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Chalabre - Page 389

  • C'était hier : Les hérétiques ont délaissé le Saint-Barth pour le Mont-Fourcat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 4 janvier 2014

    le fourcat

    Cernés par la brume, les randonneurs ont finalement opté pour une pause au refuge des Carmilles

    Photos archives, Décembre 2013

    Les randonneurs du Kercorb rechargeaient tout dernièrement leur sacs-à-dos, invités à honorer une tradition qui les transporte en altitude, entre ces deux grands rendez-vous festifs qui clôturent l'année. Cette fois pourtant, la coutume aura été sérieusement mise à mal, en raison d'une météo inclémente peut-être, et en l'absence de Maître Jean, guide et gardien des habitudes, surtout.

    A l'ascension d'un pic Saint-Barthélémy fortement menacé par des risques d'avalanches, le trio muni des équipements adéquats, ignorera perfidement le Pog de Montségur, pour filer sur la vallée de Mercus, que surplombe le Mont-Fourcat (2001 mt). Une longue ascension à travers de verts pâturages, jusqu'au hameau de Croquié, laissera augurer d'une ascension vers le sommet plutôt facile.

    le fourcat

    La situation se compliquera hélas peu après une halte face au monument érigé à la mémoire des maquisards Paul Balasc, Raoul Bonnafous, Robert Dussart, Henri Marrot et Manuel Serra. Une brume sournoise va d'abord effacer du paysage le majestueux château de Foix, avant que la cordée ne soit à son tour cernée par un brouillard givrant et inquiétant. Certes le pic de la Lauzate (1800 mt) a été franchi, mais le Fourcat si proche, semble si lointain.

    le fourcat

    La carte IGN rangée dans le sac, les marcheurs se laisseront guider par la prudence, jusqu'au bois de l'Aynat et le refuge des Carmilles, où un feu paraît allumé. L'occasion de fraterniser avec un quatuor venu de la cité des Violettes, autour d'un café et de quelques controverses ovaliennes. Lesquelles vont inspirer l'idée d'éditer un calendrier, sitôt dit sitôt fait, le mois de décembre était dans la boîte. Le retour vers la vallée ne sera que simple formalité, seul restait à trouver l'alibi qu'il allait bien falloir fournir au retour en Kercorb.

    le fourcat

    Les deux « cordées » sont revenues ensemble dans la vallée

  • Ils n'ont qu'un dessein en tête, le Tome XVI

    il était une fois chalabre

    Le café de la Paix en 1930. Assis au centre, François Jean propriétaire

    Collection Gérard Jean, Chalabre

    L’association « Il était une fois Chalabre » tiendra son assemblée générale annuelle samedi 6 janvier à 15 heures à la mairie, Cours Sully. A l’ordre du jour, présentation du bilan moral et financier, renouvellement du bureau, projets pour 2024. Il sera surtout l’heure pour les rédacteurs de l'association, de présenter le fruit de leur travail, lequel va donner corps à un Tome XVI impatient de sortir des cartons.

    Le sommaire nouveau permettra d’aller à la rencontre de Jean-Antoine Dejean, général de brigade né le 25 novembre 1765 à Chalabre, et dont le nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, d'aborder la technique de l'élevage des vers à soie, de renouer avec la vie dans les écarts, à Baratte, à la Mouillère ou à Jalet. Egalement évoqué, le souvenir du photographe Maurice Mazon, la fromagerie Leplomb sur la route de Lavelanet,... autant de thèmes variés à la conclusion desquels le lecteur retrouvera un nouvel album de photos d’hier.

    Pour l’heure et en ce début d'année 2024, l’association « Il était une fois Chalabre » et son président Michel Brembilla sont très heureux de présenter leurs meilleurs voeux de santé et prospérité aux Chalabroises et aux Chalabrois.

  • Cap prévention seniors

    Sur les thèmes de « Bien manger, bien dormir, bien vieillir », Elise Labye sophrologue et Patricia Larcher diététicienne, animeront des ateliers à partir de demain jeudi 4 janvier (14 heures), salle de la place Charles Amouroux. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès d'Elise au 06 70 01 80 39 ou Patricia au 06 30 61 93 87. Le programme des prochains rendez-vous est établi comme suit :

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  • C'était hier : Aristide « le brulou de vi » est de retour

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 3 janvier 2009.

    aristide peyronnie

    Aristide Peyronnie surveille « la blanche » qui sort du serpentin

    Photo archives, Décembre 1994 à Villefort

    Ce jour-là, Justin Canal présent sur les lieux avait assuré  l'éclairage, à l'aide d'une lampe

    Il est l’un des derniers distillateurs à faire bouillir un alambic, Aristide Peyronnie émigre année après année depuis son Couserans natal pour venir à la rencontre des bouilleurs de cru du pays chalabrais. Accompagné de sa drôle de machine, notre alchimiste prend d’abord position sur le chemin des Martres à Sonnac, puis au bord du Blau à Villefort, il remontera ensuite la vallée vers Puivert, ultime étape avant de rallier le Pays de Sault et Roquefeuil. Et ainsi de décembre à février, exposé aux quatre vents, Aristide scrute ce petit flotteur calibré semblable à un thermomètre, qui lui permet de contrôler au degré près la qualité d’une fine qui fera à coup sûr le bonheur des amateurs.

    Intervention délicate et qui ne présente aucune difficulté pour Aristide, distillateur ambulant depuis 1950 et originaire de Massat, petit village ariégeois au pied du col de Port. En 58 ans de métier, Aristide se souvient d’avoir perdu deux saisons tout au plus, en 1954 et 1955, lorsque son statut de conscrit l’avait emmené vers les rivages de l’Afrique du Nord. Notre « brulou de vi » a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu’à ce que les vignes disparaissent du décor. Les prunes, les pommes et autres fruits remplaceront alors pépins et peaux de raisin dans la « cucurbite » (bouilloire).

    Trêve du Nouvel An oblige, Aristide et sa machine à remonter le temps ont interrompu un art qu’ils exercent au premier degré. Entracte durant lequel les connaisseurs ne vont pas manquer de goûter à des arômes aussi riches que variés, et que d’aucuns appellent «riquiqui ».

    Retour à présent sur une visite que les élèves de l'école Louis-Pergaud avaient effectué auprès d'Aristide, quand l'alambic faisait escale à Villefort. C'était au mois de décembre 1985 et les écoliers étaient accompagnés par Thérèse Carcy et Jean Plauzolles, leurs enseignants. 

    aristide peyronnie

    Aristide Peyronnie va contrôler la qualité de la fine

    Photos Jean Plauzolles, Décembre 1985

    aristide peyronnie

    Petit Louis et son voisin mettent a main à l'ouvrage

    aristide peyronnie

    La classe de Louis-Pergaud rassemblée aux abords du pont sur le Blau. Au second plan, les ruines du Casteillas