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Chalabre - Page 1614

  • C'était hier : Ils ont joué à cache-cache avec l’Aneto

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 16 juillet 2004.

    anetoUn dernier regard vers l’inaccessible Aneto, depuis le port de Venasque (photos archives juillet 2004).

    Les randonneurs du Kercorb grisés par les premières chaleurs de juillet n’avaient pas hésité une seconde lorsque l’idée de gravir les 3404 mètres de l’Aneto leur fut proposée. La confection du paquetage n’étant qu’une simple formalité, il suffisait alors de prendre la route des Hautes-Pyrénées et de mettre le cap sur l’Hospice de France via Luchon.

    A pied d’œuvre au douzième coup de midi, il était décidé de prendre de l’altitude au plus vite, après l’indispensable revue de détail. Le premier torrent franchi à 1385 m donnait aux sept marcheurs l’occasion d’essuyer le premier orage de l’après-midi. Sereine sous l’éclaircie, la cordée s’élèvera à travers les lacets menant à la cabane de l’Homme, pour atteindre le refuge de Vénasque perché à 2240m.

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    Une pause devant le refuge de Venasque

    Accueillis par le chat de la maison venu en éclaireur et par le sourire d’Emma la maîtresse des lieux, les marcheurs vont souffler un moment devant le bleu profond d’un lac sur lequel flottent encore les derniers blocs de glace de l’hiver 2003.

    anetoEncore un effort et l’altimètre de Raymond affiche 2450 m, avec en prime une vue imprenable depuis l’échancrure du Port de Vénasque où l’équipe chalabroise découvre une vue grandiose sur le massif de la Maladetta. En contrebas, la cascade « del Aiguallut » déverse des trombes d’eau vers un Trou du Toro qui conserve tout son mystère, le tout à quelques mètres du refuge de la Rencluse où les Chalabrois sont attendus pour la nuit.

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    Au sec et au chaud dans le refuge de la Rencluse

    Précédant un soleil qui finalement ne se lèvera pas, les lampes frontales sont de sortie dès 5 h du matin, elles mêmes précédées par une pluie discontinue qui va ruiner les espoirs de nos randonneurs.

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    Chaussés de leurs crampons et enveloppés dans des ponchos passablement gênants, ils devront déclarer forfait dans une brume compacte, après trois heures de marche et à quelques mètres seulement du Portillon Supérieur (2870m). Le retour au refuge ne laissera qu’une seule alternative, la sieste, comme au bon vieux temps des colonies de vacances. Au troisième jour d’une météo définitivement morose, Damien, Denis, Jean, Michel, Raymond, Yves et Christian vont abandonner l’idée de trinquer sur le toit des Pyrénées. En promettant de revenir au plus vite, histoire de régler une bonne fois leur pas sur le pas de Mahomet. La cordée chalabroise repassera par le refuge de Venasque, pour prendre congé de Emma et de son chat, autour d’une bonne tartiflette, avant d’abandonner la montagne à ses brumes.

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  • Musique en Kercorb : MConsort a régalé son public

    L'ensemble de voix d'hommes s'est produit dimanche 14 juillet en l'église de Villefort : encore un concert superbe pour Musique en Kercorb. Leur son est raffiné, équilibré, le répertoire était celui des 19e et 20e siècles. Il ne restait plus une place dans l'église et dans ce cadre on a pu apprécier l'approche chambriste et soliste des sept chanteurs de différentes nationalités, qui donnent des concerts dans toute l'Europe. Il faut ne pas oublier le ténor qui a rajouté la voix de sa clarinette à deux reprises, les coups de tambour qui accompagnaient un chant brésilien, et la création d'une oeuvre du compositeur Olivier Kaspar, présent, qui a été accueillie avec le même enthousiasme que les morceaux plus anciens, dont certains sacrés et solennels. Des émotions d'un bout à l'autre.

  • La presse régionale en danger : la faute à la gazette Le Cazal Libre

    Le 58e numéro du Cazal Libre, publié ce mardi 16 juillet, est venu ajouter un nouveau point d’interrogation au sein des rédactions de la presse quotidienne régionale. Chacun se souviendra que le premier numéro de la gazette avait suscité dans les milieux autorisés, commentaires désobligeants et autres railleries. Mais voilà, grâce à une équipe dévouée à l’investigation, cette « feuille de chou » (vous noterez la touche de mépris), s’inscrit aujourd’hui en bonne place dans le tiercé des meilleures ventes en kiosques, grâce à toujours plus de révélations qui, il est aisé de l’imaginer, font pâlir de dépit les limiers du Canard Enchaîné, voire même ceux de Médiapart.

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    Dernière indiscrétion en date, les plumitifs du Cazal Libre, dispensés pour l’heure de citer leurs sources et l’emplacement de leurs rotatives (jusqu’à quand ?), révèlent comment la cathédrale de Notre-Dame de Paris, va être reconstruite sur la grand-place du Cazal (ci-dessus, l'insertion paysagère réalisée par l'architecte du diocèse). Le vieil hameau bénéficiera en la circonstance, d’une erreur d’affectation des dossiers de financement participatif.

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    Sur place, les sentiments sont partagés, avec d’un côté les autochtones qui excluent de faire des infidélités à Marie-Madeleine, de l’autre les scouts et autres éclaireurs de France, qui entrevoient déjà un haut lieu de pèlerinage au pied de la colline de Tataoubas. Interrogée au pied d’une boîte aux lettres installée au-dessus du lavoir en mars 1954, mais hélas destinée à disparaître, la communauté du Cazal avoue avoir le bourdon, tandis que déjà affluent sur les hauteurs de la paroisse, des patrouilles de scouts accompagnées de leurs aumôniers respectifs.

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    Les vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 juillet seront trois journées déterminantes, suffiront-elles à arrêter la main qui tient la pioche ? Chacun ici au Cazal retient son souffle.cazal 2019,notre dame de paris,festejaïres del cazal

    Dernière minute : S’il apparaissait dans un premier temps qu’un statu quo intelligent allait suffire à éviter une crise, un coup de fil tardif était reçu à la rédaction, émanant du vicaire du Cazal (photo ci-contre). Ce dernier, garant de la conservation des lieux et muni de ses burettes, en a profité pour remettre de l’huile sur le feu, en déclarant :

    «  C’est bien mignon tout ça de vouloir une cathédrale en plein « milleu » du Cazal, mais c’est qui qui nettoie ? Avant je n’avais que Marie-Madeleine et Sainte-Jeanne-d’Arc à m’occuper. Maintenant il va falloir que je commence aussitôt la Messe de Minuit terminée, pour être opérationnel à Sainte-Marie-Madeleine ! Vous m’en faîtes une bande ! » (La conversation a été enregistrée et est disponible à la demande, 2 € la bande).