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dédou mamet

  • C'était hier : Les chasseurs ont préparé l'ouverture 2004

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 29 mars 2004.

    dédou mamet

    Gérard Boussieux remet le diplôme d'honneur à Joseph Mamet

    Photo archives, Mars 2004

    S'ils ne sont plus sur le terrain, fermeture oblige, les chasseurs gardent tout de même le contact comme en témoigne le succès de la réunion qui se tenait dernièrement aux Cèdres. A l'invitation de Joseph Mamet président de la société locale et de Gérard Boussieux, président départemental de la fédération de chasse, les fines gâchettes du canton sont venues prendre connaissance des prérogatives fédérales et exprimer leurs voeux pour les saisons futures. Aux côtés de MM. Boussieux et Mamet, MM. Cathala secrétaire, Burgas et Géraud administrateurs, ont fait un bilan de la situation avant de répondre aux nombreuses questions des nemrods locaux. Après avoir mis en avant le besoin absolu de chasser intelligemment, le délicat problème de « l'agrainage » a été évoqué, certains validant ce genre d'opération, à une seule condition, qu'elle soit réalisée suffisamment loin des cultures.

    Après avoir évoqué le plan Natura 2000 et ses contraintes, Gérard Boussieux remettait le diplôme d'honneur à « Dédou » Mamet pour son action au sein du secteur du Kercorb, avant un vin d'honneur partagé sur les hauteurs de l'Anglade.

  • C'était hier : Les agriculteurs en « brament »

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 30 octobre 1993.

    dédou mamet

    Le maïs dans un triste état

    Photo archives, Octobre 1993 au tournant de l'enfer

    Mardi soir, quelques gros producteurs de maïs de la région s'étaient donné rendez-vous chez Joseph Mamet dit Dédou, président de la société de chasse de Chalabre, pour évoquer les dégâts occasionnés à leurs cultures par le gros gibier.

    Et nous avons été très surpris ! Comme les communs des mortels, nous pensions que les sangliers étaient les ravageurs des champs de maïs. Détrompez-vous ! Comme le faisait remarquer un des présents, « C'est bien beau d'écouter le brame du cerf au moment des amours. Quand on n'est qu'amoureux de la nature et non producteur, on peut goûter à ce concert idyllique. Mais nous, agriculteurs, avons à protéger les fruits de notre travail. Ce ne sont pas les sangliers qui actuellement causent le plus de dégâts. Ce sont les cerfs, les biches et les chevreuils qui fréquentent régulièrement nos champs et gaspillent inutilement des centaines de pieds de maïs en les renversant sur leur passage et en les piétinant. Les responsables de la chasse doivent se rendre à l'évidence, cerfs et biches sont trop nombreux dans notre région ».

    Et là, de s'adresser au responsable des chasseurs : « Vous devriez vous arranger grâce à des battues -sans fusil s'il le faut- à faire fuir ces bêtes vers la montagne. Ou bien que les responsables revoient leur plan de chasse et donnent davantage de médailles à chacune des sociétés de la région. Ceci ne peut durer ».

    Quand on sait que les chasseurs de gros gibier ont vu monter leur timbre spécifique de 50 à 100 puis à 150 F pour payer les dégâts et que ces dégâts sont de plus en plus importants, eux aussi finiront par mêler leurs protestations à celles des producteurs.

    Ce qui pourrait faire faire un drôle de brame.

    dédou mamet

  • C'était hier : Ces chiens qui disparaissent

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 26 novembre 2010.

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    Partie de chasse en janvier 2010, sur les hauteurs de la ferme d'En Crème

    Depuis plusieurs jours déjà, un chasseur chalabrois est à la recherche d'un chien griffon vendéen, perdu en action de chasse, au cours d'une battue qui se déroulait le samedi 30 octobre. Après maintes recherches et dans l'attente d'un coup de téléphone permettant de localiser l'animal, plus aucune nouvelle, jusqu'au mardi 2 novembre. Notre chasseur reçoit ce jour-là un appel depuis Ste Colombe-sur-l'Hers, l'informant que deux chiens appartenant à sa meute, égarés eux aussi au cours du week-end prolongé de Toussaint, sont gardés en sûreté dans un enclos. Une fois sur place, notre nemrod constate que le chien perdu le 30 octobre manque toujours à l'appel. Son frère est bien là, mais quid du « frangin » ? Le chasseur de Ste Colombe informe alors son collègue que le chien en question a été récupéré le samedi même par une équipe de Nébias, et mis à l'abri dans un chenil avec nourriture et eau. 72 heures se sont écoulées et personne n'a relayé l'information jusqu'à Dédou, qui file aussitôt sur Nébias via le col du Boyer. Arrivé sur les lieux indiqués, il apparaît que l'enclos est fermé mais vide, le chien perdu demeure introuvable. Vingt-six jours après, ce chien griffon vendéen porteur d'un collier rouge sur lequel sont mentionnées les coordonnées de son maître, n'a toujours pas réapparu. Toute personne susceptible d'apporter des informations peut appeler au 04 68 69 29 61 ou au 06 75 20 70 15.

  • Dédou Mamet n’est plus

    dédou mametMardi 6 octobre, un dernier hommage était rendu à Joseph Mamet, décédé dimanche 4 octobre en son domicile de L’Escale, route de Lavelanet. Dernier né d’une fratrie de dix enfants, Dédou Mamet avait vu le jour le 26 février 1938 au domaine de Falgas à Chalabre, où Jules Joseph et Bernadette ses parents, originaires de Franche-Comté, exploitaient les terres. D’abord écolier à Sonnac-sur-l’Hers, il effectuera deux années au séminaire de Castelnaudary. Dédou seconde alors ses parents à la ferme, avant un nouveau départ de la famille vers la métairie de Langlade. Appelé sous les drapeaux en 1958, il effectue quatre mois de classe dans les chasseurs alpins à Barcelonnette, avant de rejoindre ses camarades appelés en Algérie. Joseph poursuivra son service dans les commandos Guillaume, jusqu’en septembre 1961 et le retour au foyer.

    Le 4 avril 1964, il épouse Christiane Hérail, native de Pont de Salars (Aveyron), aux côtés de laquelle il prend en charge l’exploitation de Langlade (1965). Deux petites filles, Fabienne et Annick, viennent enrichir le foyer, tandis que Christiane devient le cœur et l’âme de Langlade, secondant Dédou dans toutes les activités agricoles. Travailleurs infatigables, Dédou et Christiane feront ainsi prospérer un domaine dressé sous la colline de Tataubas, d’où parvenaient en période de chasse, des indices singuliers traduisant l’impatience de chiens prêts à se lancer derrière le gibier. Fervent amoureux de la chasse, Dédou fédérait autour de lui Nemrods aguerris ou néophytes, certainement séduits par la manière absolue dont il vivait sa passion.

    En décembre 1992, Dédou et Christiane s’installent à L’Escale, poursuivant dans le même temps leurs activités à Langlade, jusqu’en 1998. Ils prennent ainsi un peu de recul avec les contraintes du quotidien de la ferme, avant une retraite concédée en 2010.

    « A la fois loup et agneau », comme a pu le dire un de ses amis chasseurs, Dédou Mamet laisse le souvenir d’un homme serviable et généreux, ne renonçant jamais, et qui laisse un grand vide dans la maison de L’Escale la bien nommée.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Christiane son épouse, à Fabienne et Annick ses filles, à Colette et Marie-Thérèse ses sœurs, à Florent, Anaïs, Mickaël ses petits enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    dédou mamet

    Dédou (à gauche, 1er rang) aux côtés de ses parents Jules Joseph et Bernadette, et de ses frères et soeurs

    Photo Maurice Mazon