi à ce jour à éclaircir les circonstances de cette disparition.
Comme a pu le démontrer Patrick Lasseube à travers des recherches menées en 1987 sur le Charivari traditionnel de Chalabre, la vérité se trouve enfouie dans la mémoire collective chalabroise. Mais de contradictions en hypothèses originales, le mythe demeure, si bien que Fluris aujourd’hui identifié n’est toujours pas démystifié.
Deux semaines séparent les « arrossegaïres » du samedi 13 décembre, jour de Sainte-Luce, les Chalabrois vont réveiller la mémoire de cet illustre personnage, mort il y aura exactement 328 ans.

Samedi 13 décembre prochain à la tombée de la nuit, un grondement sourd emplira les rues chalabroises à l’occasion de la 328e célébration de la mort de Fluris, victime d’un mauvais coup dans la nuit du 13 au 14 décembre 1697. Braconnier, prêtre, paysan ou collecteur d’impôt, l’identité de Jacques Fleury, enterré dans le cimetière de la paroisse chalabroise reste une énigme.
Pourtant, le souvenir de celui qui fut le contemporain d’une France sur laquelle régnait Louis XIII, est resté intact dans l’imaginaire chalabrois. Unique certitude, les arrossegaïres (du verbe arrossegar, traîner), vont faire le nécessaire pour réaliser la confection de leurs traîneaux et préserver du même coup la tradition qui fait de Fluris, un des plus vieux charivaris d’Europe. Bidons, vieilles casseroles, tout va y passer, sortant des caves et des greniers, pour briller de mille étincelles sur le pavé chalabrois.
Ainsi tous les petits enfants de Chalabre et ceux qui le restent, seront samedi 13 décembre dans la rue. Rendez-vous à la tombée de la nuit sous la halle (18 h), pour faire du bruit, beaucoup de bruit, seulement du bruit, pour que la fête soit plus bruyante et plus vivante que jamais. Et comme disait l’ami Robert : « Asclaïres, s’abstenir ! ».

Le pavé chalabrois va résonner de mille bruits
Photos archives, Décembre 1996

Dimanche 16 novembre, les rues chalabroises ont vu débarquer un cortège de carrosseries d’un autre siècle, présentes en Kercorb à la faveur d'un road-book établi par l'association Audoise des Amateurs d'Automobiles Anciennes (AAAAA). Au volant de véhicules minutieusement restaurés, témoins d’une époque révolue mais toujours admirée, pilotes et passagers ont investi une place Charles-Amouroux plutôt habituée à compter les jets de cochonnets.
Au départ de Carcassonne et après avoir satisfait à une dégustation d'huîtres accompagnées des vins du Domaine de Capdepon à Villelongue-d'Aude, le Club des 5 A était invité à prendre place dans la salle rénovée des anciens abattoirs. Juste pour laisser reposer des dames de la route affichant plusieurs décennies au compteur, mais aussi et surtout pour honorer un volet restauration, assuré par Didier Limouzy, chef de l'Hôtel de France, et sa brigade.
Yanis, Didier, Olivier, Marielle, Solène, Glwadys, la brigade du France a parfaitement assuré le service
Cent trente convives ont dégusté un cassoulet maison, invités ensuite à découvrir le patrimoine de la capitale du Kercorb, juste avant de réintégrer leurs trésors roulants. Après ce temps de détente, le groupe a remis le contact, direction la préfecture audoise via Limoux. Le temps d’une escale, la cité chalabroise a pu partager un moment empreint de charme et de nostalgie.