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charlie hebdo

  • C'était hier : De l'art à la mémoire des « Charlie »

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 12 février 2015.

    alain poincheval,charlie hebdo

    L’hommage personnel d’Alain Poincheval, aux artistes de Charlie-Hebdo

    Photo archives, 7 février 2015

    Avec l’émotion soulevée par les attentats contre le journal satirique Charlie-Hebdo, et ses tragiques prolongations, les initiatives et les témoignages se sont multipliés pour soutenir le droit le plus élémentaire, celui de l’expression.

    Au delà des mots, l’œuvre créée par Alain Poincheval dans son atelier du cours Docteur Joseph-Raynaud, rend hommage à la Liberté assassinée. Une contribution par l’art, qui prend la forme de portraits de Cabu, Charb, Bernard Maris, Tignous et Wolinski, pour préserver la mémoire de tous les disparus.

    A travers ces créations, l'artiste, témoin impliqué, prolonge la réflexion en faisant naître d'autres images : « Pour que la mémoire ne soit pas que de la mémoire événementielle, mais de la vie en mouvement, qui ne demande qu'à être mise en charge et en perspective ».

  • Hommage aux « CHARLIE », 10 ans

    Sous ce titre et voilà dix ans, un visiteur assidu de cet espace d'informations et d'échanges, rugbyman retiré des mêlées, épris de chiffres tout autant que de rimes, avait souhaité rendre hommage aux victimes de l'attentat qui venait de décimer la rédaction de Charlie Hebdo.

    Malgré les années... 

    Hommage aux « CHARLIE »

    Dans leurs mains, ils n’avaient qu’un crayon,

    Ils s’en servaient comme un outil de précision,

    Pour exprimer aux yeux de tous, aux yeux du monde,

    Non pas de la colère mais une gêne profonde.

     

    Ils avaient les yeux grands ouverts sur notre société,

    Et leurs simples dessins remplis de luminosité,

    Mieux que des mots exprimaient ce désir de liberté,

    Ces devises de la république, égalité et fraternité.

     

    Ils se savaient menacés mais ils n’en avaient cure,

    Ils étaient fiers chaque semaine de leurs caricatures,

    Ah, ces dessins de Cabu, Tignous, emplis de dérision,

    Ils nous ont fait bien rire, mais ils avaient raison.

     

    Mais en ce début d’année, ils ont tué les bouffons,

    Ils sont tombés pour défendre la liberté d’expression,

    Avec policiers et gendarmes garants de notre protection,

    Et ces pauvres anonymes morts à cause de la religion.

     

    Seront-ils morts pour rien ces enfants de la république,

    Défenseurs de la liberté avant qu’on nous la confisque,

    Verra-t-on un jour tout le monde main dans la main,

    Criant égalité et fraternité, heureux comme des gamins.

     

    Dans leurs mains, ils n’avaient qu’un crayon,

    Arme dérisoire face à des barbares au canon,

    Alors ils se sont écroulés, Charb lui est mort debout,

    Car il préférait mieux cela que de vivre à genoux.

  • A la mémoire des « Charlie »

    Charlie.JPG

    L’hommage personnel d’Alain Poincheval, aux artistes de Charlie-Hebdo.

    Avec l’émotion soulevée par les attentats contre le journal satirique Charlie-Hebdo, et ses tragiques prolongations, les initiatives et les témoignages se sont multipliés pour soutenir le droit le plus élémentaire, celui de l’expression.

    Au delà des mots, l’œuvre créée par Alain Poincheval dans son atelier du cours Docteur Joseph Raynaud, rend hommage à la Liberté assassinée. Une contribution par l’art, qui prend la forme de portraits de Cabu, Charb, Bernard Maris, Tignous et Wolinski, pour préserver la mémoire de tous les disparus.

    A travers ces créations, l'artiste, témoin impliqué, prolonge la réflexion en faisant naître d'autres images,  « pour que la mémoire ne soit pas que de la mémoire événementielle, mais de la vie en mouvement, qui ne demande qu'à être mise en charge et en perspective »

  • Charlie éclaire la nuit

    Attente chez José.jpgUne troisième tentative, et l’espoir de repartir avec un nouveau numéro de Charlie.   

    Une semaine après la tragédie qui a décimé l’équipe de rédaction de Charlie Hebdo, un nouveau numéro de l’hebdomadaire satirique était disponible dans chaque kiosque et maison de la presse de l'hexagone. Pour Chalabre et ses environs, comme il était légitime de l'imaginer, les demandes de réservation se sont multipliées.

     Il était 6 h 30 vendredi 16 janvier, et la rue du Capitaine Danjou connaissait une animation très inhabituelle, à l’heure où la maison de la presse levait son rideau métallique. Un début de journée sans surprise pour José Sanchez, avec un troisième matin consécutif consacré à satisfaire ou du moins à essayer de satisfaire la demande de citoyens en quête du n° 1178 de Charlie Hebdo. Au total, et sur les 7 millions d’exemplaires délivrés par les rotatives, près de 250 exemplaires ont été vendus en Kercorb, en l’espace de cinq jours. Avant ce 7 janvier 2015 qui marquera à jamais les mémoires, trois exemplaires étaient hebdomadairement livrés à la maison de la presse chalabroise.