Les collégiens se sont investis dans la réalisation d’un court-métrage depuis son écriture, jusqu’à sa projection.

Manuel Van der Perre dirige les élèves dans la scène finale.

Voilà quelques jours, la cité du Kercorb recevait la visite discrète de sa majesté Elizabeth II d’Angleterre. Présent sur l’allée Pierre-Louis Fabre, le chaland aura vite compris qu’il était en réalité en présence d’un tournage, confié aux élèves de 3e de la section Euro du collège Antoine-Pons. A l’initiative de Brigitte Hogben, leur professeur d’anglais, les collégiens ont mis en œuvre un projet pédagogique portant sur la réalisation d’un court-métrage dans l’établissement, depuis son écriture, jusqu’à sa projection.

Brigitte Hogben détaille le déroulé de l'action, en présence de Vincent Bousquet, principal du collège.

Le groupe de travail a suivi un parcours en sept étapes (recherche d’un scénario, réalisation d’un story-board (scénarimage), préparation, tournage, dérushage, montage et présentation). Il était pour cela assisté par un trio de professionnels, Manuel Van der Perre, directeur et régisseur de courts-métrages en Belgique, Veerle de Bremme, artiste maquilleuse, et Imii Iqbal, ingénieur du son.

Initiation à la prise de vues.

Concevoir un récit court et le traduire en images, privilégier la situation plutôt que les personnages, tel aura été le challenge que les collégiens étaient invités à relever, à travers bien sûr des échanges en langue anglaise. D’abord mis en contact avec des oeuvres cinématographiques, ils ont été sensibilisés aux moyens utilisés par les cinéastes pour provoquer les émotions, et aux diverses techniques de tournage. Ils se sont également familiarisés avec les ordres donnés sur un plateau, passant au fil des séquences, du rôle d’acteur, à celui de cameraman ou de preneur de son.

Après avoir bouclé un projet dont le résultat n’est pas immédiatement lisible, nos potaches qui ont donc aussi appris à différer leur plaisir, sont tout de même impatients de présenter « I dare u », leur court-métrage.

Un album-photos And...action ! a été mis en ligne.

Football : Le FCC à l’épreuve d’Arzens.

A trois journées du terme du championnat de première division, le team fanion du Kercorb sera opposé cet après-midi à Lolo Mazon, à son homologue de l’Etoile Sportive d’Arzens. Les visiteurs classés en quatrième position et toujours en course pour l’accession, viendront disputer le fauteuil de leader à des Chalabrois en tête de la poule A, après leur victoire dimanche dernier à Fanjeaux. Lors du match aller, le FCC I s’était incliné sur la marque de 1 à 2, but de Fabien Conte. Coup d’envoi à 15 h, le match sera arbitré par Fabien Durante-Malvy.

En ouverture (12 h), Les réservistes du FCC II accueilleront le onze du Mas-Ste-Puelles. Un match capital dans la course au maintien, qui sera dirigé par Habid Koudad. En Lauragais, le FCC II s’était incliné sur le score de 0 à 1 (Photo archives FCC-Arzens 26 avril 2015).

Rugby : L’Entente en demi-finale à Brignemont.

L’US Kercorb-Bastide-Peyrat disputera aujourd’hui dimanche 24 avril, une demi-finale de Coupe des Pyrénées, face au quinze du Brignemont AC. Les joueurs du président Jacques Cunillera effectueront le déplacement jusqu’au pied du moulin de Brignemont, localité située en Haute-Garonne, au nord-ouest de Toulouse. Cette belle affiche mettra aux prises les couleurs de deux villages ayant peut-être une descendance commune, par le biais de la tribu des Volques Tectosages. Mais ce ne sont là que des considérations historiques, et il sera aujourd’hui plutôt question de décrocher un billet pour une place en finale de la Coupe des Pyrénées de 4e série. Le coup d’envoi sera donné à 15 h au stade du B.A.C, route de Lectoure, la rencontre sera arbitrée par Christophe Noye.

Pour mémoire, le dernier tête-à-tête entre ces deux formations, remonte au dimanche 1er avril 2012. Le quinze alors sous la présidence de Serge Nègre, l’avait emporté de très belle manière sur le score de 34 à 21 (mi-temps 14-21). Face à une équipe venue prendre des points en vue des phases finales du championnat de 2e série de Midi-Pyrénées, les joueurs emmenés par le duo Pinho-Teixeira-Laffont avaient maîtrisé leur sujet, galvanisés il est vrai par un devoir de reconnaissance à l’égard d’Olivier Carbonneau et Frédéric Boussioux (photo ci-dessous, archives, 1er avril 2012), dont c’était la dernière apparition sur un terrain de rugby en qualité de joueur.

L’antenne chalabroise des Restos du coeur communique : « A l’occasion du renouvellement d’une partie de sa literie, l’Ehpad des Hauts de Bon-Accueil a eu la bonne idée d’en informer le centre des Restos du cœur de Chalabre. Les responsables du centre ont recensé les besoins auprès des bénéficiaires, et une douzaine de personnes ont pu ainsi profiter de matelas en très bon état. Un grand merci à l’Ehpad pour cette heureuse initiative ».

Les fans de Badaluc le 48e n’ont pas apprécié la sentence des Chalabrois.

Il flottait samedi dernier sur les boulevards de la bastide, un parfum de fête aussi léger que les plumes du diadème posé sur le front de Badaluc le XLVIIIe.

Confié sous les fenêtres d’une cité pavoisée, aux bons soins de l'école de samba de Matchore et de la batterie de percussions et cuivres « Entre nós », cet apôtre de la fête venu tout droit d’une contrée où le carnaval est roi, aura fait naître les espérances les plus folles dans le cœur de nos citoyens.

Les clefs de la ville dans une main, la flamme olympique dans l’autre, Badaluc laissait entrevoir une vague de performances à venir. Mais c’était sans compter sur un quintet paré d’habits en rouge et noir, venu ruiner tout espoir. Et cela malgré les brillants succès du quinze et du onze du Kercorb, dédiés à ce beau visiteur un poil androgyne. Impuissant face à un « Mestre Doulentizo » au sommet de son art, lamentablement imité par un tribunal du même tonneau, Badaluc va entraîner dans sa chute, une BB 9004 et sa belle mécanicienne.  

Chagrin et consternation submergeaient la place Charles Amouroux, tandis que les créateurs de Badaluc, discrets sous les nuages et anéantis par le supplice de leur protégé, entrevoyait l’âme de Badaluc se confondre avec les embruns de la plage de Copatataouba. Rendez-vous en l’an 2017, et vive Badaluc le XLIXe.

Les albums Réception Badaluc 2016, Fécos 2016, Jugement Badaluc 2016 ont été mis en ligne.