Avec la tenue du sommet COP26 qui s’est ouvert le lundi 1er novembre dernier à Glasgow, jugé vital pour faire face à la menace du réchauffement climatique, JIEL évoque ces menaces qui pèsent sur l’avenir de l’humanité.
Les plaies grandes ou vertes
Décapitées, écorchées vives, les victimes
D’un génocide universel immonde ;
Tant de troncs mutilés, de douleurs ultimes,
Les charniers sont partout dans le monde.
Entassés sans égard malgré leur grand âge,
Certains à l’agonie, saignent encore la résine.
Impassible, le bourreau poursuit son ouvrage
De destruction intensive et jamais ne se résigne.
A martyriser sans relâche les forêts séculaires,
Dans sa folie de vils desseins mercantiles,
L’humain détruit les poumons planétaires,
La terre suffoque, infectée par ce virus hostile.
Dans la jungle dépouillée de ses secrets profonds,
La vie sauvage s’éteint... Seule compte l’industrie !
Celle que nourrit le soja prolifique sur ces fonds,
En gavant l’animal impotent torturé en batterie.
En jetant au sol un arbre, nous érigeons une potence ;
La nature endolorie vacille sur ses fondements,
L’homme dans sa turpitude prononce la sentence
Il est grand temps de réagir pour casser le jugement.
JIEL