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Société - Page 27

  • Rencontre œcuménique à la chapelle du Calvaire

    ensemble pour le calvaire

    Le vendredi 3 septembre de 10 h à 16 h, à l’initiative de l’association « Ensemble pour le Calvaire », la chapelle de Réparation accueillera un rendez-vous œcuménique, autour du thème «Nous et nos Eglises, Mon lieu de culte, un livre ouvert sur mon Église ».

    A partir de photos ou de vidéos des aménagements et de l’architecture d’un ou plusieurs lieux de culte habituels à la confession à laquelle ils ou elles appartiennent, les intervenants présenteront les éléments majeurs de l’ecclésiologie, de la liturgie et de la dimension ministérielle de l’église dont ils font partie.

    La journée se déroulera selon le programme suivant : à 10 h, arrivée et accueil des participants autour d’un café. 10 h 30, présentation du thème de la journée et des intervenants. 10 h 40, prise de parole des intervenants. Pour l’Eglise orthodoxe, Soeur Irène du monastère du Buisson ardent, pour l’Eglise protestante unie, Pasteur Philippe Perrenoud, pour l’Eglise catholique, Abbé Gilles Semenou.

    Une pause interviendra à 11 h 40. A 11 h 50, élaboration de questions, éclaircissements souhaités qui « nourriront » une table ronde avec les intervenants en début d’après-midi. Un repas tiré du sac sera partagé à partir de 12 h 30. Vers 14 h-14 h 30, table ronde et échange des questions ou éclaircissements élaborés le matin. A 15 h 15, temps de recueillement à la chapelle pour ceux et celles qui souhaitent y participer.

    15 h 45 sera l’heure d’un « Au revoir »… ou bien d’une prolongation libre, au désir de chacun. Les recommandations sanitaires en vigueur ce jour là seront scrupuleusement respectées. Renseignements complémentaires au 06 89 30 86 65, l’inscription en ligne est possible jusqu’au 1er septembre via l’adresse alegre.chalabre@orange.fr

  • Mémoires d’ouvriers… mémoire brouillée

    Le vendredi 11 juin dernier, Christian Garcia était présent en Kercorb afin de présenter son film documentaire long métrage évoquant la Chalabre industrielle, au temps de la manufacture Canat. Un travail de mémoire disponible sur support DVD, mis en vente à la maison de la presse de la rue Capitaine Danjou, et une belle occasion de revenir plusieurs décennies en arrière, au temps d’un Kercorb alors prospère.

    Cette incursion dans le passé propose des témoignages recueillis auprès d’anciens ouvriers et employés, nostalgiques d’une époque certes difficile, mais si riche en souvenirs. De belles et précieuses archives sonores, émanant d’acteurs ayant vécu ces décades, archives illustrées avec une succession de photos et d’images filmées. Si un grand nombre d’entre elles, glanées à la volée sur Internet, n’ont que très peu de lien avec la mémoire chalabroise, d’autres, et c’est plus fâcheux, loin de restituer la réalité, la falsifient.

    usine canat,christian garcia

    2006, rue d'Empaute à Limoux

    Ainsi Chalabre, et on pourra le regretter bien sûr, n’a jamais connu de ligne de montage de véhicules électriques, même si une information s’en était fait l’écho en 2017, mais c'était un samedi... 1er avril (voir liens ci-dessous)

    http://chalabre24hactus.blogspirit.com/archive/2017/04/01/une-ligne-de-montage-automobile-sur-les-friches-de-t2l-et-ca.html

    http://chalabre24hactus.blogspirit.com/archive/2017/04/02/une-ligne-mal-montee-et-le-poisson-ne-mord-pas.html                 

    usine canat,christian garcia

    Vendredi 13 novembre 1987, incendie de T2L Chimie, usine de résines synthétiques 

    Un peu plus loin dans le reportage, une voix off explique comment « le 13 novembre 1977, l’explosion d’une partie de l’usine précipitera la fin inéluctable d’une aventure humaine et industrielle ». Cette information est illustrée par des photographies manifestement prises un 13 novembre, mais de l'année 1987, soit dix ans plus tard. Car ces images rendent compte de l’incendie qui venait de détruire non pas l'usine Canat, mais l’usine T2L Chimie. Comme évoqué dans l’article paru le lundi 13 novembre 2017 (voir lien ci-dessous)

    http://chalabre24hactus.blogspirit.com/archive/2017/11/13/c-etait-un-vendredi-13.html

    Cette profusion d’images, par ailleurs diffusées sans concertation ni consentement aucun, conduit son auteur à commettre une regrettable caricature de la réalité. L’initiative visant à œuvrer pour la mémoire est honorable, mais pour accomplir un travail digne de ce nom, un minimum de rigueur aurait été le bienvenu, qui aurait permis d’éviter de telles incohérences.

    Par anticipation, pourquoi ne pas avoir une pensée à l'endroit de celles et ceux qui auront le loisir de visionner ce film dans dix, vingt ans ou plus, et qui pourront soutenir sans sourciller que jadis, des voitures électriques étaient assemblées sur une ligne de montage à Chalabre. Le temps aura passé, les temps auront encore changé, la mémoire pourra alors se recharger comme un simple portable.

  • C’était hier : Luthès-Paris a pris ses quartiers à la gare

    L’article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 30 juillet 2006. Il rendait compte de la signature du bail officialisant le partenariat entre la mairie de Chalabre, et son locataire, la société Luthès-Paris, installée en Kercorb depuis l’automne 2005.

    luthes-paris,mike et sandra wagstaffMike et Sandra Wagstaff aux côtés de Christian Guilhamat procèdent à la signature du bail (photos archives, juillet 2006).

    « Au train où vont les choses, les choses où vont les trains ne seront bientôt plus des gares ». Ce mot de Pierre Dac a pris récemment toute sa valeur avec l’installation dans l’ancienne gare de Chalabre de la société « Luthès-Paris », managée par Mike et Sandra Wagstaff. Cette société commercialise des instruments à corde fabriqués en Chine. « Nous avons vécu, mon mari et moi, une quinzaine d’années à Hongkong où j’avais une entreprise de lutherie et de réparation d’instruments anciens » explique Sandra Wagstaff, cogérante de la société. « C’est là que je me suis rendue compte qu’en près de dix ans, la fabrication manuelle d’instruments à cordes devenait de plus en plus performante et prenait une grande expansion. Ce phénomène est dû au développement de l’initiative privée et aussi au fait que le bois est sur place : l’érable pour le dos, les éclisses et les volutes, l’épicéa pour la table. Seul l’ébène nécessaire au manche doit être importé. Concernant les clefs, les Chinois utilisent un bois dur qui ressemble au buis, utilisé traditionnellement. C’est ce qui nous donné l’idée de créer une entreprise de distribution de ces instruments en France et en Europe ».

    luthes-paris,mike et sandra wagstaff

    L’entreprise créée en 2001 s’installera dans un premier temps à Vitry-sur-Seine, avant de choisir le Kercorb à l’entrée de l’hiver 2004. Elle emploie sept personnes et travaille en France, mais aussi avec l’Europe du Nord, tout en développant sa clientèle en Espagne et en Italie. « Nos clients sont essentiellement des luthiers qui souvent achètent les instruments non équipés et les habillent ensuite d’accessoires européens plus performants. Ce sont des clients exigeants qui veulent voir sur place les instruments que nous proposons ».

    luthes-paris,mike et sandra wagstaffLuthès-Paris travaille avec des ateliers sélectionnés offrant un travail de haut niveau. « Nous allons environ quatre fois par an en Chine, car nous devons garder le contact avec nos fabricants. Nous travaillons avec de petites structures, qui permettent des rapports plus souples, notamment lorsqu’il faut faire des modifications ». Luthès-Paris possède aujourd’hui une large clientèle, confortée par des mailings et la participation à trois salons annuels, Paris, Francfort et bien sûr Crémone, ville de naissance du violon et berceau d’Antonio Stradivarius.

    Jeudi 27 juillet, Luthès-Paris ouvrait ses portes par le biais d’une exposition de violons, violoncelles et contrebasses, là même où les trains observaient jadis une halte. L’occasion pour Christian Guilhamat, maire de la commune accompagné des membres du conseil municipal et du personnel des services techniques, de partager une soirée conviviale en compagnie de Mike et Sandra Wagstaff, hôtes des lieux qui ont ainsi officialisé leur partenariat avec Chalabre.

    luthes-paris,mike et sandra wagstaff

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    luthes-paris,mike et sandra wagstaff

  • La médaille militaire pour l’adjudant-chef Franck Dessimoulie

    adjudant-chef franck dessimoulieUn moment fort en émotion sur la place publique de Montpellier.

    Mardi 13 juillet, la place de la Comédie à Montpellier arborait les couleurs du drapeau national, à l’occasion d’une cérémonie inscrite dans le cadre des célébrations de la fête nationale. Au terme d’un défilé républicain aux accents de la fanfare du SDIS de l’Hérault, en présence des forces armées, de gendarmerie, de police municipale et nationale, de douane, jeunes du Service National universel et sapeurs-pompiers, plusieurs officiers et sous-officiers ont été distingués. 

    En présence des autorités civiles et militaires de l’Hérault, et après le passage en revue des troupes, l’adjudant-chef Franck Dessimoulie, commandant la communauté de brigades de Chalabre et Belvèze-du-Razès, a été décoré de la médaille  militaire  par le  général Jean-Valéry Lettermann, commandant adjoint de la région de gendarmerie d’Occitanie, commandant le groupement de gendarmerie départementale de l’Hérault.

    A l’heure où le nom de la cité chalabroise résonnait sur la place de la Comédie, l’instant était solennel et honorifique pour l’adjudant-chef Franck Dessimoulie, dont la reconnaissance par ses pairs en appelle à de sincères félicitations.