L’association a reçu le Trophée régional pour la biodiversité.
L’association Atout Fruit, inscrite dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine fruitier local, a tenu son assemblée générale, place Charles-Amouroux. Aux côtés de Paul Coeffard, président, Solène Callarec, coordinatrice du conservatoire fruitier, a présenté un rapport d’activités qui traduit la belle vitalité d’un groupement qui fédère aujourd’hui quatre vingt seize adhérents.
Au chapitre des actions et animations menées en 2019, l’aménagement végétal et le suivi du conservatoire fruitier, l’entretien des sites greffés, les plantations (plus de 200 arbres), et les animations grand public (greffage). Des stages de formations aux techniques de production et d’entretien des variétés anciennes de fruitiers ont également été organisés, ainsi que des chantiers collectifs. Ces derniers permettant l’échange et la transmission d’un savoir-faire par la réalisation pratique. La fréquentation de ces journées a doublé par rapport à 2018, avec une implication citoyenne grandissante.
Autour de Solène Callarec, Paul Coeffard, Hervé Macé (Traverse 119) et Patrice Salerno
Autre objectif de l’association, la sensibilisation auprès du jeune public, invité à découvrir la biodiversité fruitière. A travers des prestations et des ateliers, réalisés avec des classes de l’école primaire, des centre d’accueil de loisir et des collégiens. Avec des demandes pour 2020 très nombreuses.
Il faut rappeler que l’ancienne gare de Chalabre, sur la voie verte, permet à Atout Fruit d’accueillir le public, chaque mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Vitrine et lieu d’échanges et de rencontres, ce local mis à disposition par la mairie de Chalabre, abrite une pépinière d’arbres, une librairie et une variété de produits transformés. Pour plus d’informations sur les animations 2020, consulter le site http://www.atoutfruit.fr/

D’après les archives conservées en mairie, il est dit que le pays de Kercorb devint après 1210, frontière de la France, du comté de Foix et du royaume d’Aragon. Un pacte fut alors signé entre le Roi de France et le Kercorb, à la condition que les habitants gardent les châteaux forts et les frontières. De ce jour, le Kercorb devint Terre Privilégiée. Plus tard en 1366, mission est confiée au premier Baron de Bruyères-Chalabre « de faire clore la ville d’un mur entouré d’un large fossé, pour la mettre en état de résister aux ennemis du Roy ». Comme le rapporte un document extrait du magazine Chemin-Faisant, ce mur d’un mètre d’épaisseur ceinturait la citadelle et seuls « deux ponts en bois de chêne enchâssés dans des embrasures en pierre de taille » en permettaient l’accès.
Les nouveaux marguilliers multiplient les initiatives en faveur de la Chapelle de Réparation.