L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 5 juillet 1999.

Les danseuses ne manqueront pas de se retrouver en septembre

Photos archives, Juin 1999

L'arrivée de l'été coïncidant avec les vacances, la section Danse du foyer d'éducation populaire a souhaité prendre elle aussi, quelques semaines de répit. Réunies mardi à l'occasion de la dernière séance, Alice, Carmen, Christine, Chantal, Edith, Karine, Lydie, Pascale et Rosa ont émis le souhait de poursuivre leurs activités, dès la rentrée de septembre. Elles espèrent de plus, redynamiser la section en accueillant les adolescents et les enfants qui souhaiteraient les rejoindre. A leur demande, la mise en place d'une « section step » sous la responsabilité de Karine Planas a été évoquée, cette question devant au préalable être soumise aux responsables du FEP.

Avant de se séparer, elles ont tenu à remercier la municipalité, qui a favorisé l'acquisition d'un matériel nouveau, indispensable pour la bonne pratique de leurs activités. La section Danse du foyer vous donne rendez-vous en septembre, les inscriptions peuvent d'ores et déjà être déposées auprès des responsables du FEP, au centre socio-culturel des Cèdres, rue du Capitaine Danjou.

Samedi 29 juin, un dernier hommage était rendu à Madame Francine Salinas née Paquier, enlevée à l'affection des siens à l'âge de 95 ans. Une disparition venue ranimer le souvenir de la boulangerie familiale, rue du Capitaine Danjou, lieu public très prisé au sein duquel elle avait grandi aux côtés de ses parents Jean et Henriette Paquier, et de Jean son petit frère.

Née à Chalabre le 3 septembre 1928, Francine Paquier avait uni sa destinée à celle de René Salinas, jeune homme résidant à l'autre bout de la ville, rue Terre-Blanche. C'était en septembre 1946 et tous deux avaient poursuivi l'activité dans leur cercle familial respectif, avant d'accueillir Jacques leur petit garçon, né en 1950.

En 1953, René s'engage dans la gendarmerie et la petite famille va quitter la commune pour une première destination à Puymirol près d'Agen. Après diverses affectations en Afrique du Nord, René revient en métropole, plus précisément à la brigade d'Axat. Le départ à la retraite y interviendra en 1976, avant un retour à Chalabre. Francine retrouve ses amies et va mettre son temps libre au service de diverses associations, comme le comité interparoissial du Kercorb, ou encore Il était une fois Chalabre. En décembre 2013, Francine sera une première fois éprouvée par la disparition de René, avant le décès de son fils Jacques au mois de mai 2015, à l'âge de 64 ans.

Après la bénédiction célébrée en l’église Notre-Dame, accompagnée par les amis de l'ensemble vocal Esalabra, Francine Salinas a été inhumée dans le caveau familial du cimetière de Saint-Pierre. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Vincent son petit-fils, à Françoise sa belle-fille, à toutes les personnes affectées par ce deuil.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 4 juillet 2019.

Karine et Simone vous invitent à partager leur passion

Entre les murs chargés de souvenirs, qui hébergeaient au début du siècle dernier un relais de postes, Simone Santoro et Karine sa fille, invitent depuis le dimanche 30 juin, à une immersion dans le monde de la poupée et dans les souvenirs d’enfance. Après plusieurs semaines de transformations, l’Affenage a ainsi cédé la place au Royaume des Poupées, dont les portes se sont ouvertes pour première fois au 2 Quai du Pont-Vieux, sur une superbe collection riche de plus de 300 figurines.

Avec des labels évocateurs d’un temps passé, tels que Bella, Gégé, Mattel, Singer, Ari, Raynal, Circa, Nano, nul doute que notre duo cultive une véritable passion, et dans une parfaite complicité. Cet engouement notable ayant réduit au fil des ans l’espace familial, Simone et Karine se voyaient régulièrement contraintes de remiser nombre de leurs protégées. Désormais libérées de leurs tristes cartons obscurs, poupées de cire, poupées de son ou poupées de porcelaine, s’offrent au regard de chacun, en espérant devenir le rendez-vous incontournable des amateurs de poupées anciennes.

« Tout au fond du grenier, dans sa boîte en carton, au milieu des chiffons, elle garde en mémoire mes jeux, milles secrets, et mes câlins du soir… ». Les visiteurs peuvent aller à la rencontre de nos deux passionnées, les mercredi, samedi et dimanche, de 14 h à 18 h (autres jours et groupes sur demande).