C’est à la suite d’une regrettable méprise, que le saule pleureur dont le sort était évoqué dernièrement ici, a disparu du paysage (cf blog vendredi 3 mai). Il faut revenir aux derniers jours du mois d’avril, quand le pays chalabrais était secoué par de fortes et inhabituelles rafales de vent. Si notre saule pleureur, à l’image du roseau de la fable, pliait sans rompre, à quelques mètres de là, un immense peuplier dressé au niveau du service des expéditions de l’ancienne usine Canat, était mis à terre par les éléments. Une chute impressionnante qui n’aura occasionné aucun dégât majeur, l’imposant « populus » se couchant à l’opposé des bâtiments, la cime tournée vers la Croix des Missions.
Il suffisait alors de faire appel à une société spécialisée, chargée de débiter en rondins, celui qui ne verrait plus désormais pousser à son pied, le délicieux pholiote à saveur de noisette. Société qui une fois sur la place, jettera inexplicablement son dévolu et sa tronçonneuse sur le premier arbre venu, plus précisément sur les béquilles d’un saule usé, et pourtant toujours debout. Plus pour longtemps.

Lana, Aurélien et Océane ont rassemblé l’essaim autour de sa reine.
Sur les traces de nos concitoyens Louis Monnier, Victor Teisseyre ou Félicien Huillet, trois apiculteurs amateurs dont les Chalabrois conservent le souvenir, Aurélien, Lana et Océane Pierron auront tôt fait de guider la reine vers une ruche placée au pied de l’arbuste refuge. Un bon millier d’abeilles se voyaient invitées à rejoindre leur supérieure, et en moins de demi-heure le tour était joué, sans que l’on ait à déplorer la moindre piqûre.




Depuis le 7 avril, le musée du Quercorb a ouvert ses portes au public, engageant ainsi une nouvelle saison culturelle riche et variée.
Avec les collections permanentes, la saison 2019 permettra de découvrir le métier de la lutherie avec Pierrol, présent au musée les mercredis, jeudis et vendredis. Ce dernier réalise des démonstrations sur les sons anciens, sur la fabrication du psaltérion, du hammer dulcimer, de la harpe. Ses créations sont un mélange entre tradition, sculpture et modernité.