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Rencontres - Page 45

  • Huguette Tisseyre crochète encore et encore

    Huguette TisseyreLe bassin du cours d’Aguesseau et son sapin décoré.

    Avec la mise en place des décorations de Noël, assurée par les services techniques municipaux, la cité du Kercorb ne déroge pas à la tradition et soigne ses habits de fête. Les créations originales tout droit sorties des ateliers de la gare illuminent le soir, rehaussées cette année par une initiative aussi originale que généreuse.

    Orné depuis l’automne 2004 par la création du sculpteur Ariel Moscovici, le bassin du cours d’Aguesseau renvoie depuis le dernier jour de novembre, de superbes reflets de lumière. Ils émanent d’un petit sapin sur lequel une résidente de la rue des Cloutiers a disposé des éléments de décoration du plus bel effet. Elle avait participé l’été dernier à la conception de quarante-quatre cercles au crochet pour la 3e édition du festival Chalabre en Sérénade, Huguette Tisseyre, dynamique octogénaire, a repris pelotes de laine et aiguilles. Pour réaliser cette fois des boules décoratives, réalisées à la main et au crochet, qu’elle a souhaité offrir au sapin le plus proche de chez elle. Le soir venu et grâce à des décos « made in Huguette », le bassin s’habille de lumière, disposé à accueillir de la plus belle des façons, le millésime 2021.

  • C’était hier : André Lagarde, occitaniste émérite et prophète en son pays

    Cet article avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 26 novembre 2005.

    andré lagardeAndré Lagarde a été sensible aux paroles de chacun (photo archives novembre 2005). 

    André Lagarde qui vient de fêter ses 80 ans était samedi 19 novembre l’invité privilégié du « Cercle Occitan del Quercorb » cher au président José Navarro, et de « l’Institut d’Estudis Occitans-Aude ».

    Deux entités complices désireuses de marquer l’anniversaire d’un grand ouvrier de la langue d’oc qui n’a jamais cessé sur le plan militant, professionnel (professeur, puis conseiller pédagogique) ou de l’écriture, de mener une action intense pour la connaissance et la promotion de la « lenga del païs » afin d’en assurer la transmission. Accueilli à quelques arpents de sa chère terre de Rivel, André Lagarde a fait l’objet de conversations et d’interventions qui avaient pour cadre le centre socio culturel des Cèdres.

    Tour à tour et avec un respect bien perceptible, ses nombreux amis ont pris la parole avec un plaisir répété, celui de « délier leur langue ». Jean Fourier pour parler des écrivains occitans du Quercorb, Alan Roch pour dire l’importance de l’œuvre de l’auteur, Eric Fraj pour insister sur les enjeux poétiques, René Soula pour évoquer le roman « Sinera », Philippe Carbone pour souligner le travail d’Andrieu Lagarda dans le domaine de la langue et des dictionnaires.

    Collecteur de mots     Un après-midi dédié à la « lenga mairala » et à André Lagarde, lequel a toujours su relier le pays de Montségur et le Quercorb à la grande aventure occitane en en faisant connaître les contes, légendes et auteurs : « Al païs de Montségur », « Anthologie du pays de Montségur », « Pays d’Ariège ». Infatigable collecteur de mots et expressions, pour les mettre au service de tous : « Vocabulari occitan », « La palenqueta » (dictionnaire oc-français et français-oc), « Le trésor des mots d’un village occitan » (dictionnaire du parler de Rivel).

    Traducteur des « Lettres de mon moulin » d’Alphonse Daudet et des contes de Paul Arène, André Lagarde a puisé là, une source d’écriture et d’inspiration : après les rééditions de ses recueils « Tres aucèls de l’ombra », « Tres castèls del diable » et « Tres palometas », ils sont la matière d’une nouvelle publication sobrement intitulée « Contes occitans », qui s’annonce être une véritable somme des richesses de la littérature orale et du talent et de la verve, des conteurs occitans.

    Après un vin d’honneur partagé à la mairie et « una brave taulejada » qui a fait honneur aux produits du terroir, un récital d’Eric Fraj a mis un terme poétique et musical à une journée qu’il faut imaginer fatale pour les cruciverbistes, car la langue d’Oc n’est pas une langue morte.

  • Le marché hebdomadaire dans l’objectif des élues

    2020 Elues au marché Octobre 001.jpgUne enquête a été établie sous l’ancienne halle aux blés.

    A quelques jours d’un deuxième confinement partiel, le groupe de travail animation, issu de l’équipe municipale élue en mars dernier, était présent place Espérance-Folchet, cadre du marché hebdomadaire. « Nous pensons que le marché est un véritable temps fort de la vie locale, c'est un marqueur de l'animation, de l'économie locale et du lien social dans notre village. Il est donc essentiel de le conforter dans ces fonctions ». Venues à la rencontre des commerçants et de leur clientèle, Céline Amiel, Laetitia Guilhemat, Julie Pierron et Laurie Puerto ont pris part à un temps d’échanges et d’écoute constructif.

    L’enquête établie un samedi ordinaire sous la halle, a d’abord permis de confirmer que le choix du lieu faisait l‘unanimité et donnait entière satisfaction. Les commerçants ont avancé nombre de points visant à l’amélioration de ce rendez-vous, grâce notamment à une meilleure signalétique, un nettoyage hebdomadaire de la halle et alentours, un éclairage adapté, la réglementation du stationnement le samedi matin, le déploiement des bâches. La communication, essentiellement assurée par le bouche à oreille et les connaissances, pourrait gagner en efficacité avec des annonces par voie de presse et une mise en ligne promotionnelle sur le site de la mairie.

    Du point de vue du chaland, régulièrement présent sous la halle, il vient principalement pour la vente directe et locale, l'ambiance, la convivialité, la fraîcheur et la qualité des produits. Satisfaction ponctuée par un bémol, avec l’absence et dans l’ordre, d’étals de poissons, huîtres et coquillages, de spécialités étrangères et plats cuisinés à emporter, bazar, vêtements et accessoires. De plus, et de temps à autres, une animation musicale serait la bienvenue.

    Sur les 38 personnes rencontrées par les élues, en majorité chalabroises (22 dames contre 16 messieurs), l’enquête révèle que la tranche des plus de 65 ans est celle qui fréquente le plus le marché (23), vient ensuite la tranche des 51-65 ans (9), puis la tranche des 31-50 ans (6). Les 18-30 ans ne sont pas représentés, et certaines personnes sollicitées, n'ont pas souhaité répondre. Les communes voisines de Puivert, Rivel, Villefort et Montbel sont représentées, et pour l'occasion, les villes de Montpellier, Colomiers et Tarbes.

    Certains souhaits ont d'ores et déjà été satisfaits, tandis que la signalétique est à l'étude. Les élues travaillent activement à la prise en compte de l’ensemble des demandes et ajoutent que idées et/ou remarques pour faire avancer leur réflexion, restent les bienvenues.

    2020 Elues au marché Octobre 005.jpg

    Le groupe de travail a répondu aux premières demandes

  • C'était hier : « La mémoire en partage » à la bibliothèque municipale

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 17 novembre 2015.

    4278032244.JPGJean-Jacques Delpoux et ses invités ont partagé un agréable voyage dans le temps (Photos Noëlle Danjou, Archives novembre 2015).

    Jeudi 12 novembre, dans le cadre de l’exposition « La mémoire en partage », prêtée par la bibliothèque départementale de l’Aude, les résidents de l’Ehpad étaient invités au n° 4 de la rue des Bains-douches. Accueillis par Noëlle Danjou, responsable de l’établissement, nos aînés ont pu se remémorer quelques souvenirs d’antan, grâce à une expo relatant à travers des cartes postales anciennes, la vie quotidienne en  Haute-Vallée au siècle dernier. Jean-Jacques Delpoux, conteur audois, a ensuite pris le relais, faisant revivre en paroles cette fois, quelques jolies histoires du pays.

    Pour terminer cet agréable après-midi, un goûter a été offert par la bibliothèque municipale, entracte pendant lequel les échanges ont continué. Ravis par ce petit retour vers le passé, les résidents ont remercié leurs hôtes, avant de regagner les Hauts-de-Bon-Accueil. Cet intermède récréatif a été possible grâce à la participation financière de la bibliothèque départementale de l’Aude. L’exposition est visible à la bibliothèque, jusqu’au 26 novembre.

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