L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 avril 1997 (Photos archives mars 1997).

Réunis en ce dernier vendredi de mars, militants et sympathisants socialistes du canton du Chalabrais, étaient particulièrement heureux de retrouver la verve et le talent de narrateur, d’un personnage qui aura marqué de son empreinte la vie politique en Kercorb. Jean Tisseyre était donc une nouvelle fois à la tribune, face à un auditoire conquis d’avance parce que frustré par les trop rares interventions publiques de son ancien conseiller général.

Près de deux heures durant, et au travers d’un riche exposé, Jean Tisseyre emmènera l’assistance dans le sillage de Jean Jaurès, symbole de l’unité socialiste et de la lutte ardente contre la guerre. En alternant vérités historiques et anecdotes familiales, Jean Tisseyre a retracé avec passion, l’existence exceptionnelle du tribun aux racines rurales profondes.

Chaleureusement applaudi au terme de son intervention, Jean Tisseyre a remercié l’assistance avant de recevoir les félicitations de MM. Jacques Montagné, son successeur au conseil général, et Jean-Paul Dupré, premier magistrat limouxin, ce dernier saluant à la fois la performance et l’abondance du travail de recherche entrepris par le talentueux orateur qu’il convient de reconnaître en la personne de Jean Tisseyre.

Le musée du Quercorb à Puivert propose un stage de fabrication d’un vitrail, les 29 et 30 avril et 1er mai prochains. Il s‘agira de mener à bien, la réalisation de A à Z, d’un petit vitrail (environ 30 cm x 30), en motif simple, en verre industriel coloré non soufflé et sans peinture.

Le stage doit permettre d’aborder la définition du vitrail, le processus de fabrication et la présentation des contraintes techniques : matériaux et matériels, dessin individuel, libre ou imposé, sur carton et reproduction sur calque, découpe de gabarits cartons, découpe des verres, assemblage au plomb, soudures et éventuellement masticage

Verres, plomb, étain, décapant pour soudures, calques, carton à gabarit et papier simple, seront les matériaux utilisés. Le matériel utilisé consiste en coupe-verres, couteaux à plombs, marteaux, clous de montage, pinces à gruger, ciseaux a trois lames, équerre, planche et règles, fer à souder, crayons, planches de montage.

Ces trois journées de travail, se dérouleront de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Tarif: 130 € les trois jours (fournitures comprises). Réservation obligatoire au 04 68 69 81 51 ou museeduquercorb@orange.fr

Pierre Rossi et ses partenaires vont jouer à quitte ou double (Photo Patrick Pierron).

Après l'écueil des barrages franchi dimanche 2 avril dernier face aux Tarnais du RC2T (Reyniès Canton du Tarn Tescou XV), l’USC Kercorb-Bastide-Peyrat XV repart en campagne ce dimanche 9 avril. Au programme, une rencontre éliminatoire comptant pour les quarts de finale du championnat de 4e série de Midi-Pyrénées, face aux Tarnais du Brens Olympique, 2e de la poule B. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 15 h au stade municipal de Labastide-Beauvoir (Haute-Garonne), où les supporters sont attendus en rouge et bleu et en nombre.

Troisième de la poule A, le quinze des Trois Clochers devra relever un nouveau challenge de taille face à une formation qui vient de remporter le Challenge de l’offensive, récompensant les équipes qui marquent le plus d'essais en championnat.

Opposés aux « rouge et blanc » du BO, qui visaient la première place de leur poule et une accession directe en 3e série, le duel promet d’être serré. Il faut espérer que les voltigeurs de la Vallée de l’Hers, à l'image de Pierre Rossi, puissent bondir hors de leurs starting-blocks afin de faire la différence.      

C’était le 11 août de l’année 1956, deux jeunes résidents de la cité chalabroise apposaient leurs noms sur le registre de l’état-civil mis à disposition par François Tescou, maire-adjoint, suppléant pour l’occasion Maurice Samitier, maire empêché. L'abbé Raymond Fourtanier les invitait ensuite à franchir le seuil de la chapelle de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques où ils allaient sceller leur union. Année de leurs vingt ans, et journée inoubliable pour Andréa Abat, jeune fille de Sonnac-sur-l’Hers, et André Naudy, natif de Sainte Colombe-sur-l’Hers.

La cérémonie célébrée sous un soleil de plomb, augurait d’un bail de soixante années d’amour et de vie commune, durant lesquelles ils auront le bonheur de voir grandir auprès d’eux, Jean-Claude, leur fils, puis d’accueillir Marie, maman de Charlotte et Audrey, leurs petites filles.        

Soucieuse cette fois d’échapper aux aléas de la canicule, la belle petite famille était réunie tout dernièrement dans les salons de l'hôtel de France. Là même où Guilhem Barthélémy, maître en cuisine, les avait accueillis alors, en musique, avec le soutien de René Berland à la batterie et Hubert Barthoulot au piano à bretelle. Marielle et Didier étaient aujourd’hui aux fourneaux, et l’événement a été dignement fêté, l’occasion pour les jeunes mariés de rappeler quelques belles anecdotes. Cette nuit de 1956 déjà très avancée avait vu notre batteur surprendre son ami guitariste et son épouse, soupe à l'oignon dans une main, pipeau dans l’autre, pour une séquence tout droit inspirée d’un tableau hindou. Le lendemain serait tout aussi ludique, avec deux tickets de bus pour une lune de miel au cœur de Lavelanet et de ses grandes fêtes d’été. Sincères compliments à Andréa et André, et bonne retraite dans le paisible quartier du lac.