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Patrimoine - Page 74

  • Il était une fois Chalabre prépare 2020

    Il était 1 fois Novembre 2019.JPGL’association s’apprête à souffler vingt-cinq bougies.

    Samedi 9 novembre, l’hôtel de France accueillait les membres de l’association Il était une fois Chalabre, réunis à l’initiative du président Michel Brembilla. Une rencontre mise à profit pour évoquer la nouvelle année qui vient, au cours de laquelle sera célébré un quart de siècle consacré à ranimer un peu du passé de la cité chalabroise.

    Créée en septembre 1995, l’association qui a publié en juillet dernier son Tome XIV, n’a pas laissé retomber la pression et travaille sur un nouveau recueil qui devrait être présenté vers la fin du troisième trimestre 2020. Comme à l’habitude, Il était une fois Chalabre espère le concours des Chalabrois qui détiennent des trésors de souvenirs en photos ou cartes postales, récits originaux, susceptibles de figurer dans les tomes en préparation. L'occasion de remercier les personnes qui ont collaboré par leur travail ou par le prêt de leurs documents, à la rédaction des quatorze premiers ouvrages.

    En passe d’être bouclé, le sommaire du Tome XV proposera des textes évoquant Madame de Chalabre, le coup d'État du 18 décembre 1851 à Chalabre, les dernières vignes, la naissance du puits royal, la suite de Chalabre en ses écarts (Falgas et Baratte), le Diable rouge, le journal politique et littéraire de la Révolution française à 1869, sans oublier un album de photos d’hier, que les fidèles lecteurs plébiscitent.

    Après avoir évoqué la célébration prochaine du charivari de Fluris (vendredi 13 décembre), que précédera un diaporama présenté le vendredi 29 novembre au théâtre Georges-Méliès par Patrick Lasseube, la réunion de travail s’est poursuivie autour d’une excellente table partagée devant la cheminée du France.

  • Eric Fabre, invité de l’UPEK

    eric fabre,upekIllustration de Duhamel de Monceau, « De l’exploitation des bois » (1764)

    Vendredi 15 novembre à 20 h 30, place Charles-Amouroux, l’Université Populaire en Kercorb propose un vingtième rendez-vous, en compagnie de l’universitaire Eric Fabre. Ce dernier animera une conférence sur le thème du commerce du bois sur le Piémont Pyrénéen au XVIIIe siècle.

    Les sapins entiers du Pays-de-Sault sont descendus sur les rives de l'Aude pour être vendus dans le Bas-Languedoc alors qu'on fabrique localement des comportes. Le buis sert à fabriquer des peignes. Des tonneaux sont construits avec de gros chênes. Enfin, tout bois peut être converti en charbon, en particulier pour alimenter les forges à la catalane.

    eric fabre,upekMaître de conférences des Universités, à la fois universitaire et homme de terrain, Eric Fabre est habilité à diriger des recherches en histoire moderne et contemporaine. Parmi ses nombreuses études, figure un remarquable travail sur les métairies autour de Peyrefitte-du-Razès (Les Métairies en Languedoc, Editions Privat).

    Un moment de convivialité clôturera la manifestation à 22 h 30 avec des boissons offertes. Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. 

  • Le marronnier, ce mal aimé

    cours dr joseph raynaud,cours d'aguesseau

    Photo archive, 8 septembre 2019

    Ils ont des fleurs en mai, mais il faut à présent parler au passé. Après le marronnier de l’avenue Auguste-Cathala, son semblable qui s’épanouissait sur le haut du cours Docteur Joseph-Raynaud vient lui aussi de disparaître du paysage. Celui qui aidait les promeneurs du tour de ville à négocier le virage au plus près avant d’engager la descente sur le Cours d’Aguesseau, n’aura peut-être pas résisté aux impératifs de modernisation, projet de réfection des cours oblige.

    cours dr joseph raynaud,cours d'aguesseau

    3 octobre 2019

    Toutefois, cet arbre au feuillage très dense, mis à la mode à Paris au XVIIe siècle par Marie de Médicis, souffre (paraît-il) d’une perte de popularité, si l’on en croit un dicton très en vogue chez les jardiniers : « Ombre de marronnier, Chagrin des jardiniers, Le jardin est décimé, Inutile de semer ». Eloignés de tout jardin pourtant, nos deux doyens plus que centenaires et parfaitement intégrés dans le décor, sont morts, sans surprise. « Quand le bûcheron est entré dans la forêt avec sa hache à la main, les arbres se sont rassurés. Voyant la hache ils se sont dit : « le manche est des nôtres » (anonyme).

    cours dr joseph raynaud,cours d'aguesseau

    A moins que ces abattages automnaux ne s’inscrivent, comme pourrait en témoigner la photo ci-dessous, dans la réactivation d’un vieux projet d’achèvement de la ligne stratégique de chemin de fer des Pyrénées, de Bayonne à Perpignan, « dont une partie est déjà en activité de Bayonne à Saint-Girons par Pau et Tarbes pour prolongement de Saint-Girons à Perpignan par Foix, Lavelanet, la vallée de l’Hers, Chalabre, Quillan et la vallée de l’Agly » (Journal de Toulouse, 24 octobre 1869).

    cours dr joseph raynaud,cours d'aguesseau

    Nos deux marronniers sur pied, le 22 juillet 2016

    (au 1er plan à gauche, au 2e plan à droite)

  • C'était hier : L'Autan des cancans

    Les fidèles lecteurs du journal La Dépêche du Midi, se souviennent certainement des petites chroniques rédigées par Raoul Lambert, sous le titre L'Autan des cancans. Entre autres, petites annonces, définitions fantaisistes, chroniques parodiant les rubriques « locales » de la presse quotidienne. Mort à Ramonville-Saint-Agne en 1994, Raoul Lambert fut guitariste de jazz, journaliste radio à l'ORTF, avant de rentrer à La Dépêche du Midi où il était chargé de mettre une touche d'humour dans l'actualité. A l'image de l'exercice d'observation ci-dessous.

    La mairie de Raoul Lambert.jpg