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Poésie - Page 14

  • « Le temps des rêves »

    « Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve ». JIEL abonderait-il dans le sens d’Antoine de Saint-Exupéry ? 

    Le temps des rêves

    Je rêve ou j’ai rêvé ?

    J’ai rêvé que je rêve...

    Je ne sais plus très bien

    Si le temps s’est écoulé,

    Si le temps s’écoule ;

    Si mes rêves se sont écroulés,

    Si mes rêves s’écroulent.

     

    Mais je vis dans l’amour,

    Le temps me l’a murmuré,

    Mes rêves le savent bien.

     

    J’ai rêvé ou je rêve ?

    Je rêve que j’ai rêvé...

    Je ne sais plus du tout

    Si le temps m’a marqué,

    Si le temps me marque ;

    Si mes rêves se sont réalisés,

    Si mes rêves se réalisent. 

     

    Car je vis dans l’amour,

    Le temps me l’a hurlé,

    Mes envies le savent bien. 

     

    Grâce à vous et avec toi

    Je vis par amour ;

    Le temps n’en sait rien,

    Mes rêves sont trop forts.

    Grace à toi et avec vous,

    Depuis si longtemps,

    Mes rêves sont réalités.

    Le temps n’y peut rien,

    Je vivrai dans l’amour

    Pour toujours.

    JIEL

  • Larmes de sang

    jiel

    23 mai 1944, 6 juin 1944. Quelques jours, quelques heures,... le jour le plus long pour Auguste Cathala, le jour le plus long sur les plages de Normandie.

    En cette journée du 78e anniversaire du Débarquement, « Larmes de sang », un poème de JIEL, est mis en ligne. Poème qui vient de se voir décerner le 5e prix dans le palmarès de 10 prix attribués, parmi les 294 poèmes en compétition provenant de 29 pays, qui ont participé au « Grand Prix de l'Académie Française de poésie Louis Brauquier » (Bouches-du-Rhône), portant sur le thème de la Liberté.

    Larmes de sang

    Seul sur cette plage de sable mouillé,
    Flâne le voyageur perdu à l’âme âcre ;
    De ce magnifique paysage dépouillé,
    Il ne voit rien de cette côte de Nacre.

    ... Ce matin là ! Dans une houle diabolique,
    Sous un ciel noir, la nature pressentait le deuil.
    Transis et ballotés dans leurs barges métalliques,
    Avec la mer rougie de colère, pour unique linceul.

    En ces lieux empreints de triste mémoire,
    Les vagues ramènent les souvenirs égarés,
    Ceux que l’Histoire a su colorer de gloire,
    Que seuls les vents du large osent murmurer.

    ... Ce matin là ! Sautant des rampes des péniches,
    Dans un vacarme insupportable de feu et de fer,
    Des maisons de béton campées sur la corniche,
    La mitraille crache la mort et sauve de l’enfer.

    Dans les dunes fleuries, sur les belles plages,
    Le voyageur au coeur meurtri est amer,
    Dans sa quête du passé, son pèlerinage,
    Le soleil à nouveau illumine la mer.

    ... Pourtant ces matins là ! Des bords de la Volga
    Aux confins des rivages du Levant désertés,
    Des côtes d’Afrique, de Provence, au charnier d’Omaha,
    Dans la douleur renaissait enfin la chère, si chère Liberté.

    JIEL

    jiel

    jiel

    jiel

    Adresse du site : https://www.artcollector-saint-mitre13.fr/