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Chalabre - Page 2167

  • C'était hier : Ces petits riens qui font la différence

    Sous ce titre avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 9 juin 1994, l'article mis en ligne aujourd'hui. Un petit retour en arrière, pour marquer les vingt ans d'une passerelle venue se faire une petite place sur le boulodrome ... de la place Charles Amouroux.

    société nationale de chemin de fer,place charles amouroux

    Photo Robert Voltes

    Il n'est pas si loin le temps où les Chalabrois avaient le privilège d'assister quotidiennement à cette manoeuvre du conducteur de train de la ligne Bram-Lavelanet, qui stoppait son convoi de marchandises peu avant la ferme de Saint-Martin, afin d'abaisser lui-même la barrière, méthode infaillible pour supprimer tout risque d'accident.

    Cette période aujourd'hui révolue, n'en a pas moins conservé certains vestiges, tel le pont de chemin de fer qui enjambe le cours de l'Hers et sur lequel, il était formellement interdit de flâner. Si ce pont métallique rendait de fiers services aux usagers de la Société Nationale de Chemin de Fer, pour les gens du Kercorb, il n'était d'aucune utilité ou presque. Quand les Chalabrois du quartier du Chalabreil voulaient rendre visite aux Chalabrois du quartier de l'Hers, ils devaient obligatoirement passer chez les Chalabrois du quartier du Blau.

    La récente pose d'un escalier tout aussi métallique que le pont, est venue simplifier la vie de nos riverains, et par l'heureuse initiative de l'équipe municipale, la place Charles Amouroux n'est plus une impasse. Et il n'est plus interdit de traverser la voie.

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  • Les Avelanaïres à l'honneur sur les cours

    La Confrérie des Avelanaïres, invitée par la Confrérie des Chevaliers du Tougnol pour la traditionnelle multiplication des pains à l'anis.

    Confrérie Tougnol Ascension 29 mai 2014 Mairie.jpgPays d'Olmes et Pays de Kercorb, fédérés grâce à la noisette et au tougnol.

    La noisette serait-elle l'ingrédient clef entrant dans la mystérieuse recette du tougnol ? C'est ce qu'il était permis de soupçonner en ce jeudi de l'Ascension, date désormais consacrée à la multiplication des pains à l'anis. A l'initiative de la Confrérie des Chevaliers du Tougnol, emmenée par Alain, Michel, Olivier et Sébastien, les cours de la bastide ont eu le plaisir d'accueillir les dignes ambassadeurs de «l'abellana». Lesquels sont fédérés sous la bannière de la Confrérie des Avelanaïres, mère fondatrice de la Fête de la Noisette de Lavelanet, et invitée d'honneur en pays de Kercorb.

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    Comme de coutume, la fête avait commencé entre les vieux murs de l'Affenage, où les candidats à l'adoubement, emmenés par Jean-Pierre Stahl leur grand-maître, ont enchaîné les onze défis imposés. Ainsi lancé, le 3e Chapitre pouvait s'offrir une séquence musicale, en compagnie de Sophie et de ses amis de l'Escola de Bodega de la Montagne Noire. Les notes distillées par de talentueux « bodegaïres » glisseront entre les cours Colbert, Sully et d'Aguesseau, sonorités partageant la vedette avec les précisions historiques de Serge Fournié, guide patenté.

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    Arrivée sur le Pont-neuf, la joyeuse troupe optera comme un seul homme, pour un retour à l'Affenage et à ses fourneaux. Après une pause reconstituante, les confréries réunies rallieront le Château de Mauléon et sa salle d'armes, pour la clôture d'une journée très cordiale. 

     Un album-photos IIIe Chapitre des Chevaliers du Tougnol a été mis en ligne.

  • Jean Boulbès n'est plus

    Jean Boulbès Fnaca Novembre 2000.jpgMardi 27 mai était accompagné vers sa dernière demeure, Jean Boulbès, décédé samedi 24 mai à l’âge de 80 ans, en son domicile de Bon-Accueil. Né le 15 mars 1934 à Montjardin, il avait grandi au sein d'une famille d' agriculteurs, qu'il quittera une première fois, pour rejoindre le contingent des appelés mobilisés durant la guerre d'Algérie. A son retour, il fonde un foyer avec Jeannine Bru, jeune Montjardinoise qu'il épouse en 1960, avant de quitter à nouveau le Kercorb pour le Cher et la ville de Sancerre, où il exerce la profession de policier. Séjour de courte durée, car le mal du pays est trop fort pour Jean Boulbès, qui retrouve ses racines au pied du col du Millet.

    jean boulbès,fnacaAgriculteur et ouvrier forestier, il réussit le concours de garde-forestier et rentre à la Direction départementale de l’Agriculture de Carcassonne. Il restera affecté dans le secteur de Chalabre jusqu’à sa retraite. Dans l'intervalle, il se mettra au service du groupement de sapeurs- pompiers volontaires de la caserne Jean-Cabanier (photo ci-contre). Vingt-cinq années de dévouement, au cours desquelles il prendra une part active à la formation de ses cadets. Sa connaissance parfaite du terrain lui avait permis de guider les légionnaires venus porter secours aux personnes isolées, lors de l'exceptionnel épisode neigeux de 1986, qui avait amené le déclenchement du plan ORSEC. Passionné de chasse et expert-piqueur, il consacrait beaucoup de son temps libre aux parcelles de son jardin en bordure de l’Hers. Activités multiples qu'il ne l'avaient pas empêché de devenir un membre très actif au sein d'associations telles que la Fnaca, dont il avait assuré la présidence au début des années 2000 (photo haut-de-page).

    Les obsèques religieuses célébrées en l'église Saint-Pierre ont permis de lui adresser un dernier hommage, avant qu'un cortège précédé par les drapeaux de la Fnaca, de l'Amicale des sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier, de l'Union départementale des anciens sapeurs-pompiers de l'Aude, ne l'accompagne jusqu'au caveau de famille. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Jeanine son épouse, à Gérard, Bernard et Pascale ses enfants, à ses petits-enfants, à son arrière-petit-fils, à Roger son beau-frère, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Le collège Antoine-Pons renouvelle son parc informatique

    Informatique Collège.jpgFlorent Lucon, Vincent Bousquet et Jean-Jacques Aulombard ont réactivé les connexions.

    La salle informatique du collège Antoine-Pons vient d’être dotée de quinze nouveaux ordinateurs à écrans plats, ainsi que d’un vidéo-projecteur. Un renouvellement très apprécié par les élèves et leurs enseignants, puisque l’ancien matériel datait de 2002, rendant impossible toute connexion ou travail de qualité en réseau ou sur internet.

    A l'initiative de Vincent Bousquet, principal du collège, le service informatique du conseil général a bien pris la mesure du handicap que cela pouvait représenter, et a donc consenti à une dotation exceptionnelle (hors programmation pluriannuelle). Les enseignants et les élèves sont donc ravis de pouvoir utiliser à nouveau cet outil indispensable à toute progression pédagogique. Il faut également souligner le travail de qualité effectué par le référent TICE de l’établissement, Florent Lucon, professeur de technologie, qui prend en charge le déploiement et l’entretien du parc informatique de l'établissement.

    Jean-Jacques Aulombard, maire et conseiller général, précise qu’un rapport parlementaire de Jean-Michel Fourgous « Apprendre autrement à l’ère du numérique », met en lumière le rôle majeur de ces technologies pour l’éducation des jeunes générations. Il rappelle « la priorité pour le collège de Chalabre, de dispenser un enseignement de qualité, adapté à son époque. Alors que la réforme territoriale est au cœur du débat politique, il est bon de rappeler que le développement de notre territoire passe d’abord par la formation des futures générations : chaque denier dépensé pour l’enseignement et la pédagogie, est un investissement pour l’avenir. Réussir l’école numérique est un enjeu majeur pour notre système éducatif, et une priorité pour notre société ».