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manuel menendez

  • C’était hier : Le collège Antoine-Pons tisse des liens avec le Mexique

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 31 décembre 2007.

    manuel menendez,zalathiel vargas,camerone,collège antoine-ponsManuel Menendez et Zalathiel Vargas ont replacé l’épisode de Camerone dans son contexte historique et géographique (Photo archives, décembre 2007).

    Depuis le jumelage intervenu le 20 septembre 2004 entre la commune de Chalabre et Camaròn de Tejeda, ville mexicaine située dans la province de Vera Cruz, les collégiens d’Antoine-Pons ont noué un contact direct avec leurs homologues d’outre Atlantique. Dans ce contexte, ils accueillaient tout dernièrement Zalathiel Vargas, artiste mexicain spécialiste d’infographie, venu leur présenter ses productions.

    manuel menendez,zalathiel vargas,camerone,collège antoine-ponsLes élèves de Manuel Menendez, professeur d’espagnol (photo archives, août 2015), ont ainsi découvert une superbe collection de peintures originales conçues à partir de logiciels informatiques. Le fil de la discussion aura permis, bien sûr, d’évoquer la bataille de Camerone, au cours de laquelle le Chalabrois Jean Danjou, capitaine d’une compagnie de la Légion Etrangère et ses hommes, perdirent la vie le 30 avril 1863 face aux troupes du Colonel Francisco de Paula Milàn. Un épisode certes malheureux de l’Histoire du Second Empire, mais qui favorise aujourd’hui la rencontre entre deux cultures et deux pays. A l’initiative de Marco Antonio Menes Couttolenc, « Presidente municipal » de Camaròn de Tejeda de 2001 à 2004, un musée consacré à la bataille de Camerone a vu le jour. Un site dédié à la mémoire des résistants mexicains et à celle des légionnaires de Napoléon III, dans lequel la capitale du Kercorb et son collège vont bénéficier d’un espace réservé. Une prérogative appréciée comme il se doit dans ce petit coin de l’Aude, comme une invitation au voyage vers le « Nouveau Monde », que les potaches du collège Antoine-Pons vont s’évertuer à préparer.            

  • C’était hier : Les collégiens à la rencontre du chevalier à la Triste Figure

    L’article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 17 mars 2006. L’occasion d’adresser un bonjour à Manuel Menèndez, passé par le collège Antoine-Pons, et aujourd’hui directeur des Alliances Françaises do Vale do Paraíba (Brésil).

    Quijote Mars 2006.jpgLes potaches ont sympathisé avec l’ingénieux hidalgo (Photo archives, Mars 2006).

    Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la « Mancha ». Né de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra commissaire au ravitaillement de l’Armada, Don Quichotte accompagné de son fidèle Sancho Pança a quitté sa chère « Meseta » castillane pour rendre visite au Kercorb. A l’initiative de Manuel Menèndez, professeur d’espagnol au collège Antoine-Pons, et en partenariat avec l’office de tourisme intercommunal, « El Quijote » a donc pris congé de la « venta » de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, pour accepter l’hébergement au n° 1 du Cours d’Aguesseau à Chalabre. Depuis le 13 et jusqu’au 18 mars, le chevalier à la Triste Figure vous attend pour une rencontre avec l’Histoire, à travers une exposition d’affiches prêtées par la colonie espagnole de Béziers. Une rétrospective que les élèves du collège accompagnés par leurs professeurs, ont visité durant toute la semaine, dans le cadre du 400e anniversaire de la mort de Cervantès. Les potaches qui travaillent sur ce thème ont apprécié la rencontre avec le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, jugé sur sa « Rocinante » en quête de l’inaccessible étoile.

    Mercredi dernier, avait lieu la projection d’un film suivi d’un débat sur les aventures de Don Quichotte, avant une conférence animée par MM. Montané et Tejedor, professeurs d’espagnol à Béziers. Devant un parterre passionné, ils ont tour à tour proposé une analyse critique des versions traduites, avant de présenter leur interprétation propre du roman.

    « La semaine Cervantès » se poursuit jusqu’à demain samedi à l’office du tourisme (04 68 69 65 96), l’occasion de saluer encore l’excellente initiative de Manuel Menèndez (4e à partir de la gauche).

  • « Tri’Angles de vues » à la galerie de Léran

    galeazzi copy.jpgLe «Castelou», galerie d'art à Léran en Ariège, propose jusqu’à ce soir (de 15h à 19h), les regards de trois artistes, pour trois angles de vues différents et trois interprétations artistiques.

    Amanda Attenburow née à Londres, artiste plasticienne vous invite dans ses espaces aériens, où se posent comme des oiseaux, ses collages dentelles. Son regard tout en finesse et délicatesse se promène dans l'espace, pour une vision de l’existence sous différentes perspectives, permettant d’échapper à ce monde parfois pesant. Elle est aussi avec Andy son mari, propriétaire de ce lieu, ancienne demeure du Duc de Lévis de Mirepoix au début du 19e siècle. Les vitraux de la galerie ont été réalisés par Louis-Victor Gesta.

    Manuel Menendez, poète  et peintre sculpteur catalan, vivant à Llançà en Espagne, propose un regard qui synthétise la force de la matière en une concentration de la couleur à travers des aplats très structurés. Scènes de la vie quotidienne d'un environnement qu'il affectionne, il ponctue ses tableaux d'annotations poétiques et nous emmène dans sa vision du monde haute en couleur. Pour la première fois, Manuel présente une série de sculptures, « Miss Meninas », formes très épurées, géométriques, lisses laissant apparaître son grand attachement à l'art contemporain.

    Joëlle Sommier, originaire du 93, artiste plasticienne, livre un regard plus introspectif, un voyage au centre de la matière, là où règne le vide. Elle le symbolise par ces espaces blancs, qui sont pour elle comme des respirations, des silences au coeur du chaos des couleurs. Ces intervalles qui nous habitent, et qui nous relient, là où les différences redeviennent unité. « Tout le monde est une seule personne qui n'existe pas » F. Pessoa. « ET » est le titre de cette série de peintures acryliques sur carton, marouflées sur toile.

    Plus connu sous le nom occitan de «Castelou» ou petit château, ce bâtiment d’une sobriété classique côté rue, dévoile à l’intérieur, stucs rococo, carreaux ornementaux signés L. Vigier (Pont Saint-Esprit) et décors de style néo-gothique. Une impressionnante galerie éclairée côté jardin par des vitraux crées par le célèbre Louis-Victor Gesta (1824-1884) dont l’atelier toulousain était considéré à l’époque comme «le plus grand atelier de vitraux dans le monde» donne «au petit-château» un charme raffiné. Propriété des ducs de Lévis-Mirepoix jusqu’en 1960, la légende raconte que le «Castelou» aurait été construit à proximité de l’imposant château familial pour abriter les amours clandestines du duc (Guy?) et d’une de ses maîtresses.