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Poésie - Page 14

  • L’arc-en-ciel

    Un dimanche du mois de mai, un poème de JIEL. 

    L’arc-en-ciel

    L’étoile du berger sans bruit s’est éteinte ;

    Au milieu de l’hiver et l’été en son coeur,

    Sans nul artifice, ni la moindre plainte ;

    Discrète et frêle comme la plus belle fleur.

     

    Dans le labyrinthe de mes songes d’enfant,

    Au plus profond de ma mémoire d’homme,

    Je revois ton sourire complice et bienveillant ;

    Confiance absolue qui jamais ne se gomme.

     

    Au fond des rides de ta peau meurtrie,

    Je revoyais toujours la joie de vivre ;

    Dans ton regard absent, sur tes doigts bleuis,

    Je ressentais si fort la chaleur de ton rire.

     

    La vie trop souvent s’est montrée cruelle ;

    Mais que peut la tempête qui se déchaîne,

    Devant l’amour d’une mère qui se rebelle ;

    Blessée, tu te relèveras en cachant ta peine.

     

    La plaie béante est restée couverte ;

    La douleur immense au fond de ton coeur,

    Tu as su la cacher pour éviter ma perte.

    Le courage ressemble à ton visage en pleur.

     

    L’étoile du berger sans bruit s’est éteinte ;

    Au milieu de l’hiver, émotion qui chavire,

    Dans tes bras fatigués notre dernière étreinte ;

    L’arc-en-ciel du matin ton éternel sourire.

    JIEL