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Chalabre - Page 2090

  • La fête du quartier du lac se prépare

    union bouliste du kercorb,fête du lacLes Limouxins battus le 25 juillet dernier lors du Grand Prix de la Ville, viendront chercher une revanche.

    Les traditionnelles festivités du lac de Chalabre, organisées pour deuxième fois par l'Union Bouliste du Kercorb, se dérouleront samedi 15 août selon le programme suivant : 14 h 30, « Trophée François Lopez », concours de pétanque en doublettes aux abords du lac, ouvert à tous, en quatre parties (prix 150 € + mises). A 20 h, une fideua sera servie sur la place du lotissement du lac (15 €, charcuterie, fideua, fromage, pâtisserie, vin compris). Les inscriptions sont prises au 06 49 81 38 09 ou au 07 50 35 35 36, jusqu’au lundi 10 août. La soirée dansante sera animée par Discomobil Oceana, et à 22 h 30, un grand feu d’artifice, sera tiré depuis les berges du lac. L’UBK et son président Yvan carbonneau vous réservent leur meilleur accueil et vous attendent nombreux le samedi 15 août. 

  • Les fulgurances de l’été éclairent la Semaine des Arts

    camille amat,fulgurances de l'étéLors du vernissage, Andrée Faucheux-Amat a évoqué le souvenir de Camille, sa sœur.

    Du 20 au 26 juillet, la ville de Chalabre a vécu à l'heure des arts... Du théâtre avec « Les cuisinières » de Goldoni, du cinéma autour de Georges Méliès et la naissance des effets spéciaux, de la musique avec le trio George Sand de l'opéra de Montpellier....

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    Et un fil conducteur tout au long de cette semaine, avec l'exposition « Envols », à partir de quelques unes des oeuvres de Camille Amat, décédée en 2010 (photo ci-dessus, archives août 2003).  Son parcours l'a amenée à exposer avec de grands peintres, Léger, Derain, Lhote, ce dernier résumant ainsi son œuvre : « Il s'agit d'une fragile et timide créature qui n'a qu'un défaut : elle sait voir ».

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    En suivant le parcours de l'exposition qui lui a été consacrée, elle nous a ainsi emmenés dans son sillage, grâce au thème qui l'a accompagnée depuis les années 1960 : « L'oiseau peut être corrupteur absorbant la lumière, ou symbole de vie, s'élevant vers les cieux ».

    En hommage à Camille Amat, « Les fulgurances de l'été » est le nom qui a été retenu pour cette semaine des arts, en souvenir de sa dernière exposition à Chalabre en 2003, et dont c'était le titre. 

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  • Helmut Thomas, partisan de la Liberté

    A la faveur de l’hommage rendu le 2 août dernier, aux cinq maquisards tombés sous les balles de l’occupant allemand dans l'embuscade du col de la Flotte, un témoignage nous est parvenu, émanant d’Alain Bonnery, domicilié à Nébias : 

    stèle col de la flotte,sonnac,helmut thomas« Quand Helmut Thomas est parti d'Allemagne, il est resté caché pendant plusieurs semaines chez mes grands-parents paternels à La Digne d'Aval, où sa femme l'a rejoint. Il y était sous le couvert d'un « cousin alsacien » de ma mère, qui était alors fiancée avec mon père. Ce qui est intéressant, c'est que le village recevait souvent la visite de soldats allemands en poste à Limoux. Certains avaient même lié connaissance avec la population, et comme la maison de mes grands-parents comptait plusieurs jeunes filles, les visites de ces soldats y étaient assez fréquentes !!! Un jour, un des soldats a glissé à ma grand-mère : « Vous direz à votre cousin alsacien de Francfort, qu'il va y avoir un contrôle dans deux jours. Il faut qu'il parte vite ».
    C'est là qu'Helmut a rejoint illico le maquis Faïta. Quant à sa femme, elle est repartie vers la région parisienne et personne de chez nous, n'a jamais eu de nouvelles. Il faut enfin préciser que tous deux étaient des communistes allemands ».

  • C’était hier : « Nina Mendez », premier roman de Josette Taffet-Brzesc

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 août 2005. Un retour en arrière, comme une invitation à retrouver ces portraits de femmes du Sud, sur lesquelles Josette Taffet-Brzesc pose un regard de tendresse, femmes au caractère bien trempé, qui ont du courage, de la volonté. 

    nina mendez,josette taffet-brzescJosette Taffet-Brzesc a présenté son ouvrage aux côtés de Christian Guilhamat (photos archives, Août 2005).

    Nina a seize ans quand éclate la guerre d’Espagne. Elle est la fille du chauffeur du consul de France à Barcelone, jeune fille romanesque et fantasque, qui peut être égoïste, jalouse, calculatrice, mais aussi courageuse. A travers l’histoire de « Nina Mendez », Josette Taffet-Brzesc a souhaité faire revivre une période qui a engendré deux guerres, la première étant en quelque sorte cette « répétition générale » pressentie par l’un des personnages de ce roman historique : « Une histoire, certes, mais dans l’Histoire. Je me suis attachée à la plus grande rigueur dans la recherche et la présentation des faits historiques et des opinions affichées du moment, et cela sans parti pris. Ma préoccupation première a été de faire preuve d’impartialité et d’objectivité, et pour ce faire, donner vie à des personnages aux opinions différentes, mon seul objectif étant d’éclairer et de faire comprendre cette période si chargée de passions ».

    Entre 1938 et 1944, entre les derniers mois de la guerre d’Espagne et la fin de l’occupation allemande, Josette Taffet-Brzesc suit ses personnages dans le fracas des armes, les affres des passions sentimentales et les difficultés du quotidien dans ces terres disputées entre le nazisme, le franquisme, et l’idée meurtrie de la République.

    Josette Taffet-Brzesc signe une fiction qui a pour cadre le pays qui l’a vu grandir, où la frontière est omniprésente. On la passe dans les cohortes des exilés espagnols, on la repasse avec les fugitifs d’après 1940, terre de refus, terre de mémoire, terre de traditions. « Nina Mendez » est l’œuvre d’une femme qui place une femme au cœur de son roman. Tiraillée entre deux hommes qui l’aiment, confrontée aux hommes qui font la guerre, l’héroïne porte un message de paix très actuel.

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    Répondant à l’invitation de la municipalité, Josette Taffet-Brzesc présentait samedi son premier roman, le roman d’une vie puisqu’elle a passé près de cinq ans à en ciseler chaque phrase.

    « Nina Mendez » est paru aux éditions Empreinte et est disponible en librairie.