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Poésie - Page 20

  • Les plaies grandes ou vertes

    Avec la tenue du sommet COP26 qui s’est ouvert le lundi 1er novembre dernier à Glasgow, jugé vital pour faire face à la menace du réchauffement climatique, JIEL évoque ces menaces qui pèsent sur l’avenir de l’humanité.

    Les plaies grandes ou vertes

    Décapitées, écorchées vives, les victimes 
    D’un génocide universel immonde ;
    Tant de troncs mutilés, de douleurs ultimes,
    Les charniers sont partout dans le monde.

    Entassés sans égard malgré leur grand âge,
    Certains à l’agonie, saignent encore la résine.
    Impassible, le bourreau poursuit son ouvrage
    De destruction intensive et jamais ne se résigne.

    A martyriser sans relâche les forêts séculaires,
    Dans sa folie de vils desseins mercantiles,
    L’humain détruit les poumons planétaires,
    La terre suffoque, infectée par ce virus hostile.

    Dans la jungle dépouillée de ses secrets profonds,
    La vie sauvage s’éteint... Seule compte l’industrie !
    Celle que nourrit le soja prolifique sur ces fonds,
    En gavant l’animal impotent torturé en batterie.

    En jetant au sol un arbre, nous érigeons une potence ;
    La nature endolorie vacille sur ses fondements,
    L’homme dans sa turpitude prononce la sentence
    Il est grand temps de réagir pour casser le jugement.

    JIEL

  • C’était hier : Défense de la langue française : le prix René Char pour Nelly Navarro

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 29 octobre 1996.

    nelly navarro,prix rené charEn 1995, Nelly Navarro avait été lauréate du prix du Concours de la Résistance (Photo archives, décembre 1995).

    Elle s’était brillamment comportée en juin dernier en obtenant le premier prix départemental du concours de défense de la langue française, notre jeune chalabroise Nelly Navarro, auteur d’un petit chef-d’œuvre inspiré par le thème de la poésie du voyage s’est vue décerner le prix René Char de la jeune poésie. Elève de première scientifique au lycée Gabriel-Fauré de Foix, Nelly apprécie les auteurs tels que Rimbaud et son Bateau ivre, Baudelaire, Tolstoï ou Boris Vian, sans pour autant renier les classiques de la B.D.

    Passionnée par l’Egypte et sa civilisation, cette poétesse en herbe qui se destine à la biologie était donc mercredi 23 octobre dernier, l’invitée de l’AMOPA (association des membres de l’ordre des palmes académiques) qui lance chaque année un concours de défense de la langue française, destiné aux élèves du primaire comme du secondaire. Nelly Navarro a reçu le prix René Char des mains de Pascal Jardin, inspecteur académique, en présence de MM. Ferrus, directeur du lycée, Caralp, responsable local de l’AMOPA, et les élus de la municipalité de Foix. En écrivant « Voyage au centre d’un tableau de Degas », Nelly Navarro a mis en musique la passion qu’elle voue à la langue française, une passion qui a grandi sur les bancs de l’école Louis-Pergaud à Chalabre.

    En saluant la belle performance de Nelly que nous félicitons chaleureusement, nous sommes heureux d’adresser également tous nos compliments à Jean et Maryse Navarro, ses parents. Nous vous proposons le poème de notre brillante lauréate :

    « L’esquisse est achevée. Degas prend son pinceau. La toile est caressée, intime sérénade Et se teinte de bleu. Le peintre met son sceau Puis il ferme les yeux… et son esprit s’évade. Elles sont gracieuses, étoiles du ballet Dans les étoffes bleues, leur regard frêle brille. Elles se placent émues, sur l’immense parquet. L’éclairage, déjà ! de la lampe vacille. Le lourd rideau levé, le violon frémit Ballerines et tuiles que la musique inonde Répondent à l’écho du hautbois qui gémit Et les robes diaphanes aux arpèges se fondent. Enjôleuse harmonie de profils élancés Bondissant puis glissant, se hissant sur leurs pointes, Blanches apparitions dans leurs chaussons lacés Qui se figent enfin sur la dernière plainte » (Nelly Navarro).

  • Quand JIEL se livre, puis se dévoile

    Avec un nouveau mois de novembre annoncé, cette fenêtre ouverte sur la vie chalabroise s’apprête à célébrer une année de coopération avec l’ami JIEL. Depuis bientôt douze mois en effet, et derrière le voile d’un humble anonymat, ce dernier a partagé quelques strophes, rassemblées en vingt-et-un poèmes que nos fidèles lecteurs ont été invités à découvrir.

    Il est permis aujourd’hui d’annoncer que certains de ces poèmes ont été retenus pour être diffusés par la revue littéraire « Pro/p(r)ose », dans laquelle les lecteurs pourront retrouver trois poésies déjà publiées sur le blog de Chalabre, cette fois dans un environnement différent.

    Une revue dont la parution est accessible par le biais du lien ci-dessous : 

    https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/09/26/le-puzzle-suivi-de-bobine-de-ma-vie-plenitude/

    jielCet événement nous amène à révéler l’identité d’un poète qui bien sûr reste ici le bienvenu, et que la cité du Kercorb connaît on ne peut mieux. Depuis la rue d’En Plumet, JIEL a petit à petit élargi son champ d’action, faisant ses classes à Louis-Pergaud, apportant son précieux concours aux sociétés de sport locales et départementales, avant de parachever son émancipation sur les hauteurs du Hameau du Cazal.

    Citoyen intermittent du Kercorb pour raisons professionnelles, Jean-Louis Sanchez garde Chalabre au cœur, et remercie les lecteurs qui ont consacré quelques minutes de leur temps à la lecture de ses écrits. Ecrits d’un Chalabrois attaché à son terroir.

  • Dieu est malheureux

    Après l'ouverture le 8 septembre dernier du procès des attaques terroristes perpétrées le 13 novembre 2015, JIEL revient avec un texte qu'il avait écrit dans les heures ayant suivi les attentats.

    Dieu est malheureux

    Le créateur suprême et miséricordieux,

    Parmi les belles a choisi la plus bleue ;

    Celle dont la palette aux mille couleurs

    Eclairait tout l’univers de sa sainte lueur.

    Ce fut sur la terre qu’il conçut les humains,

    Une oeuvre magistrale préservée du Malin

    Qui n’avait que l’amour pour seule ambition,

    Pour unique horizon l’éternelle compassion.

    Il manda en ces lieux ses plus fidèles messagers,

    Fit bâtir partout des palais de prières pour partager,

    Submerger le monde des valeurs de tempérance

    Pour tracer dans la foi le chemin vers la tolérance.

    Si nombreux tous ces fidèles qui sont des sages

    Même si leur faiblesse est le reflet de leur image ;

    Ils vénèrent leur créateur, guide spirituel des hérauts,

    Dignes de la confiance que leur accorde le très haut.

    Pourtant ici bas trop de brebis égarées en armes

    Ont souillé les divines écritures de sang de larmes ;

    Dieu ne sait que faire pour leur rendre la raison

    Car toutes les prières partout refusent le pardon.

    Si Dieu est dans la peine c’est que l’homme le veut,

    Il croyait en ces peuples du monde pourtant si pieux,

    Mais la force de la foi se déchire sur la lame rougie ;

    Dieu est malheureux car le diable a soufflé la bougie.

    JIEL