Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poésie - Page 18

  • La magie de Noël,... encore un peu

    bernard,noël

    Il faut imaginer le Père Noël, ses rennes et ses lutins, revenus chez eux, aux confins du cercle arctique. Ici bas, la magie de Noël s'est effacée peu à peu, tout naturellement. Avec l'envie de prolonger encore un instant cette trop courte parenthèse, un poème de Bernard, déposé au fond d’une hotte où il avait été oublié.

    La magie de noël

    En ce mois de décembre, les adultes sont inquiets

    face à ce nouveau virus du nom de omicron,

    seront-ils encore cette année au piquet,

    pourront-ils faire la fête au cours du réveillon ?

     

    Mais pour le petit Yann, pas encore sept ans

    depuis le premier du mois sur le calendrier de l’avent

    il ouvre bien les portes oubliant les soucis des grands

    découvrant les surprises avec son air innocent.

     

    bernard,noëlCa y est, c’est le vingt quatre, tout est ouvert,

    il espère que le Père Noël a bien reçu sa lettre

    et que malgré son grand âge et le froid de l’hiver

    il puisse déposer les cadeaux derrière la fenêtre.

     

    Il sait qu’il a beaucoup de travail le vieux barbu,

    le chemin est tout tracé, d’abord chez papy et mamy

    puis après chez tonton mais sans doute fourbu

    il passera plus tard chez Nathalie et Thierry.

     

    Il n’a pas oublié quelques présents pour la longue nuit,

    quelques belles carottes pour les rennes épuisés,

    et pour le père Noël un verre de vin et des biscuits

    sous le regard du grand frère, complice et amusé.

     

    Impatient, un bruit étrange sur la terrasse l’étonne,

    il ouvre la fenêtre, plus de vin ni biscuits et carottes

    il est passé, il court alors vers la véranda comme un cyclone

    pour découvrir au pied du sapin tout le contenu de la hotte.

     

    bernard,noëlBien généreux le père Noël, personne n’a été oublié,

    il fait donc la distribution à toute la famille,

    puis avec frénésie déchire les emballages colorés

    pour contempler ces trésors avec ses yeux juvéniles.

     

    Il n’a rien oublié ce bon et brave père Noël,

    les jeux vidéo, les talkies walkies, le circuit automobile,

    mais pas de train électrique et ses nombreux tunnels

    mais avec quelques enveloppes parmi les playmobils.

     

    Tout excité, il remercie le vieux monsieur venu du ciel

    heureux comme un enfant dans toute son innocence

    certainement pour la dernière fois, fini la magie de Noël,

    car demain à l’école, il apprendra la vérité en silence.

     

    Mais il n’oubliera jamais comme Papy ce jour de fête

    ces Noëls des années 50 loin de baigner dans l’opulence,

    les cubes en bois, un jeu de l’oie, cadeaux bien modestes

    mais qui nous procuraient au saut du lit une joie immense.

    Bernard

  • Quand l’Abeille butine de poèmes en poèmes

    Le titre ne figure pas en kiosque rue du Capitaine Danjou, mais le journal l'Abeille, publié en Haute-Vienne, n’en a pas moins bonne presse. La lecture de l’édition du jeudi 13 janvier permet de prendre connaissance des résultats d’un concours de poésie, parrainé depuis 36 ans par l’association Les Plumes Limousines. Parmi les 200 copies proposées aux membres du jury, un nom cette année est venu s’inscrire en 8e place de la catégorie « Poésie d’improvisation ».

    jiel,l'abeille

    L'Abeille 002.jpg

    Le jury.jpeg

    Les membres du jury

    L'Abeille 003.jpg

    Le plus beau des voyages

    Toujours poussés vers de nouveaux rivages,

    Dans cette quête obstinée de sable fin,

    D’une île douce qui dévoile ses plages

    Et nous sauve enfin d’un naufrage certain.

     

    Sur un frêle esquif embarqué dans le noir,

    Décidé, je vogue maladroit mais heureux,

    Vers des gouffres profonds que je feins de voir ;

    Parti seul pour ce voyage fou et périlleux.

     

    Tel ce capitaine perdu sans boussole,

    J’ignore tout du cap, de la route obstinée

    Qui me guide vers la lumière, pour tenir le rôle

    De celui qui croit voir au loin sa destinée.

     

    En rejetant les mots qui souvent me souriaient,

    C’est une épreuve étrange que j’ai endurée ;

    J’ai refusé de croire que mon livre s’ouvrait,

    La première page blanche à jamais préservée.

     

    Sans crainte des juges, sans peur de la chute,

    J’irai droit devant jusqu’au bout de mon rêve ;

    Rien ne me détournera plus jamais de ce but,

    Ma plume à la main, mes vers, ma joie sans trêve.

     

    Vers ces nouveaux rivages à l’écume brillante,

    Chacun peut retrouver le sens du lendemain,

    Prendre les vents des destinations chatoyantes,

    Celles qui nous transportent vers notre destin.

    JIEL

  • Sans regret

    Il nous avait proposé un message optimiste en décembre 2021 (cf. blog en date du 15 ), et puis très vite, une année nouvelle est arrivée. Avec elle, JIEL revient en ce matin de janvier.

    Sans regret

    Le fond de l’âme est pareil à cette caverne

    Que l’on scrute à tâtons faute de lanterne ;

    Dans une quête illusoire vers des souvenirs,

    Qu’une volonté farouche veut faire revenir.

     

    La vie sournoise nous échappe, à s’écouler

    Comme l’onde froide des sources oubliées,

    Que nos mains engourdies ne savent retenir

    Pour étancher la soif de nos envies taries.

     

    Les rêves sacrifiés sont des bouquets fanés

    Que ne peuvent supplanter leurs vases surannés ;

    Dans les jardins prolifiques qu’on implore,

    Des fleurs plus belles encore peuvent éclore.

     

    Et sous le ciel constellé d’étoiles filantes,

    Des pétales colorés, des senteurs envoûtantes,

    Accomplissent enfin nos chimères immuables

    Pour réchauffer nos cœurs d’un élan formidable.

     

    Quand la fin de l’histoire se rapproche,

    Sur le balcon des regrets l’on se penche ;

    Si dans la brume épaisse disparaît le paysage,

    C’est que merveilleux fut le grand voyage.

    JIEL  

     

  • Que votre année soit belle

    A quelques heures d'un an nouveau, Marc souhaite nous présenter ses Meilleurs Voeux pour 2022. L'occasion de lui adresser de chaleureux remerciements, pour accompagner ses notes d'optimisme.  

    Que votre année soit belle

    Deux mille 22 on attend tes lumières,

    Cuvée privilégiée (!) tout’emplie de promesses,

    De blés de qualité de vignes prolifiques,

    De l’eau tombée du ciel, de soleil généreux,

    Vont égrener le temps avant de moissonner,

    Cohorte de serments en boucle répétés.

     

    Année charnière sans pudeur nous serinent,

    Ne changera grand-chose à notre quotidien,

    De luttes fratricides pour once de pouvoir,

    D’idéologies perverses en veux-tu en voilà.

      

     Et peuple des campagnes aux oubliés absents,

    Qui aime son berceau, ses monts et ses merveilles,

    Compteront les points de thunes consumées,

    Pour une paix précaire achetée à grand frais.

     

    Citadins, Provinciaux, des villages et des villes,

    Faisons fi un instant de ce foisonnement,

    Laissons à notre porte les présages du vent,

    Votre année sera belle, votre bonheur paisible.

    Marc