Bruno Carbonnel, adjoint, et Jean-Jacques Aulombard, maire, encadrent Jean Boulbès et Roland Fourcassa.

Samedi 10 août avait lieu la 2e édition du ball-trap de Chalabre, organisée par l'association des Tireurs Sportifs du Kercorb (ATSK). Un nouveau rendez-vous arme au pied, qui a réuni au pied de la ferme du Bourgat, plus de 45 tireurs on ne peut mieux équipés.

Avec un plateau de choix et la présence de deux champions, tous juste revenus de Cazaubon (Gers), où se déroulait le Championnat de France de ball-trap (1er-4 août). Ainsi et pour la neuvième fois, Roland Fourcassa, président de l'ATSK, a décroché le titre de Champion de France en catégorie Handisport, tandis que Jean Boulbès, plombier renommé de Léran (Ariège), a pris une belle 2e place en catégorie vétéran sur 98 tireurs, et la 3e en équipe régionale d'Occitanie. Deux fines gâchettes qui pointent déjà le viseur vers 2020 et le championnat d'Europe, qui se déroulera en France. Bravo à ces deux champions, prêts pour l'ouverture de la chasse et les tête-à-tête avec le « singularis porcus ».

La journée s’est parfaitement déroulée, sous un soleil timide et un léger vent, conditions météo idéales qui ont permis l’enchaînement des séries de plateaux, sous la supervision d’Alain Castel, en charge des relevés.

L’ATSK remercie la mairie de Chalabre pour l’aide financière qui a permis d’organiser cette manifestation, Thierry Couteau pour le prêt du terrain, et l’ensemble des participants.

François et Christophe Wojtezack n'ont pas manqué le rendez-vous

Un instant de récup avant la descente, au pied de la croix forgée du Canigou.

L’heure n’étant pas tout à fait venue de remiser le débardeur, le président des Foulées du Kercorb prenait dernièrement la direction du Roussillon et plus précisément de Vernet-les-Bains, point de départ d’une nouvelle balade vers le sommet del Canigò, dans le cadre de la 40e édition du Championnat du Canigou.

C’était le dimanche 4 août, pour une course nature de 34 km et 2200 mètres de nivelé, que Jean-Pierre Silvestre a bouclé en 7 h 43’, prenant la 730e place sous la banderole d’arrivée (7e vétéran 4).

La mise en route à travers les bois ceinturant le refuge de Marialles s’est effectuée d’un pas tranquille, la route étant longue et le soleil déjà présent. Arrivé sans encombre à la Cabane Arago, ne restait plus que la deuxième partie de l’ascension vers la montagne symbole des Catalans.

Il suffisait alors pour atteindre le sommet et ses 2784 mètres, d’escalader les 80 mètres de la cheminée finale, passage obligé pour qui veut s’offrir une vue plongeante sur les beautés de la Côte Vermeille. Après avoir atteint la croix forgée drapée dans les couleurs sang et or, le plus dur restait à faire, avec une descente supplice pour les cuisses. A l’entrée du Vernet, tout était oublié, deux compagnons de souffrance pouvaient arborer la médaille de l'objectif atteint : Une heure d’ascension dans les montagnes fait d’un gredin et d’un saint, deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l’égalité, vers la fraternité (d'après Friedrich Nietzsche).

Deux quinze unis autour d’un même bouclier.

Plongé dans la torpeur de l’intersaison, le ballon ovale a connu un beau sursaut samedi 20 juillet, à la faveur de la XVe édition du Bouclier Raymond-Fort. Comme chaque année, les fêtes du Cazal proposaient l’affiche des grands jours, avec deux quinze réunis sur un stade Lolo-Mazon aux lignes retrouvées et à la billetterie en surchauffe. 

Les vétérans en bleu et blanc n'ont rien perdu de leur technique 

En l’absence de Cissous Boys excusés, certificat médicaux à l’appui, les Badalucs du président Frédéric Boussioux se voyaient opposés à une sélection de l’USCKBP, finaliste du championnat d’Occitanie 3e série, et demi-finaliste du championnat de France. Autant dire que les vieilles gloires de l’USC XV étaient bien conscientes à l’heure du coup d’envoi, qu’un épouvantail pouvait en cacher un autre.    

Jean-Denis, Bernard, Henri et René ont les fondamentaux chevillés au corps

Le sifflet sobrement tenu par Sébastien Not puis Jérôme Bernard, servira une rencontre très disputée mais très serrée. Avec du beau jeu pour seulement deux passages en dame signés de part et d’autre, les vétérans parviendront à éteindre une fougue en « rouge et bleu », à grand renfort de camphre dans les rouages.

Trois tiers-temps au cours desquels la balle ovale sera à la fête, sous le regard éclairé de Bernard, Jean-Denis, Henri et René, observateurs dépêchés par la fédération de la « Ressègue ». Avant que Titou Cnocquart capitaine des Badalucs ne soulève le bouclier, Jean-François Toustou décrochait brillamment l’unique accessit de l’après-midi (photo ci-dessus). Il était l’heure pour Jacques Mamet secrétaire, de saluer les sportifs et d’inviter Alice Fort à ses côtés, pour la remise d’un superbe bouquet, assurée par le président Frédéric Boussioux.

Le trophée dans les bras du capitaine Titou Cnocquart

David et Martial à la lutte dans les airs

Christophe Gout sous le maillot des Badalucs : prémonitoire ?

La non conformité des poteaux a motivé une réclamation auprès de la Ligue

Les compétiteurs félicités par le secrétaire Jacques Mamet  

Bernard Cnocquart a éclairci le choix de ses amis de la Ressègue

Le président Boussioux clôture en saluant la prestation de sa formation

Dimanche 28 juillet, un quatuor des Foulées du Kercorb prenait la direction de Saint-Girons (Ariège), pour un nouveau tête-à-tête avec le chrono et les sentiers. Calé entre Taurignan-Vieux et Saint-Lizier, le village de Gajan proposait la 6e édition du Trail la Gajanaise, avec 16 km à parcourir, pour 450 m de dénivelé positif.

Un programme corsé au cœur du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, qui a emmené nos représentants sur des lieux aussi pittoresques que le Trou de l’âne, Bordevieille, Talos, Laynat, le Maté, la Sagne, La Planes, Lacoste, Chaumarti, et enfin la Touasse, une des grottes méconnues aux portes de Saint-Girons. Au terme d’un bel effort, Laurent Mamet coupe la ligne en 2 h 06’, suivi de Jean-Pierre Silvestre, crédité de 2 h 13’ et 1er Master 4. Engagés sur le même parcours, Daniel Lopez et Patrice Flamand ont couvert la même distance en mode rando.