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randonneurs du kercorb

  • C’était hier : Les marcheurs à l’assaut des pics andorrans

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 août 1998.

    randonneurs du kercorb

    Les randonneurs du Kercorb au sommet du Casamanya

    Photos archives, Juillet 1998

    Avant de laisser tomber une neige que le mois d’août n’attendait pas, les randonneurs du Kercorb ont une nouvelle fois chargé leur sac à dos. Objectif, l’Andorre et ses superbes montagnes. Arrivés au bas des derniers lacets du Port d’Envalira les Chalabrois choisissaient de reprendre de la hauteur pour aborder au plus vite les dénivelés du col d’Ordino. Superbes pentes qui accueillirent en 97 les forçats de la route et dans lesquelles « Jaja » tenta bien de planter quelques banderilles, aux pointes hélas émoussées.

    Arrivée au sommet du col d’Ordino, la colonne chalabroise n’en était pas moins au pied du pic Casamanya, lequel culmine à 2 740 mètres. Approche tranquille et point de vue en permanence sublime, le Casamanya a beau ressembler au pic de Madres, son ascension sous une chaleur accablante ne sera pas des plus faciles. Au détour du quatrième mamelon, à moins que ce ne fut le cinquième, apparaît la croix indiquant le sommet tant convoité.

    Pal, Arcalis,… la profondeur des vallées andorranes donne le vertige aux randonneurs du Kercorb qui à l’unanimité optent pour un arrêt buffet. La descente se fera l’œil rivé sur le Pic Alt de la Coma Pedrosa, altitude 2 942 mètres, un pic inscrit au menu du lendemain. Deux pics en deux jours, la moindre des choses pour une équipe qui projette de gravir l’Aneto avant la mi-septembre. Et entre ces deux ascensions, l’équipe de France était sacrée Championne du Monde de football.

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    Il n'est pas encore l'heure d'allumer Andorra Televisió

  • C’était hier : Inaccessible Saint-Barth

    Une toute dernière escapade vers le pic du Saint-Barthélémy (c'est promis), avec un article qui avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 janvier 1998.

    randonneurs du kercorbHeureusement, la cabane du « pastre » n’est plus très loin (Photos archives, Décembre 1997).

    Dans le prolongement de la colline de Roquefère, les Chalabrois ont une vue imprenable sur les petites Pyrénées et les crêtes acérées du pic de Soularac. Et là-haut, oublié par les rayons d’un soleil distrait, le névé du Lac Noir a attendu tout l’été avant de disparaître sous les premières chutes de neige. Arrêtés par cette poudreuse tombée en abondance, les randonneurs du Kercorb n’ont pu aller beaucoup plus loin que le fameux Trou du Vent le bien nommé. Surpris dans la brume et les tourbillons de neige, nos quatre marcheurs devront se résoudre à écourter leur pèlerinage vers le Saint-Barth pour trouver un abri. Blottie au-dessus des ruines de l’ancienne mine, la cabane du berger va offrir un refuge inespéré dans lequel notre quatuor transi va s’évertuer à allumer une petite flambée.

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    Ainsi requinqués, l’idée de procéder à l’ouverture d’une bourriche d’huîtres tirée du sac de l’ami Emile sera adoptée à l’unanimité. A la lueur d’une demie bougie qu’il faudra penser à remplacer avant l’été et le retour du berger, Jean, Emile, Jean et Christian vont laisser tomber la neige. Et dans le même temps, faire honneur à une « tortilla » aux petits oignons, accompagnée d’un Chardonnay bonifié par l’altitude (1 437 m).

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    A contrecœur et avant la nuit, nos montagnards ont abandonné leur retraite, en ayant une pensée pour un « pastre » qui leur aura rendu une fière chandelle, en laissant la porte de son refuge entrouverte.

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  • C'était hier : Ils ont atteint le pic Aneto

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 11 octobre 2007.

    randonneurs du kercorbDenis, Jean et Yvan ont posé le sac sur le toit des Pyrénées (Photo archives, septembre 2007).

    Les randonneurs du Kercorb qui restaient sur deux échecs consécutifs dans leur tentative d’ascension du « Pico Aneto » repartaient dernièrement à l’assaut des 3404 mètres de ce mythique sommet des Pyrénées. Six marcheurs chevronnés n’ont rien laissé au hasard dans la confection du paquetage, avant de prendre la route des Hautes-Pyrénées, cap sur l’Hospice de France via Luchon.

    A pied d’œuvre au douzième coup de midi, l’équipée franchissait un premier torrent à 1385 m, petit pas petit pied réglé dans le tempo de Jean premier de cordée.  Annie, Nicole, Denis, Yvan et Yves atteignaient ainsi le refuge de Vénasque perché à 2240m. Accueillis par le sourire d’Emma, les marcheurs souffleront devant le bleu profond d’un lac sur lequel flottent encore les derniers blocs de glace de l’hiver 2006. Le temps de passer commande d’une tartiflette pour six à consommer au retour et l’altimètre de Denis affichait 2450 m. Avec en prime une vue grandiose depuis l’échancrure du Port de Vénasque, sur le massif de la Maladetta. En contrebas, la cascade « del Aiguallut » déverse des trombes d’eau vers un Trou du Toro qui conserve tout son mystère. Le tout à quelques mètres du refuge de la Rencluse où les Chalabrois sont attendus pour la nuit.

    Précédant un soleil qui cette fois allait se lever, les lampes frontales de sortie dès 5 h du matin vont se révéler très précieuses jusqu’à la jonction avec le Portillon Supérieur là-haut à 2870m. Ivresse des sommets aidant, Yves s’en remet à une boussole qui va le conduire vers le Maladetta, tandis que Denis, Jean et Yvan négocient l’inamovible pluviomètre sur sa gauche et filent vers un glacier mis à mal par un effet de serre ravageur.

    Le Pas de Mahomet est en vue, les cordages sont tirés du sac, « el Pico Aneto » est là, les marcheurs précèdent la brume et s’accordent enfin le privilège de trinquer sur le toit des Pyrénées. Le retour vers la Rencluse permettra à la cordée de se reformer et d’abandonner la montagne à l’hiver.

  • C’était hier : Les splendeurs du Pays Toy enchantent nos marcheurs

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 25 juillet 1997.

    randonneurs du kercorbLes randonneurs du Kercorb font une pause au pied de la cascade de Gavarnie (photo archives, Juillet 1997).

    Le nez pointé vers le ciel, les marcheurs ont posé les sacs à dos afin de mieux admirer celui qui se dresse dominateur au-dessus des murailles de calcaire ocre du cirque de Gavarnie. Première merveille aux portes naturelles et sauvages de l’Espagne, se dresse le majestueux pic de Marboré. En imaginant cinq tours Eiffel posées l’une sur l’autre, nos Chalabrois pris de vertige tirent au plus vite de leurs sacs, les provisions qu’ils n’ont pas commis l’erreur d’oublier au gîte de Villelongue. Très vite chacun retrouve ses marques, et vérifie par la même occasion, combien le vin se bonifie en altitude. Après une approche touristique sous les embruns de la grande cascade de Gavarnie, haute de 422 mètres, les randonneurs du Kercorb mettent le cap sur le col des Tentes via le col de Boucharot. A peine arrivés au pied de la fameuse Brèche de Roland, le son d’une cabrette va leur parvenir, qui semble arriver du fond des gorges de Luz-Saint-Sauveur. Sont-ils grisés par une atmosphère pauvre en oxygène, ou bien entendent-ils réellement les accords de Sophie Jacques de Dixmude, qui répète pour un des spectacles du festival en plein air de Gavarnie ?

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    La fin des haricots

    (3e couplet,ici, la main du bourreau)

    Air connu

    Il est grand temps de rentrer vers les Moulin d’Isaby où la nuit ne manquera pas d’être douce et réparatrice. Avant de quitter les Hautes-Pyrénées, les marcheurs chalabrois prendront congé de Janine, sympathique hôtesse des lieux, en la remerciant pour son accueil chaleureux. Gavarnie et Pays Toy ont conquis les Chalabrois qui adressent également un salut amical vers Pierrefitte-Nestalas, où Anne-Marie et Gérard cultivent également l’art de l’hospitalité.

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