L’information a été publiée ces dernières semaines dans les pages de la presse nationale, et notamment celles du journal Le Monde (2022 mercredi 21 septembre Météorides sur Mars.pdf), des météorides (petits objets spatiaux pouvant créer des météorites) sont tombés à la surface de la planète Mars. Cette nouvelle, dont la primeur pourrait sembler réservée à ceux que l’activité martienne passionne, renvoie vers l’année 2018, lorsque la sonde de la Nasa « Insight » reprenait le flambeau, succédant aux sondes Viking (1976) et Mars 96. Objectif de la mission, écouter battre le coeur de Mars, et déterminer de manière précise la structure interne de la planète rouge.     

 Illustration de la sonde Insight et du sismomètre SEIS (à droite) posés sur le sol de Mars

© David Ducros

Après son lancement le 5 mai 2018 de Californie, et un voyage de six mois et demi dans l'obscurité profonde de l’espace, la sonde InSight atteignait son objectif et se posait sans encombre sur un désert planétaire le 26 novembre. Avec pour principal instrument à son bord, « SEIS » (Seismic Experiment for Interior Structures), un sismomètre unique, mis au point par le CNES à Toulouse. Un outil aussi perfectionné que résistant, dont les mécanismes délicats, auront permis d'enregistrer pour la première fois l'activité sismique sur Mars.

Comme il le précise dans l’article du journal Le Monde, Raphaël Garcia (photo ci-dessous), géophysicien professeur à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE Toulouse), et premier auteur de l'étude, «  le sismomètre a non seulement perçu les ondes sismiques liées aux collisions, mais aussi les ondes acoustiques produites par l’arrivée des météorides dans la ténue atmosphère martienne ». C’est ainsi qu’une équipe est parvenue à localiser les cratères générés par quatre impacts de météorites tombés à la surface de la planète rouge.

© Mars Odyssey, web-documentaire étudiant du master Journalisme et Médias Numériques de Metz

C’est ici qu’un retour vers la planète Terre s’impose, et plus précisément jusqu‘à la cour de récréation de l’école Louis-Pergaud, où Raphaël Garcia, fils de Claude et Eve, et petit-fils de Encarnación et Francisco, joue alors qu’il est en classe de maternelle. Empêché par les acacias aujourd’hui disparus, le regard du petit Raphaël ne se porte peut-être pas encore vers l’immensité de la voûte céleste. Mais il est agréable d’imaginer une feuille de papier, des crayons de couleurs, et un petit garçon dessinant sans le savoir, une orbite elliptique passant à la verticale d'Utrera l'Andalouse, du Hameau du Cazal, de la Guinette Haute, avant de filer vers la Planète Rouge.

Année 1980-1981, école maternelle grande section

Classe de Mme Jacqueline Roquefort

De gauche à droite, assis 1er rang, Jérôme Hernandez, Christophe Wojtezack. Assis 2e rang, Séverine Plantié, Valérie Delgado, Delphine Cañas Viñuela, Jean-François Avargues, Frédéric Canal. Debout, Stéphanie Lacko, Jean-Pierre Claverie, Raphaël Garcia, Gérald Mourareau, David Canal, Dominique Martinez, Sylvie Laffont.   

Plus d’informations sur cette mission :

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-impacts-meteorites-mars-ont-ete-enregistres-premiere-fois-100822/

n.b : De la vie sur Mars ? Hier jeudi 27 octobre, sur la chaîne Youtube de l'agence spatiale américaine, la NASA devait annoncer une « découverte majeure » sur la planète. L'agence explique comment ces nouvelles révélations sont « basées sur les observations du module d'atterrissage InSight Mars et par la mission Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) ».

Après une première phase de concertation des riverains du projet lors d‘un porte-à-porte réalisé du 5 au 7 avril 2022, le projet éolien de Sainte-Colombe-sur-l’Hers suit son cours. Des études environnementales, acoustiques et paysagères sont en cours sur la zone privilégiée pendant une durée de 12 mois. Comme prévu dans le planning, un mât de mesure d’une hauteur de 103,5 mètres a été installé dernièrement au niveau de la zone d‘étude pour une durée d’un an. Lequel permettra notamment de qualifier et quantifier la puissance et la direction des vents, d’étudier l’activité des chauves-souris en altitude sur la zone.

Après retours du porte-à-porte réalisé par l’agence indépendante de concertation TACT et aux échanges ayant eu lieu lors du deuxième comité de pilotage (voir blog dimanche 10 avril 2022), la zone d’études a été limitée à l’ouest du col de la ferme des Bouichous.

Deux expositions d’information à propos de ce projet éolien auront lieu simultanément sur les communes de Rivel (salle des fêtes) et Sainte-Colombe-sur-l’Hers (foyer rural), ce jeudi 27 octobre de 12 h à 20 h 30. Dans le cadre de ces permanences, les personnes intéressées sont conviées à venir échanger avec Charles Ravot, représentant la société BayWa r.e. porteuse du projet. Plus d’informations :

https://www.baywa-re.fr/fr/eolien/projet-de-parc-eolien-de-sainte-colombe-sur-lhers

A la fréquence d’une opération tous les quatre mois, un nouveau sauvetage de poules est programmé samedi 12 novembre prochain. Pour rappel, cette initiative est à mettre à l'actif d'une association dédiée au bien-être des gallinacés, laquelle propose d’adopter des poules de réforme : « Ce sont de jolies poules rousses de 18 mois, qui cherchent une nouvelle famille car elles doivent quitter leur élevage bio ».

Karen Hendry (Le Bourdil) et Heidi Carneau (présidente de l'association) précisent que leur but est désormais de boucler l’année 2022 en ayant sauvé 30.000 poules. Aujourd’hui, l’association annonce l’ouverture d’un nouveau plan de sauvetage dans l’Aude, et d’un nouveau point de collecte à Greffeil (20 mn de Saint Hilaire).
D’ici le 12 novembre, 200 poules doivent trouver leur nouvelle maison. Pour leur offrir un toit, il faudra les réserver et venir les chercher dans un des deux lieux suivants, à Chalabre ou à Greffeil, le samedi 12 novembre, de 10 h à 12 h.

S'inscrire ici  https://www.champslibresauxpoules.com/

A l'invitation de Claire Zambuni, de nombreux participants ont échangé sur la thématique de l'eau et des rivières.

Rivières, science et célébration, tels étaient les éléments mis en avant lors du premier Sommet de la rivière proposé dernièrement à l’Oasis, 10 rue Porte d’Aval. L'objectif de cet événement n'était pas seulement de célébrer les rivières, mais aussi d'engager la communauté locale dans une discussion et une approche de la science citoyenne, concernant les problèmes environnementaux qui se font jour.

A l’initiative de Claire Zambuni, cette rencontre s’est déroulée avec le concours de Fiona Regan (Dublin City University Water Institute), Penny Gane (UK’s organisation Fish Legal), Jean Denat (association Le Chabot). Plus de 50 personnes présentes étaient ainsi  invitées à engager le débat sur l'état des rivières, Leslie Ficcaglia et Cécile Hug assuraient les traductions.

Deux jours auparavant, Ruth Clinton et Fiona Regan, de l'Institut de l'eau de l'université de Dublin, avaient invité la communauté locale à s'engager dans cet ambitieux projet de science citoyenne. Equipés de kits permettant de mesurer les niveaux de phosphate et de nitrate, écoliers, résidents et familles ont aidé à collecter 100 échantillons d'eau à l'aide de moniteurs d'eau fournis par EarthWatch Europe. Les données enregistrées vont permettre à l'Institut de l'eau de la DCU de produire une carte montrant l'état actuel du Chalabreil et du Blau, les deux rivières qui traversent Chalabre, avant de se jeter dans l'Hers.

A l’occasion de ce River Festival, la Brasserie du Kercorb avait ajouté à sa gamme déjà très riche, la  « Three Rivers », reconnaissable à une mouche de pêche figurant sur l’étiquette. Julie et son équipe avaient ouvert leur atelier de travail au crochet, quelques véhicules anciens étaient de la fête, animée par un bel éventail d'artistes locaux. Côté intendance, Nicolas et Mirella Kersting auront concocté un menu alléchant, à base de produits locaux et de saison, cuits au feu et grandement apprécié par une tablée de 57 personnes.

La harpe troubadour Slam de La Passanda, avec Amanda et Pascal 

Ce premier grand rendez-vous ne sera pas le dernier et l’unique, puisque Claire Zambuni s’engage à organiser en avril prochain, une présentation de son action au théâtre Georges-Méliès, ainsi que dans d'autres lieux. Egalement envisagée, une collaboration avec le collège Antoine-Pons et l'école Louis-Pergaud afin de développer le concept de science citoyenne auprès des élèves, et la mise en place d'une association pour surveiller régulièrement la qualité de l'eau.

La deuxième édition du Sommet de la rivière est prévue pour 16 septembre 2023, l'objectif étant d'impliquer davantage de francophones de la région, ainsi que des résidents anglophones et européens.

Le compte-rendu détaillé de cette journée ici :

River Festival - Présentation et résultats du Sommet de Short River.pdf