Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Les haut-parleurs se sont tus

    C'était hier et c'était il y a quinze ans, le jeudi 18 décembre 1997, paraissait dans les colonnes de l'Indépendant et sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après.

    haut-parleurs chalabreL'Europe a laissé nos haut-parleurs sans voix.

    "Allo ! Allo ! M. René Berland, marée à Chalabre est arrivé à son magasin cours Colbert, avec du poisson frais et de toutes qualités". A l'image de la sirène de l'usine Canat, dont les sons stridents ont cadencé la vie de plusieurs générations de Chalabrois, les haut-parleurs annonçant depuis la mairie, leur lot quotidien d'informations, faisaient partie intégrante du décor des rues chalabroises. Chacun pouvait vaquer à ses occupations sans qu'il n'échappat à personne la présence en nos murs de M. Trillou, volailler à La Tour du Crieu, ou celle du pâtissier de Labastide-sur-l'Hers, venus rendre une visite aux ménagères du Kercorb. En se faisant l'écho du glas de Saint-Pierre, le haut-parleur venait également informer les Chalabrois du décès de l'un des leurs. Mais les temps changent, apportant nouveautés et contraintes. Déclaré hors-norme, le réseau de nos chers haut-parleurs va disparaître pour laisser la place à des panneaux lumineux chargés de prendre le relais de "l'info" locale. Mis en place au nombre de deux avant la fin du mois de décembre, ces panneaux distilleront les nouvelles depuis le Pont du Blau et la place François Mitterrand. Après cette voix familière et caractéristique qui résonna si longtemps et sans exception dans chaque ruelle, dans chaque quartier, les haut-parleurs vont à leur tour cesser d'émettre.             

  • Un marché de Noël réussi sous la halle

    Tombola.jpgTombola et concours de dessins ont fait de nombreux heureux.

    L’ancienne halle aux grains hébergeait samedi 15 décembre, le marché de Noël organisé par le comité des fêtes et son président Jean-Jacques Bertheloot. A la faveur d’un temps plutôt clément, cette nouvelle édition a connu une belle affluence. Les nombreux stands dressés, ont réussi à offrir un choix très éclectique à des chalands en quête d’idées, dans la perspective d’une période dédiée aux cadeaux.

    marché de noël chalabre,comité des fêtes de chalabre

    A proximité d’une enseigne aujourd’hui disparue, une confrérie toute nouvelle aura fait chauffer son four, pour dupliquer au mieux, une recette à l’anis que les gourmands appellent « tougnol ». Les fournées se seront ainsi succédées, sous l’œil averti d’un trio composé de Olivier, Romain et Sébastien. Non loin de là, les notes d’un pipeau distillées par Frédéric Paillard, fournisseur officiel de la hotte du Père-Noël, sont venues compléter la touche festive.   

    marché de noël chalabre,comité des fêtes de chalabre

    Pâtissiers insoupçonnés, artistes du cru, fournisseurs de douceurs anglo-saxonnes, chacun aura laissé la part belle à l’imagination, avant que le vieux bonhomme à la barbe blanche n’offre à tout ce petit monde, une visite impromptue et appréciée. Le vieux patriarche n’a pas manqué de féliciter les jeunes gagnants du concours de dessin, et les lauréats de la tombola, récompensés par Annie, Céline et Sophie, chevilles ouvrières du comité des fêtes. 

    marché de noël chalabre,comité des fêtes de chalabre

    Les enfants n’auront certainement pas été oubliés, lesquels s’en sont donnés à cœur joie sur les pentes d’un toboggan dressé entre les vieux murs de la bastide. Une belle réussite au final, pour ce rendez-vous qui prend peu à peu ses marques dans la cité du Kercorb.

    marché de noël chalabre,comité des fêtes de chalabre

  • Vei fan les ans que tueron Fluris !

    F luris 13 Déc. 2012.jpgIls ont perpétué une tradition vieille de 315 ans.  

    Le charivari annuel organisé à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, collecteur d’impôt fauché par un ou deux coups d’escopette  le 13 décembre 1697 dans la nuit chalabroise, s’est déroulé comme prévu en ce doux jeudi de Ste Luce. Le tout dans une ambiance très bonne enfant, l’objectif principal étant de faire du bruit, et du bruit seulement.

    A 18h 30 précises et autour d’une halle enveloppée dans la pénombre, là-même où jadis un collecteur à la chambre à sel s’était laissé aller à de frauduleuses pratiques, les petits « arrossegaïres » ont entamé un tour d’honneur endiablé. Au premier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! », les traîneaux ont commencé à virevolter sur le pavé.

    fluris,sainte-luce

    Un trio de meneurs allait très vite passer aux commandes, emmenant vers les cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, leurs compagnons de charivari. La bruyante commémoration allait continuer de plus belle, jusqu’à ce que la fatigue n’ait raison de tout ce petit monde. L’heure était venue de rejoindre la table familiale où une bonne soupe, salée mais sans plus, allait ranimer des organismes mis à rude épreuve par une tradition qui semble avoir quelques beaux jours devant elle. 

    fluris,sainte-luce

    Près de 50 ans séparent ces deux photos.

    fluris,sainte-luce

    Un album-photos Fluris 2012 a été mis en ligne.