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Patrimoine - Page 88

  • L'âme de Fluris semble condamnée à errer pour l'éternité

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    Fluris 13 Décembre 1993

    Après l’appel à l’unité lancé dernièrement à tous les « arrossegaires » désireux d’honorer la mémoire de Jacques Fleury, un énigmatique courrier à l’adresse du correspondant local est parvenu dans la boîte aux lettres de notre titre. Dans lequel il apparaît que le mystère « Fluris » fait encore débat, en voici quelques extraits :

    « Nos royales oreilles ont été importunées, agacées, choquées, scandalisées par la rumeur d’un écrit paru dans une gazette provinciale et publiée dans une contrée méridionale située aux marches pyrénéennes de notre royaume, et plus connue sous le nom de Kercorb ou Terre Privilégiée (ainsi qu’il apparaissait il y a peu encore sur la devanture d’un herboriste et apothicaire local).

    Notre intendant général nous a informé sur ces faits regrettables et nous apprenons à notre grande et douloureuse stupeur que, en l’an du Seigneur 1697, notre dévoué contrôleur des gabelles le sieur Fleury fut navré et occis de male mort en la cité orgueilleuse de Chalabre. Mais il y a pire. La gazette affirme dans ses colonnes que, en l’an du Seigneur 1697, régnait sur la France notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom. Or tout le monde sait que notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom naquit en 1601 et trépassa à l’âge de 42 ans en l’an du Seigneur 1643. Par conséquent notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom n’aurait pu régner en l’an du Seigneur 1697. Cette erreur est inadmissible, véritable crime de lèse-majesté étant donné que nous, Louis XIVe du nom par la grâce de Dieu régnons sur la France depuis l’an 1643 et exerçons notre divin pouvoir depuis le trépas de notre très estimé Cardinal Giolo Mazzarini en l’an du Seigneur 1661.

    Par conséquent, le Seigneur Hugues des Arcis sénéchal de Carcassonne est chargé de constituer une chambre ardente qui siègera au château comtal de la Cité. Elle aura toute latitude pour ouïr et interroger par question ordinaire si nécessaire, le responsable de cette abomination. Le Seigneur Hugues des Arcis nous rendra compte personnellement des résultats de son enquête, afin que le coupable soit identifié, saisi au corps par les exempts et châtié à proportion de la gravité de sa faute ».

    Assurément écrit par une plume consignée outre-tombe, ce texte a le grand mérite de rétablir une vérité historique, mais ne résout pas le mystère de « Fluris ». D’où la motivation intacte des petits « arrossegaires » du Kercorb, attendus jeudi 13 décembre prochain sur les cours Colbert, Sully et d‘Aguesseau, pour crier en choeur , « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

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    Fluris 13 Décembre 1997

  • Voyage sans visa, un conte musical au théâtre

    2323044-home-slide-desktop.jpgC’est un spectacle proposé par la Claranda dans le cadre des Culturelles en Pyrénées Audoises, en partenariat avec la mairie de Chalabre et la CdC des Pyrénées audoises, samedi 10 novembre à 21 h au théâtre Georges-Méliès.

    « Le conte amène la musique, la musique raconte une histoire, les deux ne faisant qu’une seule voix ». Boubacar Ndiaye (conteur, chanteur et danseur), Pape Amath N’Diaye dit Paamath (guitares) et Baye Cheikh Mbaye (percussions), chantent la beauté de Saint-Louis du Sénégal, entraînant jusqu’à Tivaouane à la rencontre des Arts de la parole, de la famille et de la Teranga sénégalaise. A travers la musique, ils livrent également l’amour qu’ils peuvent porter à leur pays d’adoption et invitent à prendre conscience de ce que peut engendrer l’exil : que signifie «sans papier» ? Ne venons-nous pas de quelque part ?

    Fils de griot, Boubacar Ndiaye a grandi au Sénégal, dans la petite ville de Tivaouane (région de Thiès). Gardien de souvenirs, il recherche et partage des paroles provenant de son histoire, sa mémoire, ses lectures et de sa propre créativité. Puisant son inspiration du côté du Sahara, il vit en France où il livre son regard sur le monde, en perpétuelle mutation. Il a eu une formation traditionnelle et a été initié par ses deux mères et sa grand-mère dans l’art de la parole… C’est dans la lignée de ses ancêtres que Boubacar Ndiaye a choisi de raconter les épopées et chants sacrés de la tradition wolof. Les rythmes et les danses accompagnent ses mots et plongent dans l’univers de son enfance, qui résonne encore en lui.

    Une résidence de médiation, menée par Boubacar Ndiaye sur trois journées, auprès des élèves de l'école primaire Louis-Pergaud, aura précédé ce rendez-vous, programmé samedi 10 novembre à 21 h.

  • C’était au temps des moulins à eau

    Rivel Moulin de l'Evêque 001.jpgL’ancien moulin à eau de Rivel fait partie du projet.

    Mercredi 31 octobre à 17 h à la mairie, cours Sully, aura lieu la présentation de la documentation artistique sur l’exposition Moulins et trésors. Les exposants sont des artistes roumains, Elena Andrei, Claudiu Cobilanschi, Cristina Iacob, Tudor Luba, Lumi Mihai, Maia Ștefana Oprea et Samir Vancica, Fabiola Stoi et Vasile Tolan (conservateur, Nona Șerbănescu). Organisée en partenariat avec le moulin de l’Evêque de Rivel et la commune de Chalabre, l’exposition aura lieu à la fin d’une courte résidence artistique d’une partie des artistes invités.

    Cette animation s’inscrit dans le programme « Moulins et trésors, mythes et rites », organisé par l’association pour la promotion des arts contemporains, et co-financé par l’administration du Fond culturel national de Roumanie (AFCN).

    Moulins et trésors, mythes et rites, est un programme de documentation construit sur trois étapes. Avec une période de documentation, qui s’est déroulée principalement à Bucarest, mais aussi dans le delta du Danube et le Banat, en Roumanie. A laquelle va succéder une phase d’exposition à Chalabre, puis à Bucarest, avant que les résultats artistiques ne fassent l’objet d’un archivage dans un livre d’art. Pour plus d’informations, contacter Roxana Dascălu au 06 76 68 09 47 ou +40 724 285 630. Email: arte.contemporane@gmail.com