L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 11 octobre 1998 (Gérard est décédé en mars 2010, Jean-Pierre est décédé en février 2014).

Nos deux inconditionnels du ballon rond ne manquent jamais une rencontre du FCC

Photo archives septembre 1998

Interminable, aucun autre mot ne traduit mieux la façon dont Jean-Pierre et Gérard, perçoivent l’intersaison et les longs mois d’été sans championnat. Un ballon rond qui fait relâche et voilà tout d’un coup nos deux inconditionnels supporters du FCC privés de stade. Une punition injuste à leurs yeux, mais qu’ils acceptent avec beaucoup de philosophie : le mois de septembre a-t-il jamais été absent au rendez-vous ?

Nos deux compères ont connu trois présidents, dont une présidente, des générations de joueurs ont foulé sous leurs yeux la pelouse du stade Jean-de-Mauléon, ils ont vibré aux exploits de la bande à Jacques Perallon, ils ont assisté à la naissance du stade Lolo-Mazon. Bref, l’histoire du club chalabrois, ils la connaissent et pour cause, cette histoire ils en font partie. Par tous les temps, Jean-Pierre Saurel et Gérard Fabre arpentent les quelques hectomètres qui séparent Chalabre de ce rectangle magique, sur lequel veillent les fées du Cazal.

Une remarquable assiduité reconnue voilà deux étés par le président Francis Canal et son équipe, qui avaient alors décerné un trophée spécial à Gérard et Jean-Pierre, surpris mais très touchés. En attendant dimanche, nous adresserons un salut amical à deux « aficionados » fidèles au poste, malgré les coups de tabac que traverse actuellement leur cher FCC.

Un dernier hommage sera rendu à Madame Colette Boussioux, née Mamet, décédée à l'âge de 92 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 11 octobre à 10 h 30, en l'église Saint Jean-Baptiste de Sonnac-sur-l'Hers.

En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à la famille.

Le chantier d'arasement du barrage de l'ancien lac de Chalabre progresse favorablement.

Création de la rive droite

Photos Patrice Gastineau 

Depuis le lundi 18 septembre dernier, les engins de chantier poursuivent leur action engagée sur le site de l'ancien plan d'eau, route de Limoux. L'occasion pour Patrice Gastineau, assistant maître d’ouvrage, de livrer un premier état des lieux : « Après trois semaines de travaux dans des conditions météorologiques exceptionnellement favorables, l'entreprise BUESA a su s'organiser pour s'affranchir des difficultés de ce chantier, principalement liées au travail des sédiments fins accumulés au fond du lac depuis 40 ans. Les travaux ont débuté par le traitement des plantes invasives, telles que canne de Provence et Buddleia, profondément enfouies sur le site.

Démolition du batardeau piège à cailloux

En parallèle le batardeau en béton du piège à cailloux de la Piche était démoli avec un brise roche hydraulique (BRH) monté sur une pelle mécanique. Il n'aura fallu qu'une journée. Le curage des sédiments graveleux (sable, graviers, galets) a ensuite commencé pour permettre la création (au fond du lac) en rive droite d'une piste de circulation pour les tombereaux (véhicules 6 roues motrices articulés). La rive droite définitive sera retaillée dans cette piste avec une pente plus douce qu'actuellement.
La création de cette piste a été délicate, nécessitant de repousser les sédiments fins à la pelle mécanique pour fonder la piste, future rive droite, sur les matériaux graveleux en place (l'ancien fond du lac). Les sédiments fins de la rive gauche sont quant à eux intégralement déblayés, également jusqu'aux sédiments graveleux et transportés en rive droite.

Dépôt de sédiments fins, rive droite

La configuration finale du site commence à être lisible, avec en rive droite une zone de dépôt hors d'eau protégée par une berge en sédiments graveleux confortée avec les déblais du barrage et une rive gauche plus basse et de fait inondable permettant au Chalabreil de sortir facilement de son lit. La Piche est bientôt dégagée. Cette première phase de travaux de terrassement va se poursuivre jusqu'à fin octobre-début novembre.

Pour conclure il est rappelé que l'accès à l'emprise du chantier est interdit. Comme vous l'avez peut-être constaté, les tombereaux circulent rapidement et selon des parcours variables. Malgré cette interdiction depuis le début du chantier il a fallu intervenir pour faire sortir une voiture engagée au bout de la digue, un quad égaré sur la piste des tombereaux, et un piéton perdu derrière une pelle mécanique. L'accès à l'emprise des travaux hors période de travaux peut également présenter des risques : rives instables, terrains déstructurés, fouilles provisoires, trous d'eau, ...

L'aperçu depuis l'entrée du chantier ou les courts de tennis donne une bonne vue d'ensemble et suffisante du chantier ».

Travaux de curage de La Piche

Déblais des sédiments fins, rive gauche

Les travaux d'arasement auront débuté avec le traitement des plantes invasives

Curage des sédiments graveleux à La Piche

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 10 octobre 1993.

La rue du Presbytère, telle qu'elle n'est plus

Photo archives, juillet 1993

Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Seuls les plus anciens entendent encore la paire de boeufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d'un repos amplement mérité au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage. Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou, que les patients du docteur Emmanuel Anduze ont très bien connue, cèdera plus tard l'édifice à Julien et Marie Faure qui installeront là leur négoce en bois et charbon. A l'automne 1993, les pierres sont parties, emmenant avec elles un peu de l'histoire du Quai du Chalabreil.