C’est à la suite d’une regrettable méprise, que le saule pleureur dont le sort était évoqué dernièrement ici, a disparu du paysage (cf blog vendredi 3 mai). Il faut revenir aux derniers jours du mois d’avril, quand le pays chalabrais était secoué par de fortes et inhabituelles rafales de vent. Si notre saule pleureur, à l’image du roseau de la fable, pliait sans rompre, à quelques mètres de là, un immense peuplier dressé au niveau du service des expéditions de l’ancienne usine Canat, était mis à terre par les éléments. Une chute impressionnante qui n’aura occasionné aucun dégât majeur, l’imposant « populus » se couchant à l’opposé des bâtiments, la cime tournée vers la Croix des Missions.
Il suffisait alors de faire appel à une société spécialisée, chargée de débiter en rondins, celui qui ne verrait plus désormais pousser à son pied, le délicieux pholiote à saveur de noisette. Société qui une fois sur la place, jettera inexplicablement son dévolu et sa tronçonneuse sur le premier arbre venu, plus précisément sur les béquilles d’un saule usé, et pourtant toujours debout. Plus pour longtemps.