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Chalabre - Page 2532

  • Paulette Huillet n’est plus

    paulette huilletPaule Huillet et Guy, son époux.

    Dimanche 27 novembre, le pays chalabrais apprenait avec tristesse le décès de Paulette Huillet née Scoffier, décédée à l’âge de 87 ans. Née à Puivert le 29 juillet 1924, d’une maman couturière et d’un père bûcheron, elle avait d’abord rejoint la région héraultaise, à Montouliès, où elle résidera jusqu’à l’âge de sept ans, aux côtés de sa tante, avant de revenir en pays puivertain. Dès la sortie de l’école, elle rentre au domicile familial place de l’église, et aide sa mère à faire les boutonnières pour les vestes destinées à la confection Amiel. Elle vient ensuite habiter Chalabre et intègre à l’âge de seize ans, les effectifs de cette même manufacture.  

    Au milieu des tumultes de l’année 1944, le 6 juillet à 5h du matin, Paulette uni sa destinée à celle de Guy Huillet, entré dans la clandestinité après avoir été déchu de la nationalité française par le gouvernement de Vichy. Le jeune couple élève trois enfants et Paulette effectue des travaux comme femme de maison dans plusieurs familles, avant de rentrer à l’usine Canat où elle occupera divers postes. A l’heure de la retraite, elle s’adonne plus que jamais à ses passions, la cuisine, les roses, la danse, en toutes occasions, sans oublier de veiller encore et toujours sur les « siens ».

    Lors de la cérémonie civile célébrée mardi 29 novembre, une assistance recueillie est venue témoigner son soutien à ses proches, avant un adieu accompagné par les accords d’une dernière valse et un parterre de roses. Paulette Huillet a été inhumée dans le caveau familial où elle repose aux côtés de Guy, décédé le 1er juin 2002.

     En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à ses fils Pierre, André et Gilbert, à sa soeur Jeanne, à ses petits-enfants, ses arrières petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • Du Blau au Chalabreil

     « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    fluris,hauts de bon-accueil,fjep,bibliothèque chalabre(photos archives, Tricentenaire de la mort de Fluris, Décembre 1997)

    Le charivari annuel organisé à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, sera célébré le mardi 13 décembre à partir de 18h sous la halle. Les « arrossegaïres » sont invités à venir munis du matériel adéquat. Qu’on se le dise, et comme dit Robert : « asclaïres, s’abstenir ».

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    Nouveaux horaires à la bibliothèque.

    Les intéressés sont informés que les horaires d’ouverture de la bibliothèque municipale seront modifiés pour une durée de un mois, à compter du mercredi 14 décembre. Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 11h, et le jeudi de 14h à 16h. En l’absence de Noëlle Danjou, Camille Foursin assurera l’accueil jusqu’au17 janvier.

    Communiqué de l’hôpital local.

    Jean-Jacques Aulombard directeur de l'EHPAD informe la population de la Haute-Vallée de l'Aude, de l'habilitation à l'aide sociale, du service de portage de repas à domicile. En fonction des revenus, les personnes concernées pourront désormais bénéficier d'une aide du conseil général, laquelle diminuera le prix des repas livrés à domicile. Pour tout renseignement, s'adresser à Anne Audouy au 04 68 69 99 73 ou 04 68 69 20 52 (adresse électronique anneaudouy@wanadoo.fr)

    Le FEP se réunit.

    L’assemblée générale du foyer d’éducation populaire se tiendra le mercredi 21 décembre à 18h 30, dans les locaux de la communauté des communes du Chalabrais. A l’ordre du jour, bilan moral et financier, renouvellement du bureau, projets pour 2012. Le président Roger Rosich invite les personnes désireuses de s’investir à prendre part au débat.   

    Lien permanent Catégories : Echos
  • Rock and Rolls

    Sous ce titre, le texte qui suit avait été écrit à l’été 1993, par Edmond Arnou, alors trésorier du comité des fêtes aux côtés du président Henri Cazas. Le grand orchestre de René Coll, inscrit au programme des festivités de l’Ascension n’avait pu se produire, en raison du violent orage qui s’était déchaîné sur le Kercorb le jeudi 20 mai. Après avoir été reçu en mairie par Jacques Montagné et son conseil municipal, René Coll avait signé le livre d’or de la ville, en promettant de revenir au plus tôt en pays chalabrais, ce qu’il fit au mois d’août suivant.

    Coll 93.JPGL’équipe du comité des fêtes 1993 : Hélène Mouton-Brady, Henri Cazas (†), Coralie Escande, Mouton-Brady Junior, David Bonnéry, Edmond Arnou (†).

    En ce mercredi 11 août, la nouvelle fit trois fois le tour de la ville à la vitesse grand V, et s’arrêta net sur la place. Elle est arrivée ! Qui ? Mais la Rolls bien sûr ! Celle qui était restée bâchée sur son piédestal au mois de mai, mystérieuse et invisible. Elle devait être en panne suggéra un touriste qui passait par là. Sachez Madame, lui répondit un Chalabrois féru de mécanique, qu’une Rolls ne tombe jamais en panne : c’était simplement un accident climatique. Et sur ces mots, le « badaud peuplé » comme aimait à dire Rabelais, se précipita sur les lieux où se produisait l’événement. Une immense estrade échafaudée la veille était prête à recevoir la star.

    Déjà une demi-douzaine de techniciens s’affairait pour l’installer sur la plate-forme. Les soins diligents et précis durèrent de nombreuses heures afin que nul incident ne vienne troubler la marche de cette mécanique de précision. Et quelle mécanique ! 

    Chacun ne se lassait pas d’admirer ses chromes étincelants, ses enjoliveurs rutilants, ses phares multicolores et l’impressionnante batterie qui en aucun cas ne pourrait être défaillante. Quant à son moteur, quelle merveille de puissance : vingt-quatre chevaux-musicaux prêts à se déchaîner à la moindre sollicitation de l’accélérateur, capables de passer du largo à l’allegretto ou de l’andante au prestissimo.

    Dès la nuit tombée, une grande foule d’admirateurs se pressait dans les rues, attendant impatiemment le démarrage de la prestigieuse voiture. La « Silver Ghost », malgré son nom n’était pas un fantôme, et elle le fit voir tout au long de la soirée. Le pilote se montra à la hauteur de son légendaire véhicule, et la croisière enthousiasma les centaines de personnes venues en ce 11 août investir notre petite ville. Hélas tout à une fin et après une dernière course de ses pistons dans les cylindres, la Rolls stoppa en douceur sous les applaudissements nourris des connaisseurs. Une nouvelle étape triomphale l’attendait dès le lendemain.   

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  • La mémoire de Manuel et Ernest Peyrade honorée

    manuel et ernest peyrade,campmarcelUne cérémonie empreinte d’émotion a permis de raviver le souvenir.

    Dimanche 27 novembre, le hameau de Campmarcel à Puivert accueillait une cérémonie destinée à honorer la mémoire de Manuel et Ernest Peyrade, morts pour la France, victimes du nazisme et de la dictature allemande. A l’initiative des familles Audouy, Jaulens et Peyrade, unies par des liens de parenté avec les disparus, une plaque souvenir a été dévoilée en présence de MM. André Lajou, ancien combattant volontaire de la Résistance, et Albert Houssailles, ancien du Maquis de Picaussel, et porte-drapeau des Vétérans des Maquis de l’Ariège.

    manuel et ernest peyrade,campmarcelAuparavant (photo ci-contre), Jean-Daniel Audouy retraçait devant une assistance recueillie, les circonstances dramatiques ayant entraîné la mort de Manuel Peyrade et de son fils Ernest. Le 13 avril 1944, une unité de la gestapo renseignée par la milice locale investit le hameau de Campmarcel, à la recherche de villageois, soupçonnés d’être en contact avec les maquisards, dont le PC est établi sur les hauteurs de Lescale. Manuel Peyrade parviendra à se soustraire à la traque, avant de tomber sous les balles ennemies à la sortie du hameau. Son fils Ernest est arrêté, puis conduit à la prison Saint-Michel de Toulouse, avant sa déportation en Allemagne où il mourra le 15 décembre de cette même année, dans le camp de Sachenhausen. Manuel Peyrade avait 57 ans, son fils Ernest 23, leurs  noms sont à présent unis sur une stèle, afin que leur sacrifice demeure inscrit dans les mémoires.

    Après avoir remercié MM. Michel Sales, Henri Ferrier et Louis Salavy, pour l’aide précieuse ayant permis l’accomplissement de ce devoir de mémoire, MM. Lajou et Houssailles pour le don de la plaque, Jean-Daniel Audouy invitait Christian Toustou, propriétaire de la maison accueillant l’épigraphe, à accomplir le geste symbolique (photo ci-dessous). L’assemblée était invitée à poursuivre cette cérémonie solennelle autour d’un vin d’honneur offert par la famille, à la mairie de Puivert, où chacun a pu partager quelques uns des souvenirs ancrés dans la mémoire des vétérans.

    manuel et ernest peyrade,campmarcel