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jiel - Page 20

  • Plénitude

    A 72 h d’une année nouvelle, JIEL nous invite à chasser ces appréhensions qui prennent sournoisement le pas sur les espérances.

    jiel

    Plénitude

    Dans la mousse fraîche au soleil de mai

    Tout près de grands arbres tu te reposais

    Les feuilles bruissaient aux caprices de la brise

    Mais le monde tout autour n’avait plus de prise

     

    Tu fermais les yeux pour regarder en toi

    Ecouter lentement ton coeur en émoi

    Sentir s’écouler de longues secondes

    Celles des instants vrais des idées fécondes

     

    De ces moments de grâce si mystérieux

    Seule la nature connaît le secret précieux

    Quand les bras de Morphée voulaient t’enlacer

    Tu sus t’en défaire pour ne rien remplacer

     

    Petit bonheur simple trop souvent oublié

    Parfois l’on retrouve l’étoile qui a brillé

    Savourer longuement le bien être suprême

    Celui qui fait du bien qui n’est jamais le même

     

    Si tu ressens la vie en ce lieu que tu aimes

    Tu sauras t’affranchir du monde de ses peines

    Si tu ressens l’amour en ce lieu d’habitude

    Tu sauras retrouver la belle plénitude

    JIEL

  • Le désordre des Fables

    jielL’élève JIEL, un brin mélancolique, ou peut-être seulement appliqué, invite à réviser quelques fables qui ont accompagné sa jeunesse, et la nôtre. Il sera permis de se demander quelle mouche a bien pu le piquer.

    Les Fables : Le coche et la mouche, La laitière et le pot au lait, Le corbeau et le renard, Le rat de ville et le rat des champs.

    « Pardon Maître pour la suite !... »

     

     

    Le désordre des Fables

    Dans ce chemin pentu et malaisé écrasé de soleil

    Six robustes chevaux s’emploient en guise d’attelage

    Leurs efforts sur ce coche branlant font merveille

    Une mouche survient et s’affaire autour de l’équipage

    Que peut attirer de la sorte un insecte dans ce paysage

    Non pas tant un labeur inutile de la part d’un importun

    Mais plus sûrement de la panière de Perrette odeur de laitage

    Qui prudente dans la diligence prit place avec quelques-uns

    Quand sur ce carrosse chancelant mal ficelé à l’arrière

    Son bagage finit sur le sentier herbeux à grand fracas

    Le pot au lait résiste préservant les projets de la laitière

    Tandis qu’un beau fromage roule dans la pente tout en bas

    Un corbeau dans les airs a observé avec curiosité la scène

    Il voit ce butin étrange et prestement le saisit dans son bec

    Fier de cette prise inattendue il se pose sur un grand chêne

    Espérant bien recevoir les éloges du renardeau ce blanc-bec

    Le renard passe mais vers cette proie ne daigne lever la tête

    Inutile de flatter ce rustre qui ne croasse plus avec son fromage

    L’oiseau en prend ombrage et pour laver son honneur de bête

    Ecarte ses mâchoires injuriant le malotru sans ambages

    La vieille croûte ramollie ainsi perdue au pied de l’arbre tombe

    Sur le trajet de deux rats apeurés venant de la ville voisine

    Les rongeurs après les déboires d’un souper quitté en trombe

    Enfin tranquilles se goinfrent sensibles au fumet de la cuisine

    La morale de cette histoire n’est point celle que l’on croit

    Une mouche aussi pénible fut elle n’a rien à faire d’un coche

    Et préfère à n’en pas douter l’odeur savoureuse du lait

    Quant à Perrette elle aura bientôt pièces sonnantes en poche

    Car la diligence de la ville est sûre chacun le sait

    De son côté le corbeau n’a guère de doute sur son ramage

    Mais ne résiste pas au plaisir de pester sur le renard

    Enfin quoi de plus normal que des ratons profitent d’un fromage

    Qui dans le calme retrouvé est tombé du ciel par hasard

    Cette histoire singulière n’est point celle que le Maître souhaitait

    Mais quel aurait été l’avis de tous ces acteurs invités malgré eux

    Peut être tout simplement que dans leur monde on les laissa en paix

    C’est tout du moins ce que pense le modeste élève par trop envieux

    JIEL

  • Bobine de ma vie

    Avec l'arrivée du mois de décembre, déjà, JIEL est de retour et propose une évocation du temps qui passe. Laquelle ne devrait pas laisser insensibles les soixantenaires de l’année 2020, que l'état-civil indique nombreux en Chalabrais. Ils se reconnaîtront certainement, même un peu.

    jiel,bobine de ma vie

    Bobine de ma vie

    Dans une rue étroite et pleine de vie

    Je découvre le monde et son lot de folies

    Entre soeurs aimantes et parents ravis

    Tout est si simple dans mes rêves jolis

     

    Et l’eau coule sous le pont vieillissant

    Je regarde tourner le monde impuissant

    Que les vieux sont jeunes quand on a dix ans

     

    L’amour s’empare de mon être fragile

    Insouciance coupable d’avenir prometteur

    Nul ne peut m’écarter d’une si jolie fille

    Dans tes yeux enjôleurs je dépose mon coeur

     

    Et l’eau coule sous le pont vieillissant

    Je regarde tourner le monde impuissant

    Que les vieux sont cons quand on a vingt ans

     

    Nous avons su construire le plus bel écrin

    Pour y déposer nos bijoux de bonheur

    Cet amour sans limite qui jamais ne prend fin

    Notre vraie richesse nos uniques valeurs

     

    Et l’eau coule sous le pont vieillissant

    Je regarde tourner le monde impuissant

    Que les vieux sont sages quand on a trente ans

     

    Confort d’existence et métier inquiétant

    Mes limites physiques déjà atteintes

    Un jour tout se transforme devient différent

    Je navigue serein entouré et sans crainte

     

    Et l’eau coule sous le pont vieillissant

    Je regarde tourner le monde impuissant

    Que les vieux sont curieux quand on a quarante ans

     

    L’expérience s’affirme et s’invite sous mon toit

    L’entourage ne voit plus qu’elle à travers moi

    Suis-je vraiment le même ou un être sans foi

    Je m’efforce de paraître pour cacher mon émoi

     

    Et l’eau coule sous le pont vieillissant

    Je regarde tourner le monde impuissant

    Que les vieux sont heureux quand on a cinquante ans

     

    Les rides se creusent mes paupières s’affaissent

    Seuls les regards d’amour embellissent les ombres

    Je ne crois plus en moi qu’à travers la jeunesse

    Je vous ai tant aimé dans ma vie sans encombre

     

    Et je me penche sur le pont vieillissant

    Je regarde sombrer le monde impuissant

    Que les vieux sont vieux quand on a soixante ans

    JIEL

  • Des poèmes et des remerciements

    jieljielAprès la publication de quatre poèmes mis en ligne tout dernièrement, l’ami JIEL « souhaite pouvoir remercier ceux qui ont consacré quelques minutes de leur temps à la lecture de ses strophes ».

    Derrière le voile d’un humble anonymat, de nouveaux textes nous sont parvenus, qui seront très bientôt présentés.