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Poésie - Page 12

  • « Absence »

    jiel

    Absence

    Absence lourde de présence,

    Si douloureuse à l’âme

    Sans l’amour qui sans cesse

    Déborde du ruisseau

    Les larmes du bonheur.

    Absence sournoise et cruelle

    D’un départ précipité,

    Vers un port inconnu

    Où les sentiments profonds,

    Seuls, ont rendez-vous.

    Absence souvent discrète,

    Tapie derrière les habitudes ;

    Quand, des chagrins contenus

    Surgit parfois la haine

    Du quotidien qui étouffe.

    Absence que le temps agresse,

    Telle la rouille sur la lame ;

    Les souvenirs qui s’érodent,

    Un visage, une odeur, une voix ;

    Lutte incessante de tendresse.

    Absence, partout je te vois,

    Je te fuis, t’exhorte en vain ;

    Mais de mon coeur,

    Jamais, ô grand jamais !

    Tu ne pourras forcer la porte.

    JIEL

  • Etrange amitié

    La vie s’écoule et réserve des surprises.

    « Etrange amitié », comme un titre de poème, écrit par JIEL.

    Etrange amitié

    Depuis quelques jours,

    Depuis quelques heures,

    Un nouvel ami est apparu dans ma vie.

    Jusque-là son comportement hostile

    Ne présageait en rien cette amitié.

    Sa dureté, son mépris à mon égard

    Durant toutes ces années

    Ne laissaient rien paraître

    De son for intérieur.

    Pourtant, malgré mes efforts

    Pour m’attirer ses bonnes grâces,

    Jamais je n’avais pu l’apprivoiser.

    Combien de fois lui ai-je couru après,

    Sans jamais pouvoir le rattraper,

    Espérant mettre un terme à nos différents.

    Je me suis épuisé à tenter de l’amadouer ;

    Inlassablement, il a poursuivi sa course,

    Sans sourciller, impassible, indifférent.

    Depuis quelques jours,

    Depuis quelques heures,

    Son comportement a changé ;

    Sa rigueur est devenue plus douce,

    Son caractère inflexible s’est lézardé,

    Laissant apparaître une certaine bienveillance.

    Désormais, il me préserve,

    Me rend visite sans rudesse,

    Me cajole par moment sans prévenir,

    Me réveille avec tendresse

    Comme un amant complice ;

    Je crois même que nous nous aimons…

    Depuis quelques jours,

    Depuis quelques heures,

    Le temps et moi sommes réconciliés ;

    Je suis un jeune retraité.

    JIEL

    Etrange amitié.pdf

  • Des poèmes de JIEL publiés dans la revue « Pro/p(r)ose »

    jiel,prop(r)ose

    Dans son magazine de septembre 2022, la revue « Pro/p(r)ose » présente trois poèmes écrits par JIEL, sur le thème « Guerre-Paix-Liberté ». Si « Quatorze » et « Larmes de sang » ont déjà paru sur ce blog (11 novembre 2020 et 6 juin 2021), un troisième poème, « Les couleurs sacrifiées », est à découvrir via le lien suivant, poème illustré avec un dessin original du dessinateur Jean-Louis Cabrol. :

    https://proprosemagazine.wordpress.com/2022/09/25/guerre-paix-liberte/

  • « Comme une évidence », poème d'amour

    jiel,les amis de thalie

    La revue littéraire et picturale « Les Amis de Thalie », établie à Limoges, vient de publier une nouvelle anthologie, issue du concours littéraire 2022. Un ouvrage dans lequel figure un texte signé JIEL, lequel se voit récompensé par le 2e prix dans la catégorie Nouvelles et Récits pour « Le conscrit » (Prix de la presse poétique, décerné par la société des poètes français). Une nouvelle qui aborde les drames ayant émaillé une page tragique de notre Histoire, bien au-delà des horreurs des tranchées (ce texte avait été mis en ligne le 11 novembre 2021, à l’occasion du 103e anniversaire de l’Armistice de 1918).

    Le conscrit.pdf

    jiel,les amis de thalie

    Dans cette même anthologie figure également l’un des poèmes d’amour écrit par JIEL, « Comme une évidence », à découvrir, et qui vaut de nouvelles félicitations à l’adresse de notre ami Jean-Louis Sanchez. 

    Comme une évidence

    Ce soir d’avril un papillon si fragile

    S’est posé tendrement sur mon épaule ;

    Instants magiques d’une vie qui vacille,

    J’ai eu si peur que trop vite il ne s’envole ;

    C’était toi comme une évidence.

    Ce soir d’avril une étrange douleur

    M’envahit lentement sans souffrance ;

    Eclairant ma vie d’une brillante couleur,

    Ton sourire enjôleur, ma belle délivrance ;

    C’était toi comme une évidence.

    Ce soir d’avril un doux regard bleu

    En un instant a détruit mes certitudes ;

    La forteresse des sentiments en feu

    S’est effondrée libérant ma solitude ;

    C’était toi comme une évidence.

    Ce soir d’avril ne m’a jamais quitté,

    Souvent, sous tes tendres caresses,

    Je refais le chemin hors la réalité

    Pour revivre ces instants sans cesse ;

    C’était toi comme une évidence.

    Ce soir d’avril

    Don de la providence,

    Quel beau soir d’avril !

    Comme une évidence.

    JIEL