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Patrimoine - Page 84

  • Voyage sans visa, un conte musical au théâtre

    2323044-home-slide-desktop.jpgC’est un spectacle proposé par la Claranda dans le cadre des Culturelles en Pyrénées Audoises, en partenariat avec la mairie de Chalabre et la CdC des Pyrénées audoises, samedi 10 novembre à 21 h au théâtre Georges-Méliès.

    « Le conte amène la musique, la musique raconte une histoire, les deux ne faisant qu’une seule voix ». Boubacar Ndiaye (conteur, chanteur et danseur), Pape Amath N’Diaye dit Paamath (guitares) et Baye Cheikh Mbaye (percussions), chantent la beauté de Saint-Louis du Sénégal, entraînant jusqu’à Tivaouane à la rencontre des Arts de la parole, de la famille et de la Teranga sénégalaise. A travers la musique, ils livrent également l’amour qu’ils peuvent porter à leur pays d’adoption et invitent à prendre conscience de ce que peut engendrer l’exil : que signifie «sans papier» ? Ne venons-nous pas de quelque part ?

    Fils de griot, Boubacar Ndiaye a grandi au Sénégal, dans la petite ville de Tivaouane (région de Thiès). Gardien de souvenirs, il recherche et partage des paroles provenant de son histoire, sa mémoire, ses lectures et de sa propre créativité. Puisant son inspiration du côté du Sahara, il vit en France où il livre son regard sur le monde, en perpétuelle mutation. Il a eu une formation traditionnelle et a été initié par ses deux mères et sa grand-mère dans l’art de la parole… C’est dans la lignée de ses ancêtres que Boubacar Ndiaye a choisi de raconter les épopées et chants sacrés de la tradition wolof. Les rythmes et les danses accompagnent ses mots et plongent dans l’univers de son enfance, qui résonne encore en lui.

    Une résidence de médiation, menée par Boubacar Ndiaye sur trois journées, auprès des élèves de l'école primaire Louis-Pergaud, aura précédé ce rendez-vous, programmé samedi 10 novembre à 21 h.

  • C’était au temps des moulins à eau

    Rivel Moulin de l'Evêque 001.jpgL’ancien moulin à eau de Rivel fait partie du projet.

    Mercredi 31 octobre à 17 h à la mairie, cours Sully, aura lieu la présentation de la documentation artistique sur l’exposition Moulins et trésors. Les exposants sont des artistes roumains, Elena Andrei, Claudiu Cobilanschi, Cristina Iacob, Tudor Luba, Lumi Mihai, Maia Ștefana Oprea et Samir Vancica, Fabiola Stoi et Vasile Tolan (conservateur, Nona Șerbănescu). Organisée en partenariat avec le moulin de l’Evêque de Rivel et la commune de Chalabre, l’exposition aura lieu à la fin d’une courte résidence artistique d’une partie des artistes invités.

    Cette animation s’inscrit dans le programme « Moulins et trésors, mythes et rites », organisé par l’association pour la promotion des arts contemporains, et co-financé par l’administration du Fond culturel national de Roumanie (AFCN).

    Moulins et trésors, mythes et rites, est un programme de documentation construit sur trois étapes. Avec une période de documentation, qui s’est déroulée principalement à Bucarest, mais aussi dans le delta du Danube et le Banat, en Roumanie. A laquelle va succéder une phase d’exposition à Chalabre, puis à Bucarest, avant que les résultats artistiques ne fassent l’objet d’un archivage dans un livre d’art. Pour plus d’informations, contacter Roxana Dascălu au 06 76 68 09 47 ou +40 724 285 630. Email: arte.contemporane@gmail.com

  • La vendange du Clos Roubichoux est rentrée

    Vendanges Roubichoux 001.JPGAvant la vendange, une délégation conduite par Pierre Bénet a cueilli le raisin de table.

    Célébrée dimanche 30 septembre, la 16e édition de la fête du hameau de Roubichoux a mis à l’honneur les ceps de la vigne paysagère du Clos Roubichoux. Comme tous les premiers dimanches d’automne, les compagnons et leurs invités ont procédé à la cueillette du raisin, à l’ancienne et avec le précieux concours de Caoline, jument comtoise. compagnons saint andré de roubichouxAvant d’entrer dans la vigne plantée à flanc de coteau, la colle était invitée à déguster un solide petit-déjeuner vigneron. Une perception de sécateurs plus tard, les grappes de chardonnay et de pinot noir garnissaient seaux et comportes, grains précieux et fruits de 1000 pieds de vigne.

    En présence d’une assemblée à peine affectée par le devoir accompli, la Confrérie des Compagnons de Saint-André-de-Roubichoux a procédé à la remise de médailles, gages de remerciements envers bénévoles, donateurs et partenaires. Un nouveau Chapitre, célébré dans le magnifique théâtre de verdure, avant la dégustation du Chardonnay 2017, élaboré par les bons soins du grand chancelier Pierre Bénet.

    compagnons saint andré de roubichoux

    Plus de 150 convives partisans du bien vivre acceptaient de passer à table, tandis que l’après-midi serait consacrée à la visite de l’église Saint André, des champs truffiers et des ruines du château du Kercorb.

    compagnons saint andré de roubichoux

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  • En flânant au hasard des rues

    pont du blauLe pont du Blau, une passerelle vers la nostalgie.

    C'est un lieu de promenade prisé par les Chalabrois et régulièrement cadré dans l'objectif des nombreux visiteurs de passage, le pittoresque quartier du Blau renvoie l'image intacte d'un autre temps. Avec ses façades en torchis dansant sur le miroir des eaux paisibles de la rivière « bleue », ce lieu abrite quelques-unes des plus vieilles maisons de la capitale du Kercorb. Il garde aussi quelques vestiges d'un passé moins éloigné, lorsque la société de consommation en était à ses premiers balbutiements.

    Le terme publicité n'était pas encore entré dans le langage usuel et pourtant les réclames commençaient à s'afficher çà et là, comme sur le mur de l'épicerie tenue pendant la première partie du siècle dernier par la famille Huillet. Pour la ménagère allant chez Marceau, il était alors impossible de manquer le coup de promotion au bénéfice d'un ancêtre du gel coiffant, destiné à des consommateurs qui le valaient bien.

    Dans les années 1950, ce commerce laissera la place à un dépôt de journaux tenu par Justin et Jeannette Navarro lesquels continuèrent à percevoir pendant dix ans encore, la coquette somme de 100 F par an, versée à leur endroit par le roi de la brillantine. Les tarifs publicitaires n'atteindraient des sommets que beaucoup plus tard, le coup de pinceau avait encore quelques belles années devant lui. L'avènement de l'image virtuelle n'était plus bien loin pourtant.