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Chalabre - Page 1814

  • Loto sous la halle bâchée

    Ensemble pour le Calvaire organise un loto aujourd'hui jeudi 10 août à 21 h sous la halle de Chalabre (15 € les 6 cartons, 10 € la planche de 3 cartons). Possibilité de loter par ordinateur (inscription Claudie Alegre 06 80 14 88 06, Marie-Annick Serrus Crampagne 06 70 02 04 89 ou Bernadette Larrue 04 68 20 66 81).

    Pour l'occasion, la halle sera bâchée. 

  • C’était hier : Patrick, le dernier rémouleur

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 11 août 2002.

    patrick le rémouleurPatrick fait le nécessaire pour que tout taille pour le mieux (photo archives, août 2002).

    C’était samedi et pendant qu’une pluie fine s’obstinait à se répandre sur le festival Evo Metal, Patrick n’avait pas à se soucier de mouiller sa pierre pour aiguiser les lames, luisant sous le regard admiratif de Léon, son chien. C’est que Patrick exerce le métier de rémouleur, un de ces métiers oubliés dont on retrouve déjà les traces aux environs des années 1300. Equipé d’un matériel sophistiqué qui a forcément évolué au fil du temps, notre « esmouleur » appartient à une corporation qui détient le privilège de rajeunir le fil des rasoirs, des ciseaux, des couteaux du ménage. A le voir ainsi rendre toute son efficacité aux cisailles, sécateurs et autre hache d’agriculteur, Patrick nous fait toucher du doigt la réalité quotidienne de nos ancêtres. Entre deux lames et une tape amicale sur le museau de Léon, Patrick explique comment ses prédécesseurs étaient tenus de posséder un passeport pour se déplacer sur le territoire français, conséquence d’une loi votée en 1807. Son métier vivra jusqu’au milieu du XXe siècle, mais par la suite, la qualité des aciers et leur traitement rendront l’affûtage de plus en plus rare, ce qui fait peut-être de Patrick le dernier rémouleur. Lorsqu’il ne rend pas une visite amicale à ses potes de l’association Evo Metal (photo ci-dessous), Patrick pose sa meule de grès tous les lundis sous les couverts de Mirepoix où vous pouvez lui confier vos lames, comme au bon vieux temps.

    patrick le rémouleur

  • Devoir de mémoire au col de La Flotte

    col de la flotteCamille Boussioux (à droite), dernier témoin de cette tragédie.

    La municipalité de Sonnac-sur-l’Hers, rendait hommage dimanche 6 août, aux cinq maquisards tués lors d’une embuscade le 27 juillet 1944, au sommet du col de la Flotte. Ce jour-là, une colonne de soldats allemands arrivée à pied par le croisement qui emmène à Courtauly depuis Sonnac, avait pris position au sommet du col, avertie d’une opération du maquis FTP-Faïta.

    col de la flotteAvec le bruit faisant état de l’arrivée de renfort des troupes d’occupation sur le Chalabrais, les maquisards avaient prévu d’aller dissimuler un camion dans la ferme de Bordeneuve, située à quelques centaines de mètres du sommet du col. Pris sous le feu des mitrailleuses, Paul Vernières, Louis Bages et André Laffont s’écroulent, tandis qu’Helmut Thomas (photo), grièvement blessé, et Fernand Prétal, parviendront à se replier vers la ferme toute proche du Planquet. C’est là qu’ils seront rattrapés et exécutés. Les cinq maquisards, dont les identités ne sont pas encore connues, seront redescendus vers le village sur la camionnette de Camille Boussioux, dont le permis de circuler a été délivré en cette période de battages. Ils seront inhumés à Sonnac le 29 juillet. Au mois d’octobre suivant, leurs corps seront exhumés et rendus à leur famille.

    Une cérémonie intime célébrée en présence de Daniel Lefebvre, maire de Sonnac-sur-l’Hers, de Camille Boussioux, dernier témoin vivant de cette tragédie, a permis de rendre hommage à cinq jeunes hommes qui avaient rejoint les rangs des Francs-tireurs et partisans français, morts pour la France.

    col de la flotte

  • C’était hier : Cabaret Gavach : La « Rampe » brille de mille feux

    C’était un mardi 29 juillet et le Cercle Occitan del Quercorb proposait aux Chalabroises et aux Chalabrois de se rendre au théâtre municipal, « per s’espetar de rire » avec la troupe du Théâtre de la Rampe. L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant édition du vendredi 8 août 1997.

    cabaret gavachVéronique Valéry, Myriam Petiot, Laurent Cavalié et Bruno Cécillon. Les comédiens du Théâtre de la Rampe ont proposé un superbe spectacle très apprécié des Chalabrois et de leurs invités (photo archives, juillet 1997).

    Accueillis mardi dernier par le dynamique Cercle Occitan du Kercorb, les acteurs de la compagnie du Théâtre de la Rampe proposaient sur la scène du théâtre municipal « Cabaret Gavach », leur toute dernière création. De retour pour le plus grand bonheur d’un public chalabrois encore tout étourdi par le souvenir de « Occitania 39-45 » présenté le 22 décembre dernier, Véronique Valéry, Myriam Petiot, Laurent Cavalié et Bruno Cécillon ont offert une soirée pétillante pleine de « fantaisies bilingues et musicales ». Les situations burlesques se sont enchaînées par le biais de cinq petites pièces théâtrales reliées entre elles par la magie de la musique et des chants, dans un univers comique recréé par le quatuor de comédiens rodés à l’art du conte, de la farce et de la comedia dell arte. Lequel d’entre les spectateurs n’aurait pas payé pour voyager dans le compartiment de ce train roulant entre Montauban et Dieupentale, ou bien encore pour bénéficier des lumières de « l’adobaire », éventuel et lointain sosie d’Einstein ?

    Côté pratique, les habitués des lieux auront très certainement apprécié une variante peu ordinaire, le public étant invité à prendre place sur la scène, le spectacle se déroulant lui dans un décor planté à même le parterre du théâtre.

    S’il vous arrivait quelquefois d’apercevoir la porte du Cabaret Gavach entr’ouverte, n’hésitez surtout pas à entrer, le Cercle Occitan du Quercorb lui ne s’est pas posé de questions. Qu’il en soit chaleureusement remercié, ainsi que l’exceptionnelle « colha de creacion » de la Rampe.