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Patrimoine - Page 83

  • Kercorb Patrimoine a baissé le rideau

    frédéric paillard,kercorb patrimoineDurant six années, Frédéric Paillard aura assuré l’accueil dans son atelier public du cours Colbert.

    A l’été 2012, l’association Kercorb Patrimoine dont l’objectif premier est la promotion et la transmission de l’artisanat paysan, s’était offert une vitrine sur le cours Colbert, en l’occurrence, l’ancien local de feu le syndicat d’initiative du Chalabrais. Depuis lors, Frédéric Paillard animateur assidu de l’association, accueillait le chaland dans un univers faisant également la part belle à la découverte du patrimoine naturel du Kercorb.

    Initialement installé à la Bâtisse, au n° 15 de l’avenue de Lavelanet, notre maître vannier exposait là, toute une gamme de réalisations créées à partir de nouvelles techniques de vannerie. Vannerie, fenaison, Frédéric Paillard prenait plaisir à perpétuer les savoir-faire d’une époque révolue, remettant au goût du jour, certaines pratiques oubliées. Le tout enveloppé dans un tempo festif, puisque la musique est encore une autre de ses passions.

    frédéric paillard,kercorb patrimoine

     Août 2013 sous la halle de Chalabre

    Avec la vente intervenue récemment de la maison qui hébergeait ce lieu de rencontres, Frédéric Paillard a choisi de cesser son activité, postulant ainsi à une retraite officieuse mais néanmoins méritée. Ce qui ne l’empêchera pas de continuer à pratiquer ses passions, au cœur de la Bâtisse, où les personnes qui le souhaitent, pourront continuer à aller à sa rencontre.

    La porte de ce lieu d’accueil prédestiné s’est refermée en ce 31 décembre 2018, l’occasion de remercier Frédéric Paillard pour son sens du partage et sa constance au service du patrimoine.

    frédéric paillard,kercorb patrimoine

    Novembre 2010, confection d'un panier en osier

  • Nadalets à l'Ostal Sirventés

    nadalets,sophie et aïmatDernier rendez-vous de l'année 2018 ce dimanche 23 décembre (18 h 30, entrée libre), à l'Ostal Sirventés (79, rue la Trivala a Carcassona) avec l'interprétation de Nadalets, par Sophie Jacques et Aimat Brees.

    nadalets,sophie et aïmatDepuis la nuit des temps, l'homme a marqué les périodes de transition et de passage d'un état vers un autre par des fêtes rituelles dont l'hiver représente un moment important. Ce n'est probablement pas par hasard que les chrétiens aient situé la naissance du Christ à cette époque de l'année. La tradition occitane est riche de chants de Noël dès le XIIe siècle, de la Provence au Pays toulousain, de la Gascogne à l'Auvergne. Sofia Jacques et Aimat Brees visitent le genre à leur manière, en s'inscrivant dans la dynamique de la création occitane contemporaine.

  • L'âme de Fluris semble condamnée à errer pour l'éternité

    fluris 2018

    Fluris 13 Décembre 1993

    Après l’appel à l’unité lancé dernièrement à tous les « arrossegaires » désireux d’honorer la mémoire de Jacques Fleury, un énigmatique courrier à l’adresse du correspondant local est parvenu dans la boîte aux lettres de notre titre. Dans lequel il apparaît que le mystère « Fluris » fait encore débat, en voici quelques extraits :

    « Nos royales oreilles ont été importunées, agacées, choquées, scandalisées par la rumeur d’un écrit paru dans une gazette provinciale et publiée dans une contrée méridionale située aux marches pyrénéennes de notre royaume, et plus connue sous le nom de Kercorb ou Terre Privilégiée (ainsi qu’il apparaissait il y a peu encore sur la devanture d’un herboriste et apothicaire local).

    Notre intendant général nous a informé sur ces faits regrettables et nous apprenons à notre grande et douloureuse stupeur que, en l’an du Seigneur 1697, notre dévoué contrôleur des gabelles le sieur Fleury fut navré et occis de male mort en la cité orgueilleuse de Chalabre. Mais il y a pire. La gazette affirme dans ses colonnes que, en l’an du Seigneur 1697, régnait sur la France notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom. Or tout le monde sait que notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom naquit en 1601 et trépassa à l’âge de 42 ans en l’an du Seigneur 1643. Par conséquent notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom n’aurait pu régner en l’an du Seigneur 1697. Cette erreur est inadmissible, véritable crime de lèse-majesté étant donné que nous, Louis XIVe du nom par la grâce de Dieu régnons sur la France depuis l’an 1643 et exerçons notre divin pouvoir depuis le trépas de notre très estimé Cardinal Giolo Mazzarini en l’an du Seigneur 1661.

    Par conséquent, le Seigneur Hugues des Arcis sénéchal de Carcassonne est chargé de constituer une chambre ardente qui siègera au château comtal de la Cité. Elle aura toute latitude pour ouïr et interroger par question ordinaire si nécessaire, le responsable de cette abomination. Le Seigneur Hugues des Arcis nous rendra compte personnellement des résultats de son enquête, afin que le coupable soit identifié, saisi au corps par les exempts et châtié à proportion de la gravité de sa faute ».

    Assurément écrit par une plume consignée outre-tombe, ce texte a le grand mérite de rétablir une vérité historique, mais ne résout pas le mystère de « Fluris ». D’où la motivation intacte des petits « arrossegaires » du Kercorb, attendus jeudi 13 décembre prochain sur les cours Colbert, Sully et d‘Aguesseau, pour crier en choeur , « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    fluris 2018

    Fluris 13 Décembre 1997