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  • « Nina Mendez », premier roman de Josette Taffet-Brzesc

    Article l'Indépendant paru dans l'édition du vendredi 5 août 2005

    Nina Book.JPGNina a seize ans quand éclate la guerre d'Espagne. Elle est la fille du chauffeur du consul de France à Barcelone, jeune fille romanesque et fantasque qui peut être égoïste, jalouse, calculatrice, mais aussi courageuse. A travers l'histoire de « Nina Mendez », Josette Taffet-Brzesc a souhaité faire revivre une période qui a engendré deux guerres, la première étant en quelque sorte cette « répétition générale » pressentie par l'un des personnages de ce roman historique. « Une histoire certes, mais dans l'Histoire. Je me suis attachée à la plus grande rigueur dans la recherche et la présentation des faits historiques et des opinions affichées du moment, et cela sans parti pris. Ma préoccupation première a été de faire preuve d'impartialité et d'objectivité et pour ce faire, donner vie à des personnages aux opinions différentes, mon seul objectif étant d'éclairer et de faire comprendre cette période si chargée de passions ».   

    Entre 1938 et 1944, entre les derniers mois de la guerre d'Espagne et la fin de l'occupation allemande, Josette Taffet-Brzesc suit ses personnages dans le fracas des armes, les affres des passions sentimentales et les difficultés du quotidien dans ces terres disputées entre le nazisme, le franquisme et l'idée meurtrie de la République.

    Josette Taffet-Brzesc signe une fiction qui a pour cadre le pays qui l'a vu grandir, où la frontière est omniprésente. On la passe dans les cohortes des exilés espagnols, on la repasse avec les fugitifs d'après 1940, terre de refus, terre de mémoire, terre de traditions. « Nina Mendez » est l'oeuvre d'une femme qui place une femme au cœur de son roman. Tiraillée entre deux hommes qui l'aiment, confrontée aux hommes qui font la guerre, l'héroïne porte un message de paix très actuel.J T B.jpg

     Répondant à l'invitation de la municipalité (photo), Josette Taffet-Brzesc a présenté son premier roman, le roman d'une vie puisqu'elle a passé près de cinq ans à en ciseler chaque phrase. « Nina Mendez » est paru aux éditions Empreinte et est disponible en librairie.    

        

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  • Le quartier du lac fait la fête

    Les traditionnelles festivités du 15 août organisées par l'Amicale des joueurs de l'U.S.C.K XV se dérouleront samedi selon le programme suivant : 13h, inscriptions pour le « Trophée François Lopez », concours de pétanque en doublettes formées (8 € par équipe, prix 50 € + mises + coupes). 13h 30 jet du bouchon, 19h remise des récompenses et apéritif. La doublette Olivier Carbonneau-David Rodrigues qui avait décroché le trophée face au duo Jacky Bouichou-Yvan Carbonneau remettra le titre en jeu.

    A 21h, une paëlla sera servie sur la grand-place du lotissement du lac (15 €, inscriptions au café des Sports avant le mercredi 12 août). A 22h, bal animé par D.J. Wilfried et grand feu d'artifice offert par la municipalité, tiré sur les berges du lac à partir de 23h 30. L'Amicale des joueurs vous réserve son meilleur accueil et vous attend nombreux le samedi 15 août. 

    Fête Lac.jpgOlivier et David, vainqueurs de Yvan et Jacky, sont prêts à défendre le titre.     

  • Une journée avec les marmottes de la réserve d’Orlu

    En Beys août 2009 010.jpgA la faveur d'un baromètre au beau fixe, les randonneurs du Chalabrais mettaient dernièrement le cap sur la vallée d'Ax les Thermes, afin de rallier la réserve naturelle d'Orlu. Après avoir longé la rivière Oriège, le quatuor parti de Chalabre aux aurores arrivait au parking des forges d'Orlu, chargeait sacs à dos et s'engageait sur le sentier de découverte.

    En Beys 5 août 2009 027.jpg

    Yvan, Guy et Daniel ont apprécié la sérénité des lieux.

     Une approche de deux heures environ permettra à l'équipe de rallier le Pla d'En Gaudu par la Jasse de Justinac, sous l'oeil de nombreux isards sortis du bois à la pointe du jour. L'arrivée à hauteur de « l'Orri veilh » sonnera l'heure du petit déjeuner, partagé en compagnie de marmottes venues profiter des premiers rayons de soleil.En Beys août 2009 005.jpg

     "Salut Josiane. Déjà debout ?"

    Le plus dur restait à faire, par un sentier de plus en plus rocheux et pentu. Il suffisait alors de franchir un dernier raidillon dans les éboulis, pour accéder au déversoir du lac naturel dans lequel se reflète le refuge d'En Beys, perché à 1970 mètres d'altitude.

    Accueillis par Sylvain et Julien, gardiens des lieux et successeurs de Jean-Claude Cazette, Daniel, capitaine de route, Guy et Yvan remisaient leur charge au pied de l'échelle donnant accès au dortoir d'hiver. Il ne restait plus qu'à profiter de la beauté des lieux, et apprécier un excellent menu pris sur la terrasse en surplomb du lac. Le retour par les crêtes permettra à la « cordée » de déguster quelques myrtilles sauvages, avant une vertigineuse  plongée vers la vallée, un au-revoir à la faune locale et un dernier regard vers la célèbre et majestueuse dent d'Orlu.En Beys août 2009 038.jpg    

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  • C'était hier : Les clefs de la ville ornent l'ancienne halle au blé

    Le promeneur qui prend en enfilade les rues Ste Ursule et St Antoine passe immanquablement devant un petit carré de terre qui a échappé plus de trois siècles durant aux assauts du bitume ou du béton. Ce petit lopin attenant à l'ancienne halle au blé partage son quotidien avec un vieux marronnier à l'ombre duquel des générations de Chalabrois refont le monde depuis l'An XIII de la République Française. Le 17 Thermidor de cette année-là, le conseil municipal de Chalabre doit délibérer à la demande de monsieur le Préfet «sur les moyens à prendre pour faire rentrer dans la propriété communale, les portions de la place publique dont quelques particuliers se seraient emparés».

    Ces particuliers sont MM. Bruyères-Chalabre et Subreville, mais l'assemblée fait aussitôt apparaître que Monsieur Bruyères-Chalabre occupe cette place de droit, son père ayant acquis ces lieux en 1776 et 1777, sauf « douze pans (pouces) en carré de sol, qui furent inféodés à feu Maguelone, boucher, et dont jouit Monsieur Antoine Subreville».

     Le surlendemain (19 thermidor), les possesseurs sont convoqués pour donner leur sentiment : Le Sieur François Jean Bruyères réplique que lui et sa famille ont toujours possédé la place entière tandis que Antoine Subreville défend ses droits de propriétaire des « 12 pans en carré » et sa possession légale d'un banc.

    Une enquête " commodo et incommodo" faite par le juge de paix du canton montrera qu'il n'y a pas dans la commune , de local «plus commodément et plus avantageusement placé pour l'établissement d'une place et d'une halle publique». Et le 14 janvier 1824 en séance extraordinaire, le conseil municipal de Chalabre acquiert la propriété de la future halle au blé  pour la somme de 8.000 francs. 

    Cette brève incursion dans le passé que l'on doit aux précieuses recherches effectuées dans les archives communales par Marie-Louise Saddier (cf. « Il était une fois Chalabre » Tome IV) démontre que l'intérêt du plus grand nombre prime en toute circonstance. Et si le banc qui appartint jadis à Monsieur Antoine Subreville a aujourd'hui disparu, il reste toujours ses douze pans en carré de sol.

    Halle aux Blés.JPG

    Douze pouces qui allaient être délimités en février 2004 par un ouvrage conçu grâce aux talents de Marc Cros et Francis Amouroux (aujourd'hui retraité), employés de la commune qui avaient uni leurs compétences pour une réalisation digne de spécialistes en ferronnerie d'art. L'occasion de renouveler de sincères félicitations à ces deux maîtres artisans (photo).