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  • Rugby : Le Bonnac Olympique trébuche en Kercorb

    Julien Bachelard.JPGJulien Bachelard a signé le deuxième essai de son équipe.

    Dimanche 23 janvier se disputait au stade Lolo Mazon la douzième journée du championnat de 2e série de Midi-Pyrénées. Face aux locaux de l’Entente de la Vallée de l’Hers, classés sixièmes, les Ariégeois du Bonnac Olympique, solidement installés à la troisième place du podium derrière Calmont-Cintegabelle-Mazères et Eaunes. La belle affiche annoncée aura été au rendez-vous, avec une victoire locale acquise sur le score de 23 à 17 (mi-temps 15-5).

     Lorsque Thierry Azemar libère les deux équipes, Bonnac donne le la, les retrouvailles avec Geoffroy et Olivier Wattez et Bruno Beffara, anciens titulaires de l’USCK, vont se passer de préliminaires. Quatre minutes de jeu à peine et les « rouge et vert » sont déjà passés en dame (0-5). Le scénario du match aller semble se profiler (29 points en 27 minutes), mais le groupe emmené par le capitaine Olivier Carbonneau va très vite renvoyer l’adversaire dans son camp. Frédéric Santoro réduit l’écart sur pénalité à la 22e minute (3-5), avant que Jérémy Roncalli n’inscrive un premier essai après trente-cinq minutes de jeu (8-5). Juste avant la pause, Bonnac va céder une nouvelle fois après un essai entre les poteaux signé Julien Bachelard et transformé par Frédéric Santoro (15-5). 

    Piche.JPGUn petit placage à retardement sur Jean-François Pichéric.

    A l’heure des citrons, les décibels qui s’échappent du cercle bonnacois laissent à penser que les visiteurs ne veulent rien lâcher. Diminués après les sorties sur blessure du talonneur Geoffroy Wattez et de leur pilier droit, les visiteurs seront toutefois moins incisifs. A la 49e minute une pénalité porte le score à 18-5, inscrite par Frédéric Santoro qui hérite deux minutes après d’un ballon servi petit côté par Olivier Carbonneau. Le buteur de l’Entente dépose le cuir à quelques centimètres du club-house, mais, sonné sur l’action, il manque la transformation (23-5). Bonnac va alors réaliser un inquiétant rapproché en signant coup sur coup deux essais aux 63e et 70e minutes (23-17). Pourtant le final sera à l’avantage d’un Kercorb-Peyrat-Bastide XV qui se replace en cinquième place au général. A signaler le bon retour aux affaires de David Bachelard, sérieux renfort pour le huit de devant. Samedi 29 janvier à 18h, soirée de rattrapage à Montastruc-la-Conseillère (match en retard du 16 janvier), dimanche 30 à 15h, loto du club salle de la mairie à Labastide sur l’Hers.

    Lien permanent Catégories : Sport
  • Aristide, « le brulou de vin », est de retour

    Aristide ter.JPGLa nuit est tombée sur Sonnac, il est l'heure pour Aristide de laisser souffler son alambic.

    D’abord il y a ce maudit thermomètre qui affiche invariablement des températures négatives depuis trop longtemps maintenant. Et là-bas, installé sur le chemin des Martres à Sonnac, Aristide, qui scrute ce petit flotteur calibré, indispensable pour contrôler au degré près la qualité d’un produit très prisé, et que d’aucuns appellent « riquiqui ». L’opération est extrêmement délicate mais elle ne présente aucune difficulté pour Aristide Peyronnie, citoyen de Massat, petit village ariégeois blotti au pied du col de Port et du port de Lers, patrie certifiée des bouilleurs ambulants.

    Aristide & Alambic.jpgQuand « la blanche » arrive à l’air libre.

    Année après année, régulier tel l’aiguille du métronome, Aristide accompagné de son imposant alambic (700 kg) apparaît en Kercorb avec l’arrivée des premiers froids. En 60 ans de métier, Aristide se souvient n’avoir perdu que deux saisons, en 1954 et 1955, lorsque son statut de conscrit l’avait emmené vers les rivages de l’Afrique du Nord. Notre « brulou de vin » a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu’à ce que les vignes disparaissent du décor. Les prunes, les pommes et autres fruits remplaceront alors pépins et peaux de raisin dans la « cucurbite » (bouilloire), point de départ d’une ondulante et mystérieuse navigation. Peu sensibles aux bulletins météo, Aristide et sa machine à remonter le temps vont distiller plusieurs semaines durant tout ce que Dame Nature a fait mûrir dans les vergers des alentours. Autour de cette généreuse source de chaleur, que les habitués appellent « l’atelier-public », les discussions ne tarissent pas, échanges à bâtons rompus, éloignés finalement des fluctuations du CAC 40 ou du prix du baril de « gnole ».

    Riche d’une expérience acquise goutte à goutte, Aristide est passé maître dans l’alchimie des parfums fruités qu’il fait transiter au coeur d’interminables serpentins, tels une bienfaisante perfusion. L’art de séparer les vapeurs d’eau et d’alcool, voilà bien un drôle de métier qui ne dit pas son âge. La nuit est tombée sur Sonnac et Aristide évoque encore et encore les souvenirs que distillent les serpentins de sa formidable mémoire.

    DSC_2416 bis.JPGSaint-Sébastien veille sur l'alambic d'Aristide.

  • Le sentier de découverte du Calvaire a dix ans

    Les collégiens prospectent sur la colline du Calvaire

    Sous ce titre paraissait dans l'édition de l'Indépendant du samedi 20 janvier 2001, un article relatif à un projet mené à bien par les élèves du collège Antoine-Pons de Chalabre. 

    collège bis.JPG 

    C’était jeudi et le foyer du collège Antoine-Pons avait des allures de galerie d’art à en juger par les petits chefs-d’œuvre suspendus aux cimaises. A leurs pieds, une nombreuse assistance était invitée à célébrer l’aboutissement d’un projet pédagogique initié en 1998 et dont le résultat final est en tout point remarquable. Accueillis par Claude Ruiz principal du collège, parents et élus locaux ont mesuré la qualité des travaux réalisés par une classe qui ne pouvait boucler plus brillamment son premier cycle d’études. A partir d’un paysage aux contours familiers, en l’occurrence la colline du Calvaire, nos potaches, guidés et conseillés par Mmes Laurence Toustou, Geneviève Nicoleau et Patrick Rault leurs professeurs, se sont efforcés de reconstituer point par point un lieu chargé d’histoire et insensiblement remodelé au fil du temps. A la conclusion de ce travail méticuleux, la composition de onze maquettes illustrées, lesquelles seront très bientôt disposées sur huit pupitres qui jalonneront le parcours menant à la chapelle du Calvaire, par le chemin de crête et par le chemin de croix. Au hasard des saisons, les visuels seront remplacés afin d’apporter au promeneur une information en phase avec le paysage qui s’offre à ses yeux.

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    Initié par Patrick Rault, professeur de biologie, ce projet pédagogique trouve une place naturelle dans le programme d’aménagement et de mise en valeur des sentiers de randonnée mis sur pied par le conseil général de l’Aude. Ce dernier a d’ailleurs accepté de s’associer à l’œuvre de nos potaches en assurant l’installation de l’ensemble des pupitres. En fin d’année scolaire, ces élèves vont quitter le collège de Chalabre, ils auront auparavant passé le relais à un nouveau groupe appelé à marcher sur les traces et qui sera associé au projet de l’association « Il était une fois Chalabre », laquelle envisage la possibilité de planter une vigne sur les coteaux du Calvaire. Toutes nos félicitations aux élèves et à l’équipe enseignante, ils confirment si besoin était la belle dynamique du collège Antoine-Pons.

    Pivert.jpgCe sentier de découverte sera inauguré au mois de juin de la même année, en présence des élus locaux (mairie de Chalabre, communauté de communes, maires du canton), du conseil général, de l’équipe enseignante, et de Pivert, la mascotte qui aura accompagné les collégiens tout au long de leur projet (photos archives, janvier 2001).

  • Les toiles d’André Legallais à la bibliothèque

    expo André Legallais.jpgClémence et Camille Foursin présentent les oeuvres de leur grand-père.

    Au rythme des expositions mensuelles proposées par la bibliothèque municipale et sa directrice Noëlle Danjou, une riche palette de styles s’offre au nombreux public qui s’invite régulièrement dans le cadre des anciens Bains-douches. En ce début d’année, les cimaises accueillent une partie de l’œuvre laissée par André Legallais, peintre normand. La galerie Hamon du Havre, qui propose une exposition permanente des œuvres de l’enfant du pays, présente André Legallais comme « un artiste passionné et passionnant, disparu trop vite pour poursuivre sa quête de liberté, sa joie de faire danser les formes et les couleurs par une vivacité facilement perceptible ».

    Né au Havre en 1921, ville où il décèdera en 1981, André Legallais était le grand-père maternel de Camille et Clémence Foursin, filles d’Olivier Foursin, artisan ébéniste bien connu en pays du Chalabrais et du Rivélois. Les toiles actuellement exposées leur ont été léguées après le décès de leur maman, survenu l’été dernier. L’une d’entre elles représente un autoportrait sur lequel les traits des deux petites-filles sont perceptibles. Le style d'André Legallais, pur et spontané, illustre la tendance cubiste avec perfection. La ligne et les volumes forment l’essentiel de ses compositions, visibles aux heures d’ouverture de la bibliothèque municipale, 4 rue des Boulangers. Pour tout renseignement, contacter Noëlle Danjou au 04 68 69 49 06.