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Chalabre - Page 1212

  • Paisible Chalabre

    « Meurtres à Chalabre », paru en octobre dernier, est un roman policier écrit par Gilles Billaut et Hervé Cuinet, roman d’énigmes dont l’intrigue se situe dans un cadre exclusivement chalabrois. Comme dans tout bon polar, l’enquête criminelle ne manque pas de coups de théâtre, de taille à tenir le lecteur en haleine. L’ami Bernard est de ceux-là.

    bernard cnocquart

    Chalabre, après la tourmente… le calme

    c’est terminé, le calme est revenu sur Chalabre,                                              

    fins limiers et gendarmes ont enfin réussi leur capture,                                        

    le Chalabreil n’est qu’un filet d’eau en ce mois de décembre

    troublé seulement par les canards recherchant leur pâture.

     

    Entre une chope de bière et une assiette de haricots                      

    me voici tout de suite captivé par une enquête hors normes

    menée de main de maître par une équipe de cocos                              

    désirant trouver au plus vite ces meurtriers fantômes.

     

    Soudés comme les rugbymans autour du capitaine, le maire,

    le gendarme retraité, volailler à ses heures a repris du service,

    et même Monsieur le curé bien loin de sa chaire                  

    suivent les conseils du correspondant local, lui aussi complice.

     

    Quel plaisir de découvrir tous ces villageois                                

    avec des noms bizarres mais reconnaissables à souhait,                    

    ces rues, ces places et commerces du pays chalabrois                          

    témoins le temps d’un roman de crimes insensés.

     

    Même si ces autochtones ont fait appel à des étrangers,                  

    un franc-comtois rusé et un marseillais intrépide                        

    qui depuis bien longtemps font partie du paysage cazalais,

    c’était bien nécessaire pour résoudre ces crimes morbides.

     

    Mais quelle agitation autour de cette pauvre gendarmette

    cherchant la vérité et qui a connu tant de surprises,                                      

    c’est plus calme aujourd’hui, pas d ‘article sur la gazette,                  

    plus de fête, de musique, de sorties, drôle de crise.

     

    Et si les mutilations atroces sur les corps de Paul et d’Anne

    ont quelque peu refroidi l’enthousiasme du lecteur,                        

    j’ai suivi par curiosité jusqu’au bout ce fil d’Ariane                                        

    en me mêlant parfois à tous ces enquêteurs.

     

    Merci à Gilles et Hervé pour cette belle fiction,                            

    pour cet hommage appuyé à ces gens de Chalabre,                        

    et quel beau cadeau en cette année privée de réveillon                            

    à déposer sous le sapin sans faire de palabre.

     

    Juillet 2021, le corona virus est vaincu, le Cazal est en fête,    

    un fumet bien connu se répand sur la place. Tout est prêt.

    Sainte Madeleine veille sur le hameau, on remplit la buvette.

    Drapé dans son écharpe tricolore, Touste le maire est stressé,

     

    Richard a remis sa tenue sans képi mais avec casquette,

    même le juge Bronbilla a quitté le pays carcassonnais,          

    sûr qu’avec tout ce monde, au son du tambour et trompette

    les haricots auront un meilleur goût que les années passées.

    Bernard, le 11 décembre 2020

  • Resurecciòn Roget n’est plus

    resurecciòn roget née zarcoMercredi 9 décembre, un dernier hommage était rendu à Madame Resurecciòn Roget née Zarco, résidant au domaine de Falgas, décédée dimanche 6 décembre à l'âge de 85 ans. Originaire de Maracena, ville de la province de Grenade (Espagne) où elle était née le 21 avril 1935, Resurecciòn Roget grandira en Andalousie avant de découvrir le territoire français à l’âge de 17 ans. Son père Antonio ayant franchi la frontière lors de la Retirada de 1939, s'est fixé en pays chalabrais après sa libération du camp de concentration de Mauthausen (Allemagne), où il a résisté à cinq ans de captivité. Il se loue au service du secteur agricole et en 1952, son épouse Amalia et deux de ses enfants, Antoine et Resurecciòn, le rejoignent en France, tandis que María l’aînée, restera en Espagne.

    resurecciòn roget née zarcoLa famille en partie réunie réside alors à Léran (Ariège), à la ferme des Granges, propriété du vicomte de Lévis-Mirepoix. Elle rejoint ensuite la ferme de Baïchère près de Montbel (Ariège), puis celle de Moustache, commune de Saint-Benoît. Resurecciòn y fait la connaissance de Yves Roget, qui vit avec ses parents et ses deux frères dans la ferme voisine de Raulet.

    Ils se marient à Saint-Benoît en 1958, et quittent le monde agricole pour s’installer à Chalabre, à la maison Raynaud, sur le cours du même nom. De leur union naîtront deux enfants, Raymond, en 1960 et Didier, en 1965. « Resu », pour les proches, se consacre à l’activité de femme de ménage pour des particuliers, notamment la pharmacie Poletti. La famille part ensuite s’établir à la Bâtisse où elle résidera durant 22 ans, avant d’acheter la maison familiale paternelle de la rue du Presbytère, en 1982. Dans l’intervalle, elle a rejoint son mari et les effectifs de l’usine Canat, employée à l’atelier finition jusqu’à la fermeture de l’établissement en 1986.

    « Resu » s’est éteinte entouré de l’affection des siens et repose à présent aux côtés de ses parents et de son époux, disparu en 2016. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Raymond et Yolande, Didier et Aïcha, ses fils et belles-filles, à Antoine et María ses frère et soeur, à Virginie, Flora et Vivien ses petits-enfants, à Elise et Maëlys ses arrière-petites-filles, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Le violon de Sarah Khavand

     

    sarah khavand

    (photos archives Août 2017)

    Samedi 26 août 2017, une nuit de l’été chalabrois commençait en compagnie de Christophe Roncalli et de son quintet de musiciens, invitant à une promenade dans les pas de Jean le Lent. A l’écoute sous l’ancienne halle aux blés, chacun avait cédé au grisant privilège de suspendre le temps qui court, le temps d’un concert venu clôturer le programme des Fulgurances de l’Eté, proposé par l'association « Ensemble pour le Calvaire ».

    Sur la scène chalabroise, Bernard Margarit, Antoine Oña, Hervé Chiquet, Philippe Delzers et Christophe Roncalli, avaient été rejoints par une invitée surprise et son violon, Sarah Khavand. Prodigieuse violoniste, qui vient de réussir en ce mois de décembre 2020, le concours d’entrée de l’orchestre philharmonique de Radio France.

    Plus d'informations avec l'article de l'Indépendant, signé Françoise Peytavi, via le lien ci-dessous :

    https://www.lindependant.fr/2020/12/11/limoux-sarah-khavand-dans-lorchestre-philharmonique-de-radio-france-9252820.php

    sarah khavand

    sarah khavand

  • Et l'OPVC inventa l'encart publicitaire

    Il faut imaginer des années chalabroises calées à mi-chemin entre 1970 et 1980, et se raccrocher à une seule et unique certitude, c'était un 27 mars. Le théâtre municipal servait ce jour-là de cadre à une matinée festive, annoncée par voie d'affiches entièrement réalisées à la main, puis polycopiées (brochure explicative fournie à la demande).  Affiches sur lesquelles figuraient des réclames vantant la qualité des nombreux services dont bénéficiait alors la cité chalabroise. L'encart publicitaire s'apprêtait à vivre des lendemains chantants, et l'invitation inscrite dans le cadre d'une « Grande Opération Vacances », avait permis à une salle comble, de venir à la rencontre d'une fanfare en devenir (Archives Yves Saddier).

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    Un peu plus tard, le groupe s'étofferait, d'humeur à poursuivre un parcours que personne n'oublie