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Chalabre - Page 156

  • C'était hier : Enzo, Hugo et Arnaud sont champions de France de rugby

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 25 juin 2019.

    centre du kercorb

    Bouclier en main, Arnaud Molini encadré par Enzo Molini et Hugo Carbonnel, ses cadets

    Photo archives, Juin 2019

    Si les inconditionnels de la balle ovale en Kercorb et Plantaurel ont accepté de s’infliger une trêve estivale, ils seront heureux d’apprendre que leurs couleurs ont encore brillé sur les pelouses. Et plus précisément sur les pelouses varoises de Hyères et La Garde, où se déroulait dernièrement le 18e Championnat de France de Rugby à XV des Sapeurs-Pompiers.

    Une compétition à laquelle participaient Enzo Molini, Hugo Carbonnel et l’indestructible vétéran Arnaud Molini, éléments de l’équipe de rugby du SDIS de l’Aude, sacrée Championne de France de Rugby 2e division, face à son homologue de la Dordogne.

    Après avoir disposé de la Haute-Savoie en quart de finale (19-0), puis du quinze des sapeurs-pompiers de Paris en demi-finale (11-0), nos Audois retrouvaient en finale, les représentants du Périgord. Un adversaire qu’ils avaient battu 12 à 0 lors de la phase de poule (3), et qui aura été plus difficile cette fois à manoeuvrer, le score final étant de 10 à 9, acquis au terme d’un match très disputé.

    Aux côtés de ses partenaires du SDIS de l’Aude, notre trio chalabrois a goûté au plaisir de toucher du bois, de quoi mettre un peu de baume au coeur d’Hugo Carbonnel, défait le 9 juin dernier en demi finale du championnat de France 3e série avec l’USCKBP. Et un plaisir renouvelé pour Arnaud Molini, qui fut Champion de Midi-Pyrénées avec l’USC Kercorb XV, en mai 2005. Félicitations à tous les participants, et aux vainqueurs, invités à défendre leur titre en 2020, sur les terres d’Indre-et-Loire.

  • Le château de Montaragou, ses vieilles pierres, ses légendes

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    Que l'on tourne le dos au Pog de Montségur ou aux murailles du château de Lagarde, la voie verte en Pyrénées Cathares offre de superbes paysages, lesquels abritent des sites aussi superbes qu'insoupçonnés. Depuis plusieurs siècles maintenant, le château de Montaragou applique une devise que le militaire fera sienne beaucoup plus tard, « Videre Sine Videri », autrement dit, « Voir sans être vu ».

    2024 Montaragou 19 juin 004.jpgAprès s'être un peu écarté du tracé quasi rectiligne de l'ancienne voie ferrée à la hauteur d'un ponceau à tablier métallique, le chemin s'élève rapidement et considérablement. Autant dire que l'accès vers des éléments en ruine situés entre Camon et Lagarde se mérite. Ce que ne démentiront pas Jean-Pierre et Thierry, invités à rejoindre à vélo (dépourvus de batteries), un site culminant à 541 mètres d’altitude.

    Une fois les cycles remisés, il ne restait plus qu'à admirer la vue sur les plaines et les vallées, aussi imprenable que ne devait l'être l'endroit édifié en face du château de Lagarde. Montaragou faisait alors et certainement office de tour de guet, une compétence perdue au fil du temps, au bénéfice de la légende. Si l'on se réfère au site Echo du Pays-d'Olmes, « Certains disent que le renard se régale de corneilles, que des chèvres sauvages habitent les lieux..., avec trois sœurs (nones) qui garderaient l'endroit depuis trois siècles.../... Celui qui veut prier pour le bien trouvera facilement cette triple tombe, mais gare à lui s'il essaie seulement de déplacer une seule pierre. Il n'y a pas de trésor, pas la moindre trace de métal, seulement trois religieuses qui reposent en paix pour l'éternité ».

    Au final, la seule chose que Jean-Pierre et Thierry auront cherché aura été le chemin du retour, après avoir pris congé d'un marcassin venu par le plus pur des hasards à leur rencontre, et reparti illico presto.

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  • Lu dans la presse

    Echos relevés dans les colonnes des journaux Le Bon sens, la Fraternité, le Rappel de l'Aude et le Courrier de l'Aude, un 24 juin.

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    1887 Le Bon sens 24 juin

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    1863 Courrier de l'Aude 24 juin

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    1888 Courrier de l'Aude 24 juin

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    1902 Courrier de l'Aude 24 juin

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  • C'était hier : Les cyclos changent d'altitude

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 24 juin 1994.

    (ndlr : Le nez dans le guidon une grande partie de la journée, les photographes embarqués ce jour-là dans le peloton n'auront eu à aucun moment, hélas, le loisir de graver cette sortie sur la pellicule. D'où l'obligation d'illustrer l'article avec une photo du mois d'avril 1993, lors d'une pause à Saint-Victor-Rouzaud.

    cyclo vtt club du chalabrais

    De gauche à droite, Aline Guilhemat, Denis Mamet, Robert Béret, Hervé Franot, Jean Marquié, Robert Duchan, Luc Diaz, Robert Guilhemat, Roger Théron      

    Après avoir longtemps mouliné sur les plates étendues voisines du Chalabrais, les cyclos du président Roger Théron ont eu le loisir, beau temps oblige, de prendre un peu de hauteur sur les pentes du col de Jau. Les premiers hectomètres à la sortie de Sainte-Colombe-sur-Guette vinrent sèchement rappeler à nos cyclos, à certains du moins, qu'il ne faut pas se compromettre avec des grimpeurs rompus à l'exercice de l'escalade, lesquels n'ont pas attendu le dimanche 12 juin pour commencer l'entraînement. Arrivés au dernier des 1.513 m, l'espoir de goûter à un peu de répit fut balayé par un fort vent violent venu de Prades et Molitg-les-Bains, un par un les cyclos du Kercorb durent redescendre sur Counozouls. La montée sur Le Bousquet, passage obligé afin de mériter le casse-croûte, emmena le groupe pouponné par Aline, Guido et Roger, vers les cols du Garabel (1.262 m) et Moulis (1.099 m).

    Après ce menu de choix concocté un soir d'hiver confortablement calé dans un fauteuil, la descente sur Escouloubre fut une véritable délivrance, si bien qu'il fallut user des quatre patins pour s'assurer de ne pas manquer le ravitaillement. Un effort payant qui prit toute sa valeur lorsque Roger, Guido et Aline eurent installé la table et servi le repas. Le cyclo de passage, invité impromptu, comprend tout de suite pourquoi la musette a totalement disparu du paquetage du cyclo du Kercorb.

    Cette belle journée avait déjà permis à chacun de souhaiter la fête à Guido, et lorsque la blanquette fit irruption sur la table, près des trois sources escouloubraises d'eau sulfureuse, Aline vint avouer qu'elle avait un an de plus, ce que personne n'accepta de croire. Après avoir apprécié les vertus thermales et reconnues du plus vieux brut du monde, l'équipe au grand complet ralliait Aunat et Rodome via Munès, rejoignait la vallée du Rebenty pour remonter à nouveau sur le plateau de Belvis par la côte de Joucou.

    La traversée des bois de Picaussel favorisa la rencontre imprévue avec les membres pique-niquant de la chorale Eissalabra, lesquels entonnèrent aussitôt un chant apprécié par le peloton fourbu mais reconnaissant. Ainsi remotivés, les CCC arrivaient au siège du café de la Paix chez l'ami José. Prochaine sortie au programme, le plateau de Beille, où un nouveau pique-nique familial est prévu.