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Poésie - Page 17

  • La revue « Pro/p(r)ose » publie les poèmes de JIEL

    Dans son magazine de mars 2022, la revue littéraire « Pro/p(r)ose » met en lumière les poèmes de JIEL, et publie cette fois un triptyque sur le thème de « l’Amour ». « En ces temps difficiles et moroses, un peu de tendresse à travers quelques vers légers peuvent faire du bien… ».

    « Sentiments profonds » que JIEL propose de partager, via le lien ci-dessous, lien qui peut être relayé sur les réseaux et à la convenance de chacun :

    jiel,prop(r)ose

    Que sont les amoureux devenus...

  • Le foudroyé

    Un poème de JIEL en ce lundi 14 février, journée dédiée aux amoureux, qui le sont, qui le restent, qui vont l'être.

    jielLe foudroyé

    Dans les vertes collines bercées de langueur,
    Les oiseaux tapageurs s’agitent en vain ;
    Les plus belles fleurs te refusent leur senteur,
    Les heures de l’absence s’étirent sans fin.

    La fraicheur du soir te caresse à peine,
    Dans le ciel d’été la lune se voile de satin,
    Tu ne perçois rien tant est grande ta peine,
    D’une séparation si longue, depuis le matin.

    Tu n’es plus maître des pensées profondes,
    Ton être tout entier ne t’appartient plus,
    Une obsession irrépressible en toi gronde,
    Cette douleur vive et douce ininterrompue.

    Dans ce grand désarroi, d’un simple regard,
    Celle que tu espères chaque seconde,
    Brisera les chaines détruira les remparts,
    Tu ne vois plus qu’elle et s’efface le monde.

    L’éclair fulgurant t’a frappé sans crier gare,
    Tu es amoureux ! C’est là ta seule souffrance,
    Celle qui peut rendre fou qui est si rare,
    Que tous espèrent ressentir un jour de chance.

    JIEL

  • JIEL, le puits, le SOC

    jiel

    C’est un poème que les lecteurs avaient pu découvrir le jeudi 19 novembre 2020, et il fait aujourd'hui l’objet d’une publication dans le numéro 5 d’un journal intitulé « Le SOC ». Comme il se définit lui-même, « Le SOC est une revue umouristique, agitatrice et littéraire qui remue le bon sens. Le mouvement même de l’existence est là, dans le geste d’enfoncement du SOC au cœur du sol ». Après un numéro 0 inaugural paru en novembre 2020 (Solde), le SOC récidive avec un thème intitulé « Réservoir », dans lequel se dresse le puits de JIEL.

    Le recueil est consultable dans son ensemble au format PDF, via le lien suivant :

    SOC 5 - Réservoir.pdf

    Le puits

    Plus de chaine sur la poulie rouillée,
    Le seau de bois s’est brisé dans ce trou mouillé,
    Une mousse noire, épaisse sur le fond mystérieux ;
    Lumière proche et si lointaine de ce coeur pierreux.


    Nul ne cherche la vie dans ces ténèbres aveugles,
    Personne ne vient se pencher sur la chaude margelle ;
    Céans, les cailloux n’agitent plus l’onde profonde,
    Le silence fait écho aux silences qui se morfondent.


    Sombres et prolifiques, des guirlandes de lierre
    Vers le soleil s’étirent ; ultimes tortures de pierre.
    Ivre d’une haine morbide, l’envahisseur poursuit
    L’oeuvre de destruction lascive tout au fond du puits.


    L’araignée cruelle dans sa toile a élu domicile,
    Piégeant mouches et moustiques devenus dociles ;
    Cafards et scarabées s’activent dans le cresson ;
    De cette lugubre ménagerie soudain surgit un frisson !


    Une chenille perdue se départie de son corps,
    De frêles pattes tremblantes vont défier la mort,
    Quelques frémissements d’ailes dorées,
    Le périple commence vers la lumière adorée.


    Le courageux trublion à la conquête du monde
    Voltige et virevolte devant la paroi ronde,
    La clarté se rapproche, la lumière apparaît,
    Dans le bec d’une hirondelle le papillon disparaît.

    JIEL