Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 70

  • C’était hier : 1872, histoire d'un dénombrement

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 7 juillet 1999.

    En mars dernier, le 33e recensement de la population débutait à Chalabre. Selon le dernier exercice de cet ordre effectué en 1990, la capitale du Kercorb comptait alors 1 262 habitants. Remis dans nos foyers par Sylvie Laffont, Nathalie Massat et Sébastien Pierron, agents recenseurs placés sous la responsabilité de la mairie, les questionnaires pour cette année 1999 ont été d’un avis général, plutôt facile à remplir.

    recensement chalabreEn 1872     Ce qui ne fut pas toujours le cas, si l’on en juge par les résultats du « dénombrement » réalisé en 1872 sur la cité chalabroise. Organisé alors sous la responsabilité du ministère de l’Agriculture et du Commerce, le recensement certifié par M. Anduze-Faris, maire de Chalabre (photo), laissait apparaître une population de 2 127 habitants répartis en 635 ménages. La population masculine était évaluée à 975, contre 1 152 pour la population féminine.

    442 maisons étaient habitées, 34 ne l’étaient pas, aucune n’était en construction. 12 maisons étaient occupées par des établissements publics, 620 locations étaient occupées, 580 ne l’étaient pas. 653 personnes savaient lire et écrire, 341 personnes savaient lire seulement, 1 133 personnes recensées ne savaient ni lire ni écrire.

    3 membres du clergé, 1 artiste, 2 rentiers…      Le classement par profession donnait 14 propriétaires terriens, 30 colons et métayers, 3 fermiers, 12 domestiques agricoles, 190 journaliers employés temporairement, 1 patron d’entreprise, 30 négociants ou marchands en gros, 4 garçons de service, 2 chefs d’entreprise de transport, 1 banquier, 1 directeur d’établissement de bains, 30 journaliers ensevelisseurs-fossoyeurs, 3 membres du clergé, 7 gendarmes, 2 fonctionnaires de l’Etat, 1 magistrat, 2 instituteurs publics, 3 professeurs et instituteurs privés, 1 artiste, 3 avocats, 4 médecins, 2 pharmaciens, 1 sage-femme, 1 ingénieur des ponts-et-chaussées. A cette liste il convient d’ajouter 80 propriétaires n’ayant pas d’autre profession, 2 rentiers, 10 retraités ou réfugiés à la solde de l’Etat. 179 sans emploi (19 hommes et 160 femmes), 10 anciens vivant dans les hospices et maisons de santé.

    Il apparaît qu’à la faveur du recensement, les animaux domestiques étaient eux aussi dénombrés. Ainsi en 1872, la race chevaline comptait 122 éléments, 12 pour la race asine, 120 pour la race bovine, 2 290 pour la race ovine, 60 pour la race porcine, 7 pour la race caprine. Le nombre approximatif des chiens était de 130. Quant à la volaille, il y avait alors sur Chalabre 20 dindes, 85 oies, 140 canards, 600 poules et poulets et 70 pigeons. Difficile d’être plus précis, d’autant que ces chiffres pouvaient sensiblement varier d’un dimanche à l’autre.

    recensement chalabre

    Au travers d’un classement effectué d’après les prescriptions du ministère de l’Intérieur, on note peu de mouvement de population à cette époque : sur 2 127 h vivant sur Chalabre, 1 820 sont nés dans le département, 303 dans des départements différents et 4 ressortissants étrangers ont opté pour la nationalité française. En un peu plus d’un siècle, la population de Chalabre a donc diminué de près de 900 habitants.

    Au final, les résultats du recensement 1999 réalisé par Sylvie, Nathalie et Sébastien attribueront à Chalabre une population de 1 172 h, avant les dénombrements de 2009 (1 147 h) et 2015 (1 111 h). En un peu moins d’un siècle et demi, Chalabre aura perdu 950 habitants (moins 46,09 %).

  • Les rendez-vous de l’Upek

    Une nouvelle rencontre à l’initiative de l’Université populaire en Kercorb est programmée dimanche 9 juin à 16 h, au théâtre Georges-Méliès. La conférence animée par Jean Cros permettra d’évoquer la situation des finances publiques et l’avenir des collectivités locales.

    Retraité de la fonction publique territoriale, Jean Cros est docteur en économie et administrateur territorial. Il a fait l'essentiel de sa carrière dans une grande collectivité (plus d'un million d'habitants) et a eu la responsabilité pendant 27 ans des finances (budget supérieur au milliard d'euros), et du personnel (5500 agents). Il a ainsi pu observer l'évolution et la place des collectivités depuis la décentralisation Deferre de 1981-1982, jusqu'aux événements récents de redistribution des compétences entre collectivités, et de tentative de réduction de la dette publique.

    Financeurs au travers de nos impôts, et bénéficiaires via de nombreux services publics au quotidien, l'avenir des collectivités locales nous concerne tous de près. Qu'est-ce qui distingue l'organisation territoriale de la France et des autres grands pays européens ? Pourquoi parle t-on de difficultés voire de crise des finances publiques locales ? Pourquoi la dette publique explose t-elle ? Faut-il la maîtriser ou pas, et si oui comment ? L’Upek propose de s’interroger sur l'avenir de nos collectivités, à travers ces questions citoyennes.

    Un moment de convivialité clôturera la manifestation à 18 h avec des boissons offertes. Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. 

    Contact : upek11@laposte.net, blog : http://upek.over-blog.com

  • Elections européennes

    élections européennes 2019

    Depuis 1979, l'élection des députés européens se fait tous les cinq ans au suffrage universel direct, à la même période, dans l'ensemble des pays membres de l'UE. Le vote en France, comme dans la plupart des autres pays de l'Union européenne, se déroule à la proportionnelle à un seul tour.

    Le vote se tiendra demain dimanche 26 mai et à cet égard, le gouvernement a introduit un changement important : l’hexagone ne sera plus découpé en huit circonscriptions régionales comme entre 2003 et 2014, mais formera une circonscription unique. La France s'aligne sur le modèle adopté par la grande majorité des pays européens, seules la Belgique, l'Irlande, l'Italie et la Pologne sont divisées en plusieurs circonscriptions. L’ouverture du bureau de vote pour cet unique tour de scrutin, aura lieu ce dimanche à 8 h, salle du conseil municipal, cours Sully (clôture du scrutin à 18 h).

  • Sonnac-sur-l’Hers : Grands travaux sur la commune

    Effacement des réseaux, maîtrise de la circulation et du stationnement sont au programme.

    sonnac-sur-l’hersVisite de chantier avec Daniel Lefebvre et Jackie Granger, aux côtés des maîtres d'ouvrage.

    Confié à l’entreprise quillanaise OCTP, spécialisée dans les travaux publics et le génie civil, le chantier a été engagé en avril dernier, et devrait prendre fin au terme du mois de juin. Ces grands travaux doivent permettre le réaménagement de la traversée d’agglomération, et celui de la place de la mairie, aux fins d’améliorer le cadre de vie des 160 habitants de la commune.

    Une commune traversée quotidiennement par de nombreux véhicules, empruntant un axe qui permet de rallier Mirepoix et l’Ariège. Sur mandat des élus autour du maire Daniel Lefebvre, l’ATDA (agence technique départementale de l’Aude), a réalisé une série de comptages routiers du 13 au 19 juin 2016, à l’entrée ouest de la commune. Dont les résultats ont mis en évidence un non-respect de la limitation de vitesse (50 km/h), avec 85% des véhicules circulant en dessous de 68 km/h, une vitesse moyenne de 54 km/h, et un trafic en semaine de 1067 véhicules par jour, dont 78 poids-lourds (7,3 %).

    sonnac-sur-l’hers

    Si ce programme vise à améliorer la sécurité des habitants du cœur d’agglomération, il va également permettre un renforcement de l’éclairage public, l’effacement des réseaux électriques et télécommunication, et une meilleure gestion des eaux pluviales. Cette tranche d’ouvrage étant gérée avec le concours du syndicat audois d’énergies (Syaden).

    Sonnac-sur-l’Hers offrira une nouvelle perspective avant l’été, avec des travaux à hauteur de 237.600 €, financés par la commune et les aides publiques (Région 20 %, Etat et Département 30 % chacun, autofinancement par la commune 20 %).